L'Armp allume le feu rouge pour le ministère des Forces armées. Le département dirigé par Abdoulaye Baldé est épinglé par l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp) sur un marché de fournitures de bureau. Le marché en question avant été attribué à la société Dismat qui avait proposé un montant de 29 millions 892 mille 450 francs Cfa, la société «imprimerie papeterie le Gandiol» s'est sentie lésée parce qu'ayant proposé moins que son concurrent, c'est-à-dire 28 millions 093 mille 500 francs Cfa pour le même marché. Raison pour laquelle, elle a saisi l'Armp qui avait d'abord suspendu le marché avant d'annuler, le 11 juin, l'attribution du marché de fournitures de bureau au ministère des Forces armées à la société Dismat.
La société «Imprimerie Papeterie Gandiol», dans son argumentaire, estime qu'il est anormal de donner le marché à la société Dismat alors que son offre est la plus basse. Ainsi, elle a remis à l'Armp le tableau récapitulatif des offres financières des différents candidats, le jour de l'ouverture des plis. Et à sa grande surprise, elle se voit considérée par le ministère des Forces armées comme moins disante. En revanche, dans les motifs avancés par le ministère des Forces armées, il résulte du rapport d'évaluation que «Gandiol» a été écartée pour non-qualification bien qu'ayant proposé moins. «Il lui a été reproché son manque d'expérience et la fourniture d'échantillons incomplets», se défend le ministère des Forces armées.
Seulement, les motifs du ministère d'Abdoulaye Baldé sont battus en brèche par l'Armp qui reproche aux Forces armées de s'être fondées sur des critères qui ne figuraient pas dans l'appel d'offre. Ce qui fait dire à l'Armp qu'«il résulte de ces éléments que les critères liés à l'expérience et à la production d'échantillons sont inopérants parce que n'ayant pas été définis par le ministère des Forces armées». Ainsi, selon l'Armp, le seul critère valable indiqué par la demande d'appel d'offres et qui peut être retenu est celui du prix le plus bas au regard duquel les candidats doivent être évalués parce que le ministère des Forces armées n'a pas spécifié les autres critères.
Forte de ces manquements, l'Armp ordonne d'«annuler la décision d'attribution du marché litigieux ». Et l'autorité contractante est invitée à «reprendre l'évaluation des candidats sur la base du prix le plus bas qui est le seul valablement exprimé dans le règlement de la consultation». Une décision qui a été notifiée à la Direction centrale des marchés publics ministère de l'Economie et des Finances.
Ousseynou BALDE
Source Walf Grand Place
La société «Imprimerie Papeterie Gandiol», dans son argumentaire, estime qu'il est anormal de donner le marché à la société Dismat alors que son offre est la plus basse. Ainsi, elle a remis à l'Armp le tableau récapitulatif des offres financières des différents candidats, le jour de l'ouverture des plis. Et à sa grande surprise, elle se voit considérée par le ministère des Forces armées comme moins disante. En revanche, dans les motifs avancés par le ministère des Forces armées, il résulte du rapport d'évaluation que «Gandiol» a été écartée pour non-qualification bien qu'ayant proposé moins. «Il lui a été reproché son manque d'expérience et la fourniture d'échantillons incomplets», se défend le ministère des Forces armées.
Seulement, les motifs du ministère d'Abdoulaye Baldé sont battus en brèche par l'Armp qui reproche aux Forces armées de s'être fondées sur des critères qui ne figuraient pas dans l'appel d'offre. Ce qui fait dire à l'Armp qu'«il résulte de ces éléments que les critères liés à l'expérience et à la production d'échantillons sont inopérants parce que n'ayant pas été définis par le ministère des Forces armées». Ainsi, selon l'Armp, le seul critère valable indiqué par la demande d'appel d'offres et qui peut être retenu est celui du prix le plus bas au regard duquel les candidats doivent être évalués parce que le ministère des Forces armées n'a pas spécifié les autres critères.
Forte de ces manquements, l'Armp ordonne d'«annuler la décision d'attribution du marché litigieux ». Et l'autorité contractante est invitée à «reprendre l'évaluation des candidats sur la base du prix le plus bas qui est le seul valablement exprimé dans le règlement de la consultation». Une décision qui a été notifiée à la Direction centrale des marchés publics ministère de l'Economie et des Finances.
Ousseynou BALDE
Source Walf Grand Place