13H, au marché Gueule-Tapée de Dakar. Les vendeuses de poisson ont écoulé le peu de produits qu'elles avaient. «Le poisson est vraiment rare. Regardez, pratiquement toutes les tables sont vides», déplore Ndèye Coura, trouvée assise devant son étal. Un coup d'œil circulaire nous confirme ses dires. A part quelques petits poissons défraîchis, l'ingrédient principal du «thiébou dieune» (riz au poisson) adoré des Sénégalais se fait désirer. «Avec l'hivernage, le poisson manque beaucoup, c'est vraiment difficile pour nous les vendeuses. Je crois que le poisson est même plus cher que la viande», poursuit Ndèye Coura. Sa camarade d'infortune, Marème, abonde dans le même sens : «Ces temps-ci, le poisson se fait de plus en plus rare, donc il devient plus cher. Le panier de «yaboye» (sardinelle) qui coûtait 5 000 FCFA, on l'achète maintenant ,à 10.000 FCFA au moins. Ce qui fait qu'on est obligés de le revendre à 250 FCFA l'unité pour nous en sortir. » Pour cette cliente venue faire ses achats, le ramadan risque d'être difficile. «Les denrées sont cher et le problème est qu'on ne peut pas en acheter beaucoup de peur que ça ne pourrisse à cause des coupures d'électricité. Et ce n'est pas économique d'acheter chaque jour au détail, mais nous n'avons pas le choix.» Ndèye Sokhna est du même avis : «Avec le ramadan, l'idéal serait de faire le marché pour tout le mois, mais on n'ose pas le faire, car avec les coupures, on risque de tout perdre. Et acheter quotidiennement nous coûte les yeux de la tête.» Pour ces mères de famille, «ramadan et hivernage ne font pas bon ménage».
L'hivernage est aussi indexé comme étant la cause de la cherté de la viande. Moutons, bœufs, même les poulets ont vu leur prix flamber. «Présentement le kilo de viande de bœuf coûte 2 400 ou 2 450 FCFA, alors qu'il y a quelque temps on le vendait à 2 250 FCFA», renseigne Amadou, vendeur au marché Sandaga. Il ajoute que «le kilo de viande de mouton se vend à 2 500 FCFA. C'est à cause de l'hivernage que les prix ont augmenté, parce que le bétail n'est pas bien gras en ce moment». Mais à côté du bétail local, il y a aussi la viande importée que les commerçants achètent par cartons de 20 kilos. «Nous achetons le carton à 42 000 FCFA et on revend lé kilo à 2 200 ou 2 300 FCFA», indique Amadou. Mais les Sénégalais préfèrent la viande locale.
Samba Sow témoigne aussi de la rareté de la viande. «C'est l'hivernage, tout est cher en ce moment, surtout la viande. Le kilo de viande de bœuf coûte 2 500 FCFA. Les clients se plaignent sans arrêt, mais on n'y peut rien.» Vendeur de poulets, Mohamed renseigne que le poulet a augmenté de prix, mais pas de poids. «Actuellement, les poulets qui font moins d'un kilo et demi se vendent à 2 500 FCFA, alors qu'auparavant on pouvait céder ceux de deux kilos à ce prix. Pendant l'hivernage, les choses ne marchent pas du tout pour nous.» Ce, au grand dam des clientes : «Avec le ramadan qui commence, tout le monde aimerait préparer de bonnes choses pour sa famille, mais avec la cherté des denrées, ça va être vraiment difficile», regrette Abibatou.
SOURCE : L’OBS ADAMA DIENG
L'hivernage est aussi indexé comme étant la cause de la cherté de la viande. Moutons, bœufs, même les poulets ont vu leur prix flamber. «Présentement le kilo de viande de bœuf coûte 2 400 ou 2 450 FCFA, alors qu'il y a quelque temps on le vendait à 2 250 FCFA», renseigne Amadou, vendeur au marché Sandaga. Il ajoute que «le kilo de viande de mouton se vend à 2 500 FCFA. C'est à cause de l'hivernage que les prix ont augmenté, parce que le bétail n'est pas bien gras en ce moment». Mais à côté du bétail local, il y a aussi la viande importée que les commerçants achètent par cartons de 20 kilos. «Nous achetons le carton à 42 000 FCFA et on revend lé kilo à 2 200 ou 2 300 FCFA», indique Amadou. Mais les Sénégalais préfèrent la viande locale.
Samba Sow témoigne aussi de la rareté de la viande. «C'est l'hivernage, tout est cher en ce moment, surtout la viande. Le kilo de viande de bœuf coûte 2 500 FCFA. Les clients se plaignent sans arrêt, mais on n'y peut rien.» Vendeur de poulets, Mohamed renseigne que le poulet a augmenté de prix, mais pas de poids. «Actuellement, les poulets qui font moins d'un kilo et demi se vendent à 2 500 FCFA, alors qu'auparavant on pouvait céder ceux de deux kilos à ce prix. Pendant l'hivernage, les choses ne marchent pas du tout pour nous.» Ce, au grand dam des clientes : «Avec le ramadan qui commence, tout le monde aimerait préparer de bonnes choses pour sa famille, mais avec la cherté des denrées, ça va être vraiment difficile», regrette Abibatou.
SOURCE : L’OBS ADAMA DIENG