Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé qu’il démissionnerait avant le 22 avril prochain, date limite du dépôt des candidatures. Cette démission lui permettrait ainsi d’être dans les temps et de se présenter à l’élection présidentielle du 6 juin prochain. Ce serait alors le président du Sénat, M’Baré Ba, qui assurerait l’intérim.
Dans cette interview, le numéro un mauritanien a aussi démenti les rumeurs faisant état d’un probable report de l’élection présidentielle anticipée. A l’en croire, la date du 6 juin ne sera pas repoussée. Une information de taille car depuis quelques jours, on parlait beaucoup d’un possible report de l’élection. Pour la presse locale, ce report était même au centre de la visite, en début de semaine, du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidane Gadio.
Cette question tranchée, le chef du Haut Conseil d’Etat reste, en revanche, très évasif au sujet de sa candidature. Il s’est juste contenté de répondre au journaliste qu’il « réfléchissait » sur cette éventualité. Du côté de son entourage, par contre, on est presque sûr que le général Ould Abdel Aziz devrait démissionner, dans les prochaines semaines, de l’armée et de la présidence du Haut Conseil d’Etat (junte), pour se porter candidat à la présidence.
Le scrutin qui va se dérouler donc 10 mois après le coup d’Etat militaire qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, démocratiquement élu en 2007 sera boycotté par un ensemble de partis.
Source Nettali/ France 24 et Rfi
Dans cette interview, le numéro un mauritanien a aussi démenti les rumeurs faisant état d’un probable report de l’élection présidentielle anticipée. A l’en croire, la date du 6 juin ne sera pas repoussée. Une information de taille car depuis quelques jours, on parlait beaucoup d’un possible report de l’élection. Pour la presse locale, ce report était même au centre de la visite, en début de semaine, du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidane Gadio.
Cette question tranchée, le chef du Haut Conseil d’Etat reste, en revanche, très évasif au sujet de sa candidature. Il s’est juste contenté de répondre au journaliste qu’il « réfléchissait » sur cette éventualité. Du côté de son entourage, par contre, on est presque sûr que le général Ould Abdel Aziz devrait démissionner, dans les prochaines semaines, de l’armée et de la présidence du Haut Conseil d’Etat (junte), pour se porter candidat à la présidence.
Le scrutin qui va se dérouler donc 10 mois après le coup d’Etat militaire qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, démocratiquement élu en 2007 sera boycotté par un ensemble de partis.
Source Nettali/ France 24 et Rfi