Une audience qui a eu lieu aux environs de 13 heures 30 minutes. À leur sortie d'audience, les hôtes de Serigne Mountakha Mbacké Bassirou ont affiché leur satisfaction de l'hospitalité qui leur a été réservée non sans signaler que le désespoir a fini, petit-à-petit de gagner du terrain avec le récent délogement par des militaires.
'' Nous sommes venus à Touba solliciter les prières du Khalife Général des Mourides. Sachant que nous remercions le Président de la République parce qu'avec ces maisons qui ont été détruites il y'a trois ou quatre ans, ce n'était pas évident qu'il nous donne des notifications de bail à la salle des banquets. Nous avons effectivement reçu nos baux . À cela devait suivre une aide que nous attendons toujours. Nous ne pouvons pas parler d'indemnisation '', dira le porte-parole qui, aussitôt, regrettera les lenteurs qui ont suivi ce pas géant posé par le Chef de l'État.
'' Maintenant, nous sommes inquiets parce que ces travaux sont arrêtés depuis le premier juin et nous n'avons pas vu quelqu'un venir nous dire quelque chose de clair. Le Président nous avait dit qu'il ne voulait entendre personne dire que ces terres appartiennent à ses ancêtres, et pourtant, nous avons été délogés par l'armée du Sénégal sous son ordre, avions-nous appris. Nous avons dit au Khalife que nous sommes des talibés et que nous sommes inquiets. Nous lui avons aussi dit que nous sommes des pères de famille. Nous sommes dans un désarroi total. ''
Dans l'espoir de voir leurs nouvelles habitations disponibles, ces pères et mères de famille croisent les doigts et attendent le soutien et les prières du Patriarche de Darou Miname.
Dakaractu
'' Nous sommes venus à Touba solliciter les prières du Khalife Général des Mourides. Sachant que nous remercions le Président de la République parce qu'avec ces maisons qui ont été détruites il y'a trois ou quatre ans, ce n'était pas évident qu'il nous donne des notifications de bail à la salle des banquets. Nous avons effectivement reçu nos baux . À cela devait suivre une aide que nous attendons toujours. Nous ne pouvons pas parler d'indemnisation '', dira le porte-parole qui, aussitôt, regrettera les lenteurs qui ont suivi ce pas géant posé par le Chef de l'État.
'' Maintenant, nous sommes inquiets parce que ces travaux sont arrêtés depuis le premier juin et nous n'avons pas vu quelqu'un venir nous dire quelque chose de clair. Le Président nous avait dit qu'il ne voulait entendre personne dire que ces terres appartiennent à ses ancêtres, et pourtant, nous avons été délogés par l'armée du Sénégal sous son ordre, avions-nous appris. Nous avons dit au Khalife que nous sommes des talibés et que nous sommes inquiets. Nous lui avons aussi dit que nous sommes des pères de famille. Nous sommes dans un désarroi total. ''
Dans l'espoir de voir leurs nouvelles habitations disponibles, ces pères et mères de famille croisent les doigts et attendent le soutien et les prières du Patriarche de Darou Miname.
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