M. Camara fait remarquer que «depuis trois décennies au moins, ce sont les mêmes qui sollicitent les suffrages des sénégalais à chaque élection et quelque soit le niveau de l’élection, présidentielle, législative, [également] locale». De ce fait, il estime qu’«il y a des sortes de permanents de la sollicitation des suffrages du citoyen». Mais tout cela doit changer selon M. Camara car «pour la plupart, ils n’ont plus de projet de société».
Et pour étayer son propos, l’analyste politique ajoute que «depuis les années 80, les 20 ans de présence à la tête de l’état d’Abdou Diouf, c’était 20 ans d’ajustements» où c’était la banque mondiale et le FMI qui tenaient les commandes. Après la chute de Diouf, «Wade procède, par projets, par chantiers, beaucoup plus que par un programme global exhaustif qui donne aux populations et à chaque citoyen l’impression de savoir où on va» renchérit-il.
A ses yeux, ces projets et chantiers, routes et écoles, sont tellement nombreux que les libéraux oublient d’en parler et assimilent cela à des problèmes de communication alors qu’en réalité ce sont «des problèmes de projet de société» conclut-il.
Fatou Diop rewmi
Et pour étayer son propos, l’analyste politique ajoute que «depuis les années 80, les 20 ans de présence à la tête de l’état d’Abdou Diouf, c’était 20 ans d’ajustements» où c’était la banque mondiale et le FMI qui tenaient les commandes. Après la chute de Diouf, «Wade procède, par projets, par chantiers, beaucoup plus que par un programme global exhaustif qui donne aux populations et à chaque citoyen l’impression de savoir où on va» renchérit-il.
A ses yeux, ces projets et chantiers, routes et écoles, sont tellement nombreux que les libéraux oublient d’en parler et assimilent cela à des problèmes de communication alors qu’en réalité ce sont «des problèmes de projet de société» conclut-il.
Fatou Diop rewmi