« Il faut avoir une approche juridique sur la question. Depuis que les actions Sonatel ont été côtés à la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobiliers) en 1998, toutes transactions sur ces actions cotées doivent suivre une procédure. Aucune autre action ne peut être faite en dehors de la BRVM", a expliqué Me Ibrahima Diawara, président de l’association des petits porteurs physiques de la Sonatel.
Et d’analyser le cas spécifique de la vente des actions Sonatel : "la vente faite à l’amiable par l’Etat du Sénégal ne respectant pas les règles. Cette vente a été faite sur la base d’un accord entre l’Etat du Sénégal et France Telecom, sans l’aval de la BRVM, sans dépôt de dossier. C’est une violation manifeste des dispositions de la BRVM ».
Mor Talla Kane, directeur exécutif de la Cnes a affirmé qu’il y a beaucoup d’autres choses derrière cette vente d’actions Sonatel. « La dette intérieure ne peut pas justifier cette transaction. Nous attendons une réponse objective qui puisse justifier cette vente. Par respect à la bonne gouvernance, les autorités se doivent de justifier cette vente. Avec la crise économique que nous déplorons, le Sénégal serait mal conseillé de s’adonner à une mauvaise gestion des marchés financiers", a-t-il fait remarquer.
Et de déplorer : "France Télécom a une logique d’expansion internationale. Au Sénégal on est en train de liquider tous les petits sous-traitants sénégalais. Les travailleurs ont raison d’être inquiets. Aujourd’hui nous n’avons aucune assurance que France Télécom ne va pas liquider une partie du personnel. Ce qui est malheureux aujourd’hui avec la Sonatel qui nous échappe, c’est que nous n’avons plus de maîtrise sur ces principales entreprises qui constituaient le levier économique de notre pays ».
Quant à Me Diawara, il explique : « dès lors qu’une société prend l’initiative de demander que ses actions soient cotées à la BRVM, elle doit accepter les règles fixées par la BRVM. Si cette dernière oppose son véto à une transaction, cette transaction ne peut pas aboutir. Je ne vois pas les raisons qui peut pousser l’Etat du Sénégal à faire évoluer France Télécom au sein de la Sonatel ».
« C’est le principe de l’externalisation que France Télécom applique au sein de la Sonatel. Il y a une politique de favoritisme au profit des sociétés françaises. France Télécom ne donne pas une garantie suffisante pour avoir 52 %. Dès lors que le management de France Télécom ne vise pas la promotion de l’intérêt économique national, on se demande pourquoi on les fait passer de 42% à 52% », a-t-il souligné.
Source: Nettali.net
Et d’analyser le cas spécifique de la vente des actions Sonatel : "la vente faite à l’amiable par l’Etat du Sénégal ne respectant pas les règles. Cette vente a été faite sur la base d’un accord entre l’Etat du Sénégal et France Telecom, sans l’aval de la BRVM, sans dépôt de dossier. C’est une violation manifeste des dispositions de la BRVM ».
Mor Talla Kane, directeur exécutif de la Cnes a affirmé qu’il y a beaucoup d’autres choses derrière cette vente d’actions Sonatel. « La dette intérieure ne peut pas justifier cette transaction. Nous attendons une réponse objective qui puisse justifier cette vente. Par respect à la bonne gouvernance, les autorités se doivent de justifier cette vente. Avec la crise économique que nous déplorons, le Sénégal serait mal conseillé de s’adonner à une mauvaise gestion des marchés financiers", a-t-il fait remarquer.
Et de déplorer : "France Télécom a une logique d’expansion internationale. Au Sénégal on est en train de liquider tous les petits sous-traitants sénégalais. Les travailleurs ont raison d’être inquiets. Aujourd’hui nous n’avons aucune assurance que France Télécom ne va pas liquider une partie du personnel. Ce qui est malheureux aujourd’hui avec la Sonatel qui nous échappe, c’est que nous n’avons plus de maîtrise sur ces principales entreprises qui constituaient le levier économique de notre pays ».
Quant à Me Diawara, il explique : « dès lors qu’une société prend l’initiative de demander que ses actions soient cotées à la BRVM, elle doit accepter les règles fixées par la BRVM. Si cette dernière oppose son véto à une transaction, cette transaction ne peut pas aboutir. Je ne vois pas les raisons qui peut pousser l’Etat du Sénégal à faire évoluer France Télécom au sein de la Sonatel ».
« C’est le principe de l’externalisation que France Télécom applique au sein de la Sonatel. Il y a une politique de favoritisme au profit des sociétés françaises. France Télécom ne donne pas une garantie suffisante pour avoir 52 %. Dès lors que le management de France Télécom ne vise pas la promotion de l’intérêt économique national, on se demande pourquoi on les fait passer de 42% à 52% », a-t-il souligné.
Source: Nettali.net