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MENACE DE MORT, VIOLENCE ET VOIE DE FAIT : Handicapé, Siré Bathily, la terreur de sa famille, verse un pot de sel dans le repas de midi

Rédigé par leral.net le Mardi 21 Février 2012 à 11:52 | | 0 commentaire(s)|

Sacré Siré Bathily. Alors qu’il venait de menacer de mort avec son couteau les membres de la famille, il a attendu que ces derniers aillent se plaindre au poste de police de Thiaroye, pour verser un pot de sel sur le bon «mafé» qu’avait préparé sa belle-soeur.


MENACE DE MORT, VIOLENCE ET VOIE DE FAIT : Handicapé, Siré Bathily, la terreur de sa famille, verse un pot de sel dans le repas de midi
Handicapé se déplaçant à l’aide de béquilles, Siré Bathily, est une vraie terreur pour sa famille. Et il ne manque jamais l’occasion de le démontrer à chaque fois qu’il revient ivre. Ayant perdu son père en 1996, il semble n’avoir jamais voulu s’amender, puisqu’il avait les mêmes comportements, même du vivant de son père. Ce qui fait qu’il a été condamné à plusieurs reprises pour des cas similaires. La dernière en date, c’est lorsqu’il s’en est pris à une de leur voisine de quartier, chez qui il balançait des pierres à longueur de journée. Discipline de Bacchus et grand consommateur de drogue, il s’en était pris une fois de plus aux membres de sa famille, le 6 février dernier. Ayant l’insulte à la bouche, il avait d’abord empoigné la co-épouse de sa mère, jusqu’à bord de l’étouffement. Et lorsque son demi-frère est intervenu, il lui a balancé ses béquilles, avant de s’en prendre au reste de la famille et aux voisins venus aux nouvelles. C’est d’ailleurs dans ces circonstances qu’il a sorti de sa chambre un couteau avec lequel il a menacé de mort ces derniers. Craignant le pire, son demi-frère et sa propre mère, qui n’échappe pas à la furie de son fils, s’étaient empressés d’aller aviser les limiers du poste de police de Thiaroye. Mais vu l’heure tardive, on leur avait conseillé de revenir le lendemain. C’est d’ailleurs le moment choisi par Siré Bathily pour se venger de sa famille. Il a en effet attendu que sa belle-soeur finisse de préparer le repas familial, un bon «mafé», pour verser dans la marmite un pot rempli de sel. Finalement embarqué par la police, il devait être jugé hier devant le tribunal des flagrants délits pour menace de mort, violences et voie de fait. Mais du fait du retard des parties civiles qui ne sont autres que les membres de sa famille et notamment sa mère, son procès a été renvoyé au 23 février prochain.
Ndèye Anna NDIAYE