C’est la troisième fois que Malick Ndao a manifesté devant les grilles du Palais. Et voilà la troisième fois qu’il a été arrêté par la police. Depuis, ce lundi, il a été gardé ç vue à la police du Plateau, bien que des sources policières nous informent qu’il sera libéré incessamment. Il a été arrêté juste pour faire cesser le trouble à l’ordre public qu’il causait par sa manifestation devant les grilles du Palais.
Blessé à la hanche droite dans le camp de recasement de Yeumbeul, Malick Ndao ne cesse de réclamer une prise en charge médicale. Il veut être évacué en France et veut que l’Etat le fasse.
En 2005, Malick Ndao habitait au quartier Djeddah 2. Les inondations de cette année l’ont chassé de sa maison, emportant tous ses biens sur son passage. L’Etat du Sénégal, qui avait déclenché le plan Orsec, l’avait recasé, avec d’autres sinistrés, dans des sites aménagés à cet effet à Yeumbeul, dans l’enceinte de l’ex-camp de la Marine française. Malick habitait avec sa famille et sa mère.
Le 11 décembre 2005, sortant des toilettes aménagés dans le site, tombe et se fracture la hanche droite. Evacué à l’hôpital A. Le Dantec, on lui réclame 20 000 FCfa pour des analyses et 100.000 francs pour la prise en charge. Le gouverneur de Dakar, Ndary Faye intervient pour arrondir les angles. Malick Ndao est traité. A sa sortie, on lui demande de payer une facture de 210 000 FCfa. Somme qu’il n’a pas.
Selon lui, depuis lors, l’hôpital refuse de le prendre en charge. Sa situation empire. Malgré son état, il s’arme de béquilles et décide de partir sensibiliser les autorités.
En cours de route, descendant d’un bus, il tombe à nouveau et se fracture à nouveau la même hanche qui n’avait pas encore pris.
Les correspondances qu’il a envoyées successivement à l’ex-Premier ministre Haguibou Soumaré et à son successeur Souleymane Ndéné Ndiaye, n’y feront rien.
Il décide alors d’aller au Palais pour se faire entendre. Une première fois, il est arrêté, puis relâché. Il récidive quelques temps après. Il est arrêté à nouveau, puis relâché.
Attendant en vain, la réaction des autorités, il s’est, à nouveau, présenté ce lundi devant les grilles du palais pour manifester sa colère. La police l’y a trouvé pour l’acheminer à la police du Plateau où il est gardé à vue.
Source Sen24heures.com
Blessé à la hanche droite dans le camp de recasement de Yeumbeul, Malick Ndao ne cesse de réclamer une prise en charge médicale. Il veut être évacué en France et veut que l’Etat le fasse.
En 2005, Malick Ndao habitait au quartier Djeddah 2. Les inondations de cette année l’ont chassé de sa maison, emportant tous ses biens sur son passage. L’Etat du Sénégal, qui avait déclenché le plan Orsec, l’avait recasé, avec d’autres sinistrés, dans des sites aménagés à cet effet à Yeumbeul, dans l’enceinte de l’ex-camp de la Marine française. Malick habitait avec sa famille et sa mère.
Le 11 décembre 2005, sortant des toilettes aménagés dans le site, tombe et se fracture la hanche droite. Evacué à l’hôpital A. Le Dantec, on lui réclame 20 000 FCfa pour des analyses et 100.000 francs pour la prise en charge. Le gouverneur de Dakar, Ndary Faye intervient pour arrondir les angles. Malick Ndao est traité. A sa sortie, on lui demande de payer une facture de 210 000 FCfa. Somme qu’il n’a pas.
Selon lui, depuis lors, l’hôpital refuse de le prendre en charge. Sa situation empire. Malgré son état, il s’arme de béquilles et décide de partir sensibiliser les autorités.
En cours de route, descendant d’un bus, il tombe à nouveau et se fracture à nouveau la même hanche qui n’avait pas encore pris.
Les correspondances qu’il a envoyées successivement à l’ex-Premier ministre Haguibou Soumaré et à son successeur Souleymane Ndéné Ndiaye, n’y feront rien.
Il décide alors d’aller au Palais pour se faire entendre. Une première fois, il est arrêté, puis relâché. Il récidive quelques temps après. Il est arrêté à nouveau, puis relâché.
Attendant en vain, la réaction des autorités, il s’est, à nouveau, présenté ce lundi devant les grilles du palais pour manifester sa colère. La police l’y a trouvé pour l’acheminer à la police du Plateau où il est gardé à vue.
Source Sen24heures.com