Rencontre avec Oumou Sow à Oscar des vacances
Je suis née en 1986 à Malika. Mais j’ai grandi à Koungheul et j’ai étudié à Tambacounda jusqu’en classe de Cm2. N’ayant pas réussi l’examen, je suis allée à Kolda où j’ai eu mon diplôme du Cfee en étant deuxième du centre. De retour à Koungheul, j’ai continué mes études jusqu’en troisième et après avoir échoué par deux fois au Bfem, j’ai arrêté pour faire de la danse. J’ai fait mes débuts à Oscar des vacances avec le groupe Far 10. Deux ans après, j’ai fait la connaissance d’Oumou Sow, alors que j’étais venue comme spectateur à Oscar. Elle m’a donné son numéro et c’est plus tard que j’ai intégré le groupe «Les Amazones de Dakar». En ce moment, ma mère avait refusé que je continue la danse et j’ai dû beaucoup insisté pour qu’elle me donne son accord. Et aujourd’hui elle me soutient. En ce qui concerne mon père, il ne fait qu’incliner la tête jusqu’à présent. Ma mère est actuellement à Koungheul et va de temps à autre à Dubaï. Mon père lui, vit en Espagne, mais présentement, il est au Sénégal. Pour ce qui me concerne, j’ai monté mon propre groupe qui se nomme «Les Arcs-en ciel de Dakar». Il est composé d’une trentaine de membres, garçons et filles et nous répétons à la plage (elle habite à Yoff non loin de la mer). Parfois, nous répétons à la salle de cinéma des Parcelles assainies.
Le milieu de la danse
Mon entrée dans le milieu de la danse a été très rapide et c’est Dieu qui a décidé que les choses se passeraient ainsi. Lorsque j’ai débuté, je me suis dit que j’allais être célèbre dans ce milieu et j’ai fait tout mon possible pour réussir. Cela fait maintenant 5 ans que je danse et il y a des personnes que j’ai trouvées dans ce milieu et qui jusque-là n’arrivent pas à se faire un nom. Pour cela, je rends grâce à Dieu et à ma mère. C’est à ma sortie du groupe d’Oumou Sow que j’ai formé le mien et ce n’était pas du tout évident, c’est quelque chose de difficile.
C’est après un casting qu’Omar Pène m’a pris pour interpréter un rôle dans le clip de la chanson «Moom tamit». C’est ce clip qui a fait ma promotion et je remercie Pène au passage. Car depuis lors, les gens ont commencé à m’appeler. Un jour, j’ai fait la connaissance de Papis Niang dans un tournage d’un clip de Ngoné Ndiaye Guéwel, et depuis, il m’appelle à chacun de ses tournages. C’est comme ça que j’ai commencé à me produire dans les clips. J’ai interprété plusieurs rôles dans des vidéo-clips comme celui de Ndella Khalass «Lakka sa picc» et «Mbeuguel» de Boy Rio. Les gens disaient que je ne devais pas danser, car j’étais mieux dans l’interprétation des rôles. C’est pourquoi maintenant je consacre l’essentiel de mon temps à faire des publicités ou la Une de certains magazines et journaux de la place.
Pas une fille frivole dans un milieu pourtant complexe
Je suis connue certes, mais cela ne me monte pas à la tête. Car tout ce qui arrive vient de la volonté de Dieu. Le fait que des personnes affichent la volonté de me rencontrer me réjouit. Cependant, il y a des personnes qui sont sincères et d’autres qui t’apprécient uniquement par intérêt. Mais je reste très accessible, que ce soit au téléphone ou sur facebook. Parce que j’aime communiquer avec mes fans. Je ne peux pas payer tous ceux qui me témoignent leur amour, seul Dieu le peut.
I. Mariage et âme soeur
Des prétendants, il n’en manque pas. Mais les hommes, surtout Sénégalais, ne croient en rien du tout. Donc je fais très bien attention et je cherche un homme sûr qui peut me soutenir, me comprendre et m’apprécier à ma juste valeur. Mais bon, je laisse tout cela entre les mains de Dieu. C’est lui qui décidera de celui qui sera mon mari. J’ai fait la rencontre de différentes sortes d’hommes, puisque je suis dans ce milieu artistique, mais je sais où je dois mettre mes pieds, vu que la beauté d’une femme est éphémère. Nous voyageons beaucoup et nous faisons la connaissance de beaucoup de personnes. Mais comme je l’ai dit tantôt, une fille qui vient d’une bonne famille n’est jamais mauvaise. J’ai trouvé ma mère en train de gérer son ménage comme il se doit. Je ne pourrais que suivre ses pas. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de filles frivoles dans ce milieu, mais sachez que je n’en fais pas partie. Moi, une fille frivole, jamais je dis !
J’ai un petit ami, mais il n’est pas au Sénégal. Nous avons une relation basée sur la paix et je suis bien avec lui. C’est peut-être Dieu qui n’a pas encore décidé pour qu’on se marie, mais Dieu est grand, le moment venu, ça se fera. L’importance est notre union. Je la veux, lui la veut. Nos parents la veulent, c’est l’essentiel. Si Dieu fait en sorte que tout se passe bien, je vous appellerai pour vous inviter à mon mariage.
Un cordon-bleu qui excelle dans le «mbaxaal»
Je peux tout cuisiner. Car je suis un vrai cordon-bleu. Le «mbaxaal» est mon plat préféré, je le cuisine tout le temps. C’est pourquoi mes amies me demandent toujours si j’ai préparé du «mbaxaal» lorsqu’elles viennent me rendre visite. J’excelle dans le «mbaxaal» et je l’adore. Je vis actuellement avec ma petite s?ur, Rama. Elle est notre cadette, mais j’ai des frères, l’un est en Espagne et l’autre ici. J’ai aussi une s?ur qui vit à Tambacounda.
A. Finances
Financièrement, je me débrouille bien, j’arrive à satisfaire mes besoins et à régler certains problèmes. Dieu merci. J’arrive à m’habiller décemment et avec classe. Je me coiffe avec des cheveux naturels. J’ai des portables haut de gamme, comme tout le monde. Étant donné que c’est ça la vie au Sénégal, je ne me plains pas. En plus, je subviens aux besoins de mes parents. Donc tout va pour le mieux.
«Daas fannanal»
Je ne sais pas si c’est du «Das fannanal» ou pas. Mais j’ai déjà ma carte électeur et j’attends le jour J pour faire mon choix... Que chacun fasse ce qu’il a envie de faire et le jour du vote, chacun votera pour la personne de son choix. Dieu et les Sénégalais décideront du reste.
Propos recueillis par Oumou Sidya DRAME le populaire
Je suis née en 1986 à Malika. Mais j’ai grandi à Koungheul et j’ai étudié à Tambacounda jusqu’en classe de Cm2. N’ayant pas réussi l’examen, je suis allée à Kolda où j’ai eu mon diplôme du Cfee en étant deuxième du centre. De retour à Koungheul, j’ai continué mes études jusqu’en troisième et après avoir échoué par deux fois au Bfem, j’ai arrêté pour faire de la danse. J’ai fait mes débuts à Oscar des vacances avec le groupe Far 10. Deux ans après, j’ai fait la connaissance d’Oumou Sow, alors que j’étais venue comme spectateur à Oscar. Elle m’a donné son numéro et c’est plus tard que j’ai intégré le groupe «Les Amazones de Dakar». En ce moment, ma mère avait refusé que je continue la danse et j’ai dû beaucoup insisté pour qu’elle me donne son accord. Et aujourd’hui elle me soutient. En ce qui concerne mon père, il ne fait qu’incliner la tête jusqu’à présent. Ma mère est actuellement à Koungheul et va de temps à autre à Dubaï. Mon père lui, vit en Espagne, mais présentement, il est au Sénégal. Pour ce qui me concerne, j’ai monté mon propre groupe qui se nomme «Les Arcs-en ciel de Dakar». Il est composé d’une trentaine de membres, garçons et filles et nous répétons à la plage (elle habite à Yoff non loin de la mer). Parfois, nous répétons à la salle de cinéma des Parcelles assainies.
Le milieu de la danse
Mon entrée dans le milieu de la danse a été très rapide et c’est Dieu qui a décidé que les choses se passeraient ainsi. Lorsque j’ai débuté, je me suis dit que j’allais être célèbre dans ce milieu et j’ai fait tout mon possible pour réussir. Cela fait maintenant 5 ans que je danse et il y a des personnes que j’ai trouvées dans ce milieu et qui jusque-là n’arrivent pas à se faire un nom. Pour cela, je rends grâce à Dieu et à ma mère. C’est à ma sortie du groupe d’Oumou Sow que j’ai formé le mien et ce n’était pas du tout évident, c’est quelque chose de difficile.
C’est après un casting qu’Omar Pène m’a pris pour interpréter un rôle dans le clip de la chanson «Moom tamit». C’est ce clip qui a fait ma promotion et je remercie Pène au passage. Car depuis lors, les gens ont commencé à m’appeler. Un jour, j’ai fait la connaissance de Papis Niang dans un tournage d’un clip de Ngoné Ndiaye Guéwel, et depuis, il m’appelle à chacun de ses tournages. C’est comme ça que j’ai commencé à me produire dans les clips. J’ai interprété plusieurs rôles dans des vidéo-clips comme celui de Ndella Khalass «Lakka sa picc» et «Mbeuguel» de Boy Rio. Les gens disaient que je ne devais pas danser, car j’étais mieux dans l’interprétation des rôles. C’est pourquoi maintenant je consacre l’essentiel de mon temps à faire des publicités ou la Une de certains magazines et journaux de la place.
Pas une fille frivole dans un milieu pourtant complexe
Je suis connue certes, mais cela ne me monte pas à la tête. Car tout ce qui arrive vient de la volonté de Dieu. Le fait que des personnes affichent la volonté de me rencontrer me réjouit. Cependant, il y a des personnes qui sont sincères et d’autres qui t’apprécient uniquement par intérêt. Mais je reste très accessible, que ce soit au téléphone ou sur facebook. Parce que j’aime communiquer avec mes fans. Je ne peux pas payer tous ceux qui me témoignent leur amour, seul Dieu le peut.
I. Mariage et âme soeur
Des prétendants, il n’en manque pas. Mais les hommes, surtout Sénégalais, ne croient en rien du tout. Donc je fais très bien attention et je cherche un homme sûr qui peut me soutenir, me comprendre et m’apprécier à ma juste valeur. Mais bon, je laisse tout cela entre les mains de Dieu. C’est lui qui décidera de celui qui sera mon mari. J’ai fait la rencontre de différentes sortes d’hommes, puisque je suis dans ce milieu artistique, mais je sais où je dois mettre mes pieds, vu que la beauté d’une femme est éphémère. Nous voyageons beaucoup et nous faisons la connaissance de beaucoup de personnes. Mais comme je l’ai dit tantôt, une fille qui vient d’une bonne famille n’est jamais mauvaise. J’ai trouvé ma mère en train de gérer son ménage comme il se doit. Je ne pourrais que suivre ses pas. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de filles frivoles dans ce milieu, mais sachez que je n’en fais pas partie. Moi, une fille frivole, jamais je dis !
J’ai un petit ami, mais il n’est pas au Sénégal. Nous avons une relation basée sur la paix et je suis bien avec lui. C’est peut-être Dieu qui n’a pas encore décidé pour qu’on se marie, mais Dieu est grand, le moment venu, ça se fera. L’importance est notre union. Je la veux, lui la veut. Nos parents la veulent, c’est l’essentiel. Si Dieu fait en sorte que tout se passe bien, je vous appellerai pour vous inviter à mon mariage.
Un cordon-bleu qui excelle dans le «mbaxaal»
Je peux tout cuisiner. Car je suis un vrai cordon-bleu. Le «mbaxaal» est mon plat préféré, je le cuisine tout le temps. C’est pourquoi mes amies me demandent toujours si j’ai préparé du «mbaxaal» lorsqu’elles viennent me rendre visite. J’excelle dans le «mbaxaal» et je l’adore. Je vis actuellement avec ma petite s?ur, Rama. Elle est notre cadette, mais j’ai des frères, l’un est en Espagne et l’autre ici. J’ai aussi une s?ur qui vit à Tambacounda.
A. Finances
Financièrement, je me débrouille bien, j’arrive à satisfaire mes besoins et à régler certains problèmes. Dieu merci. J’arrive à m’habiller décemment et avec classe. Je me coiffe avec des cheveux naturels. J’ai des portables haut de gamme, comme tout le monde. Étant donné que c’est ça la vie au Sénégal, je ne me plains pas. En plus, je subviens aux besoins de mes parents. Donc tout va pour le mieux.
«Daas fannanal»
Je ne sais pas si c’est du «Das fannanal» ou pas. Mais j’ai déjà ma carte électeur et j’attends le jour J pour faire mon choix... Que chacun fasse ce qu’il a envie de faire et le jour du vote, chacun votera pour la personne de son choix. Dieu et les Sénégalais décideront du reste.
Propos recueillis par Oumou Sidya DRAME le populaire