Bienvenue dans l’univers du « Wadoland »
Ceux qui en ont marre de l’omniprésence du président de la République sur la chaine publique peuvent déchanter. Ce n’est pas demain que le « Wade Tv Show » ou la diffusion abusive de l’image d’Abdoulaye Wade et de ses lieutenants, prendra fin. Ajoutez-y les portraits grand-formats de l’homme fort de Dakar dans les grandes artères de la capitale, la statue géante érigée sur l’un des flancs du volcan éteint aux Mamelles et en phase d’être inaugurée en décembre, symbole de la trinité sénégalaise et symbolisme d’un régime en décadence, sans mentionner l’accaparement permanent du journal télévisé de 20h, les flashs info et les pages « Spécial Wade », toutes les conditions sont réunies pour assimiler notre république à une monarchie de droit « wadien », avec une pollution sonore et visuelle liée à l’omniprésence de l’image du Prince. Bienvenue dans l’univers du « Wadoland », celui de Mame Abdoulaye, ou Abou, qui devrait se garder d’employer des termes « népotisme » et « mauvaise gestion » et « détournement » alors que ses lieutenants, sans vergogne, viennent de passer aux aveux, suite à une affaire de pots-de-vin, impliquant des responsables au plus haut sommet de l’Etat.
Méfiez-vous du troisième âge !
Soyez rassuré, Mame Abdoulaye, nous ne comptons pas élire Amadou Moctar Mbow en 2012, cette idée est loin de nous frôler l’esprit. Vous pouvez dormir tranquille, le critère d’âge le disqualifie déjà. Inutile donc de vous acharner sur sa personne. Malgré les mérites de M. Mbow, les Sénégalais ne sont pas prêts de commettre la même erreur qu’en 2000. Ils sont désormais assez sages pour se méfier des personnes du troisième âge. Abdoulaye Wade demeure le seul à penser, que l’Unesco, est assez bête pour garder à sa tête, pendant 22 ans, un président qui pratique le népotisme. A coup sûr, Mame Abdoulaye souhaiterait régner sur le Sénégal, aussi longtemps que Mbow est resté à l’Unesco. On voit à quel point çà lui fait mal de constater que le parti qu’il a créé en 1974, souffre d’un manque criard de cadres, capables de diriger des institutions comme la francophonie ou l’Unesco. C’est l’une des raisons pour lesquelles, à propos d’instabilité institutionnelle, notre pays a, depuis belle lurette, ravi la vedette à Israël, avec un remaniement ou réaménagement du gouvernement toutes les semaines, grâce à la sagesse de Mame Abdoulaye, dont les Sénégalais ont compris la manie, qui consiste à chasser une polémique par une autre polémique. A chaque fois que le débat politique essaie de prendre de la hauteur, avec les véritables questions qui intéressent la République, telles la corruption, les coupures intempestives de courant, l’éducation ou la recrudescence de la violence en Casamance, Mame Abdoulaye s’arrange toujours pour entraîner l’opinion dans des querelles de bas étage, par ses attaques personnelles, indignes d’un chef d’Etat. Même Farba Senghor a commencé à prendre de la hauteur !
Aïda Patra et la « casse » des tout-petits
Quels que soient les mérites de la Case des tout-petits, un exemple à saluer, la propagande ouverte dont la RTS est l’instigatrice, relève d’un mépris vis-à-vis du contribuable sénégalais à qui personne ne demande son avis sur les programmes de la chaîne qui, à tout-va, cherche à assimiler culture, diversion et divertissement. Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel devrait demander la cessation immédiate de la diffusion de ce spot qui n’a pas sa place sur le service public. Idem pour le « Patra Show », cette illustration parfaite de la bêtise humaine qui est en train d’abrutir les adultes et même les tout-petits. Avec tous les professionnels dont regorge la RTS, les téléspectateurs ont parfois l’impression d’être devant une équipe de foot coachée par Domenech. Certaines télévisions sénégalaises ont, semble-t-il, fait le choix de s’assimiler à de véritables boîtes à musique, où la culture est toujours réduite à des conneries et enfantillages toujours associés à la danse et au chant. Le président poète n’a pas eu tort de parler d’émotion nègre. A propos de népotisme et de favoritisme, la différence entre Mbow et Wade, n’est pas des moindres. Pour le premier, c’est son choix, bien que regrettable, alors que pour le second, c’est sa nature. Suivez mon regard.
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr
http://mbayemomar.over-blog.net
Ceux qui en ont marre de l’omniprésence du président de la République sur la chaine publique peuvent déchanter. Ce n’est pas demain que le « Wade Tv Show » ou la diffusion abusive de l’image d’Abdoulaye Wade et de ses lieutenants, prendra fin. Ajoutez-y les portraits grand-formats de l’homme fort de Dakar dans les grandes artères de la capitale, la statue géante érigée sur l’un des flancs du volcan éteint aux Mamelles et en phase d’être inaugurée en décembre, symbole de la trinité sénégalaise et symbolisme d’un régime en décadence, sans mentionner l’accaparement permanent du journal télévisé de 20h, les flashs info et les pages « Spécial Wade », toutes les conditions sont réunies pour assimiler notre république à une monarchie de droit « wadien », avec une pollution sonore et visuelle liée à l’omniprésence de l’image du Prince. Bienvenue dans l’univers du « Wadoland », celui de Mame Abdoulaye, ou Abou, qui devrait se garder d’employer des termes « népotisme » et « mauvaise gestion » et « détournement » alors que ses lieutenants, sans vergogne, viennent de passer aux aveux, suite à une affaire de pots-de-vin, impliquant des responsables au plus haut sommet de l’Etat.
Méfiez-vous du troisième âge !
Soyez rassuré, Mame Abdoulaye, nous ne comptons pas élire Amadou Moctar Mbow en 2012, cette idée est loin de nous frôler l’esprit. Vous pouvez dormir tranquille, le critère d’âge le disqualifie déjà. Inutile donc de vous acharner sur sa personne. Malgré les mérites de M. Mbow, les Sénégalais ne sont pas prêts de commettre la même erreur qu’en 2000. Ils sont désormais assez sages pour se méfier des personnes du troisième âge. Abdoulaye Wade demeure le seul à penser, que l’Unesco, est assez bête pour garder à sa tête, pendant 22 ans, un président qui pratique le népotisme. A coup sûr, Mame Abdoulaye souhaiterait régner sur le Sénégal, aussi longtemps que Mbow est resté à l’Unesco. On voit à quel point çà lui fait mal de constater que le parti qu’il a créé en 1974, souffre d’un manque criard de cadres, capables de diriger des institutions comme la francophonie ou l’Unesco. C’est l’une des raisons pour lesquelles, à propos d’instabilité institutionnelle, notre pays a, depuis belle lurette, ravi la vedette à Israël, avec un remaniement ou réaménagement du gouvernement toutes les semaines, grâce à la sagesse de Mame Abdoulaye, dont les Sénégalais ont compris la manie, qui consiste à chasser une polémique par une autre polémique. A chaque fois que le débat politique essaie de prendre de la hauteur, avec les véritables questions qui intéressent la République, telles la corruption, les coupures intempestives de courant, l’éducation ou la recrudescence de la violence en Casamance, Mame Abdoulaye s’arrange toujours pour entraîner l’opinion dans des querelles de bas étage, par ses attaques personnelles, indignes d’un chef d’Etat. Même Farba Senghor a commencé à prendre de la hauteur !
Aïda Patra et la « casse » des tout-petits
Quels que soient les mérites de la Case des tout-petits, un exemple à saluer, la propagande ouverte dont la RTS est l’instigatrice, relève d’un mépris vis-à-vis du contribuable sénégalais à qui personne ne demande son avis sur les programmes de la chaîne qui, à tout-va, cherche à assimiler culture, diversion et divertissement. Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel devrait demander la cessation immédiate de la diffusion de ce spot qui n’a pas sa place sur le service public. Idem pour le « Patra Show », cette illustration parfaite de la bêtise humaine qui est en train d’abrutir les adultes et même les tout-petits. Avec tous les professionnels dont regorge la RTS, les téléspectateurs ont parfois l’impression d’être devant une équipe de foot coachée par Domenech. Certaines télévisions sénégalaises ont, semble-t-il, fait le choix de s’assimiler à de véritables boîtes à musique, où la culture est toujours réduite à des conneries et enfantillages toujours associés à la danse et au chant. Le président poète n’a pas eu tort de parler d’émotion nègre. A propos de népotisme et de favoritisme, la différence entre Mbow et Wade, n’est pas des moindres. Pour le premier, c’est son choix, bien que regrettable, alors que pour le second, c’est sa nature. Suivez mon regard.
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr
http://mbayemomar.over-blog.net