Les opérateurs privés et autres entreprises qui se meuvent au Port autonome de Dakar risquent de voir les prix de la location de l’espace portuaire leur revenir plus cher que d’habitude. En effet, le Port autonome de Dakar souffre d’une étroitesse et d’une impossibilité d’extension, selon son Directeur général Bara Sady qui juge très bas le prix auquel est loué ce peu d’espace dont dispose le port. Et au vu de tous ces paramètres, l’autorité du Pad a prévenu qu’il ne se priverait pas d’augmenter les prix.
«Les tarifs de location du domaine portuaire sont très bas. Et nous ne nous empêcherons pas de faire des augmentations», a-t-il lancé aux chefs d’entreprises, mardi dernier, lors de la journée de concertations du Conseil national du patronat (Cnp). Une phrase qui fera même dire au président du Cnp, avec humour : «La réunion d’aujourd’hui n’est pas une raison pour le port d’augmenter les tarifs hein». Selon Bara Sady le port facture le m² 1050 F là où le Cices cède le m² à 12 000 F Cfa.
Un manque d’espace et une impossibilité d’extension vers le sud qui portent préjudice aux imports et exports
Revenant plus amplement sur le manque d’espace dans l’enceinte du port, Bara Sady d’expliquer d’abord qu’en «1865, on avait des quais assez étroits et le port était bloqué par la ville, dans sa zone sud. Avec aucune possibilité d’extension possible». Une image que le port garde toujours aujourd’hui. «Et cette image, on le retrouve dans le port actuel moderne. Vous avez toujours la même situation. Vous ne pouvez faire aucun développement sur le port dans la zone sud parce que nous sommes coincés par la ville. Les seules perspectives que nous avons, c’est en zone nord et ça nous coûte énormément d’argent» a-t-il relevé. Et dans cet espace réduit, sont gérés 1200 camions par jour en moyenne. Et 16 000 000 de tonnes y sont traitées. Ce qui donne un chiffre d’affaires de 27 milliards de francs Cfa. Et cette contrainte d’exploitation qui se nomme manque d’espace pose des problèmes «pour l’importation et l’exportation des marchandises». Et M Sady d’ajouter que sur 120 milliards de francs Cfa investis au port entre 2005 et 2010, l’essentiel a été orienté vers le règlement de cette épineuse question d’espace.
Louis Seck le populaire
«Les tarifs de location du domaine portuaire sont très bas. Et nous ne nous empêcherons pas de faire des augmentations», a-t-il lancé aux chefs d’entreprises, mardi dernier, lors de la journée de concertations du Conseil national du patronat (Cnp). Une phrase qui fera même dire au président du Cnp, avec humour : «La réunion d’aujourd’hui n’est pas une raison pour le port d’augmenter les tarifs hein». Selon Bara Sady le port facture le m² 1050 F là où le Cices cède le m² à 12 000 F Cfa.
Un manque d’espace et une impossibilité d’extension vers le sud qui portent préjudice aux imports et exports
Revenant plus amplement sur le manque d’espace dans l’enceinte du port, Bara Sady d’expliquer d’abord qu’en «1865, on avait des quais assez étroits et le port était bloqué par la ville, dans sa zone sud. Avec aucune possibilité d’extension possible». Une image que le port garde toujours aujourd’hui. «Et cette image, on le retrouve dans le port actuel moderne. Vous avez toujours la même situation. Vous ne pouvez faire aucun développement sur le port dans la zone sud parce que nous sommes coincés par la ville. Les seules perspectives que nous avons, c’est en zone nord et ça nous coûte énormément d’argent» a-t-il relevé. Et dans cet espace réduit, sont gérés 1200 camions par jour en moyenne. Et 16 000 000 de tonnes y sont traitées. Ce qui donne un chiffre d’affaires de 27 milliards de francs Cfa. Et cette contrainte d’exploitation qui se nomme manque d’espace pose des problèmes «pour l’importation et l’exportation des marchandises». Et M Sady d’ajouter que sur 120 milliards de francs Cfa investis au port entre 2005 et 2010, l’essentiel a été orienté vers le règlement de cette épineuse question d’espace.
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