Depuis quelque temps, en effet, Dakar est en proie à des manifestations. Après la rupture du jeûne, des manifestants surexcités descendent dans la rue pour exprimer leur colère face aux coupures intempestives et l’insécurité qui va avec.
Au niveau de la banlieue, des jeunes gens, ont pris d’assaut l’asphalte dès 9 heures en brûlant des pneus et des ordures ménagères. De la Cité Icotaf 1 et 2 au marché Kermel situé à Tally Icotaf en passant par Pikine, les manifestations ont mis sens dessus-dessous tout ce qu’ils ont rencontré sur leur passage.
Ils ont barré la route et fait face aux forces de l’ordre venu pour les disperser. Aux grenades lacrymogènes, ils ont répondu par des jets de pierre. L’air était irresponsable.
La route était parsemée de pierre et de restes de pneus calcinés. Une voiture de la police de Pikine qui venait assurer le service d’ordre en a fait les frais. Assaillie de pierre, elle a vu ses pare-brises et ses vitres voler en éclats.
Les manifestations se sont poursuivis jusqu’à Tally Boubess et Tally Boumack, Thiaroye et Yeumbeul.
Les banlieusards ne veulent plus être les laissés pour comptes. Ils sont tenaillés par les inondations, les coupures d’électricité, l’insécurité et l’insalubrité. Un cocktail détonnant.
Au niveau de la banlieue, des jeunes gens, ont pris d’assaut l’asphalte dès 9 heures en brûlant des pneus et des ordures ménagères. De la Cité Icotaf 1 et 2 au marché Kermel situé à Tally Icotaf en passant par Pikine, les manifestations ont mis sens dessus-dessous tout ce qu’ils ont rencontré sur leur passage.
Ils ont barré la route et fait face aux forces de l’ordre venu pour les disperser. Aux grenades lacrymogènes, ils ont répondu par des jets de pierre. L’air était irresponsable.
La route était parsemée de pierre et de restes de pneus calcinés. Une voiture de la police de Pikine qui venait assurer le service d’ordre en a fait les frais. Assaillie de pierre, elle a vu ses pare-brises et ses vitres voler en éclats.
Les manifestations se sont poursuivis jusqu’à Tally Boubess et Tally Boumack, Thiaroye et Yeumbeul.
Les banlieusards ne veulent plus être les laissés pour comptes. Ils sont tenaillés par les inondations, les coupures d’électricité, l’insécurité et l’insalubrité. Un cocktail détonnant.