Ce comité, dirigé par le juge Demba Kandji, a été installé cet après-midi, par le ministre d’Etat, ministre de la Justice. Les lenteurs de la procédure, la loi du silence, la médiation pénale faite sur le dos des victimes, le manque d’assistance son, selon Me Madické Niang, les raisons qui font que sur 100 cas de viol, les 47 n’aboutissent pas.
Pourtant, fait remarquer le ministre de la Justice, la loi pénale est très répressive en ce qui concerne les violences sexuelles. Seulement, des difficultés subsistent quant à l’application de la loi. D’où l’installation de ce comité qui a un mois pour réfléchir sur une sanction appropriée à ce phénomène qualifié « d’odieux » par Me Madické Niang et par ailleurs décrié par le ministre de la Femme, la représentante de la Raddho ainsi que celle de l’association des femmes juristes. Cette dernière qui a déploré l’impunité dont bénéficient souvent les auteurs d’agression sexuelle, a plaidé pour que ceux-ci ne puissent bénéficier de circonstance atténuante. Aussi, tout comme le ministre de la Femme, elle a émis le souhait de constitution de partie civile pour les associations de droits humains.
Il faut toutefois préciser que ce comité est composé entre autres, de membres d’associations de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, de juristes, de parlementaires, des représentants des ministères de la Santé, de la Famille, de la Justice… Va-t-on vers une criminalisation des violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants ? En tout cas, c’est le souhait exprimé par des différents acteurs de phénomène devenu inquiétant.
source nettali
Pourtant, fait remarquer le ministre de la Justice, la loi pénale est très répressive en ce qui concerne les violences sexuelles. Seulement, des difficultés subsistent quant à l’application de la loi. D’où l’installation de ce comité qui a un mois pour réfléchir sur une sanction appropriée à ce phénomène qualifié « d’odieux » par Me Madické Niang et par ailleurs décrié par le ministre de la Femme, la représentante de la Raddho ainsi que celle de l’association des femmes juristes. Cette dernière qui a déploré l’impunité dont bénéficient souvent les auteurs d’agression sexuelle, a plaidé pour que ceux-ci ne puissent bénéficier de circonstance atténuante. Aussi, tout comme le ministre de la Femme, elle a émis le souhait de constitution de partie civile pour les associations de droits humains.
Il faut toutefois préciser que ce comité est composé entre autres, de membres d’associations de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, de juristes, de parlementaires, des représentants des ministères de la Santé, de la Famille, de la Justice… Va-t-on vers une criminalisation des violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants ? En tout cas, c’est le souhait exprimé par des différents acteurs de phénomène devenu inquiétant.
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