En convoquant abusivement la conjoncture mondiale difficile, souligne l’Afp, Me Wade fait semblant de se tromper de dates et de chiffres, parce que l’effondrement de l’économie nationale est antérieur à tous les facteurs exogènes, comme le prix du baril et la crise financière internationale. « En plus, il est curieux que l’adresse à la Nation ait fait l’impasse sur la chute spectaculaire du prix du baril qui, au 31 décembre 2008, était passé en dessous de 40 dollars. Au-delà des considérations vagues sur des lieux communs, les Sénégalais en attendent des retombées directes dans leur vie quotidienne, d’autant plus que les cours mondiaux des céréales ont baissé », constatent les « Progressistes ». Il Pour les camarades de Moustapha Niasse « si l’erreur est humaine, elle a plusieurs visages et noms qui ne se limitent pas à ceux d’un ex-ministre du Budget.
En l’occurrence, l’humilité commandait un gros plan sur Me Wade lui-même, principal responsable de l’anémie des finances publiques parasitées par des manquements, dont les prétendus dépassements budgétaires ». Ils estiment que le véritable problème c’est que non seulement Me Wade n’aime pas l’orthodoxie budgétaire, mais ses priorités n’ont rien à voir avec ceux du peuple sénégalais. « Il n’est donc pas étonnant que les dossiers tour à tour évoqués soient plombés par ce désordre et cette opacité. La baisse du prix de l’électricité distribuée par la SENELEC ne sera pas proportionnelle à celle des produits pétroliers parce que cette entreprise connaît une gestion nébuleuse et un déficit chronique dont le financement est imposé aux populations, aux entreprises et aux artisans », renseigne la même source.
Quant au monde rural, fait constater le bureau politique de l’Afp, il est à croire que sa gestion est imprégnée de la « persévérance diabolicum , quand on veut mettre sur le crédit d’une GOANA virtuelle 370.000 tonnes de riz et 726.037 tonnes d’arachide, chiffres dont la fiabilité est fort douteuse, du reste ». Il classe dans le même registre le plan REVA, « déjà conjugué au passé ce qui pouvait amener à espérer qu’une partie du cauchemar était dépassée ». Par ailleurs, le « prix dérisoire, 165 f le kilo, est passé sous silence. En plus, les grands dossiers des secteurs sociaux aussi stratégiques que l’éducation, l’emploi et la santé ne sont pas traités avec la profondeur et le sérieux requis. Par exemple, le problème de la santé au Sénégal ne se résume pas à l’assainissement de la gestion hospitalière », déclarent les camarades de Moustapha Niasse.
Et malgré la mise en garde, « Perseverare diabolicum » nous avons eu droit, soulignent les « Progressistes », à « un délire débordant, avec des cascades de projets loufoques, eu égard à la conjoncture connue et à l’attractivité quasi-nulle du Sénégal sous Me Wade : 400 entreprises annoncées pour les prochaines cinq années, vague sortie d’une vague de 10.000 voitures, sous le coup d’on ne sait quelle baguette magique, le plus grand « port de la côte Atlantique », après la fabrication au Sénégal d’avions gros porteurs et l’ouverture de l’Aéroport international Blaise Diagne qui a eu lieu depuis 2005 ! Sans parler de la centrale thermonucléaire qui est imminente, prévue quelque part dans le Sud, peut-être dans le Nord-Est ». Et au moment où nous contemplons notre corniche, « la plus belle d’Afrique », constatent-ils, les « routes de l’intérieur sont dans un état de délabrement avancé, freinant ainsi la valorisation des produits des régions périphériques et réduisant à néant les efforts titanesques des populations pour s’en sortir ».
Par ailleurs, en ce qui concerne les élections locales, l’Afp craint une manipulation de la part du régime, comme il l’avait fait en 2007. « Le tripatouillage scandaleux du Code électoral, avec la complexité d’une soi-disant Assemblée nationale, est un pas de plus vers la domestication de notre démocratie. Les aveux d’un expert membre de la mouvance présidentielle n’ont rien apporté, que l’opposition patriotique n’ait déjà dit, qu’il s’agisse du fichier piégé, de l’absence de biométrie, des bureaux fictifs ou des votes multiples. A bon droit, le Bureau politique de l’AFP a toujours parlé des cartes dites numérisées », lit-on dans le communiqué.
En conclusion, le message de Me Wade à la Nation, avancent les « Progressistes », a « confirmé l’impéritie, l’impuissance et l’échec multiforme d’un régime qui n’a plus qu’un souci essentiel : adapter ses choix fantasques, ses errements et ses réflexes dictatoriaux à l’ère du temps, pour tenter de gérer la colère du peuple et l’opinion internationale ».
En l’occurrence, l’humilité commandait un gros plan sur Me Wade lui-même, principal responsable de l’anémie des finances publiques parasitées par des manquements, dont les prétendus dépassements budgétaires ». Ils estiment que le véritable problème c’est que non seulement Me Wade n’aime pas l’orthodoxie budgétaire, mais ses priorités n’ont rien à voir avec ceux du peuple sénégalais. « Il n’est donc pas étonnant que les dossiers tour à tour évoqués soient plombés par ce désordre et cette opacité. La baisse du prix de l’électricité distribuée par la SENELEC ne sera pas proportionnelle à celle des produits pétroliers parce que cette entreprise connaît une gestion nébuleuse et un déficit chronique dont le financement est imposé aux populations, aux entreprises et aux artisans », renseigne la même source.
Quant au monde rural, fait constater le bureau politique de l’Afp, il est à croire que sa gestion est imprégnée de la « persévérance diabolicum , quand on veut mettre sur le crédit d’une GOANA virtuelle 370.000 tonnes de riz et 726.037 tonnes d’arachide, chiffres dont la fiabilité est fort douteuse, du reste ». Il classe dans le même registre le plan REVA, « déjà conjugué au passé ce qui pouvait amener à espérer qu’une partie du cauchemar était dépassée ». Par ailleurs, le « prix dérisoire, 165 f le kilo, est passé sous silence. En plus, les grands dossiers des secteurs sociaux aussi stratégiques que l’éducation, l’emploi et la santé ne sont pas traités avec la profondeur et le sérieux requis. Par exemple, le problème de la santé au Sénégal ne se résume pas à l’assainissement de la gestion hospitalière », déclarent les camarades de Moustapha Niasse.
Et malgré la mise en garde, « Perseverare diabolicum » nous avons eu droit, soulignent les « Progressistes », à « un délire débordant, avec des cascades de projets loufoques, eu égard à la conjoncture connue et à l’attractivité quasi-nulle du Sénégal sous Me Wade : 400 entreprises annoncées pour les prochaines cinq années, vague sortie d’une vague de 10.000 voitures, sous le coup d’on ne sait quelle baguette magique, le plus grand « port de la côte Atlantique », après la fabrication au Sénégal d’avions gros porteurs et l’ouverture de l’Aéroport international Blaise Diagne qui a eu lieu depuis 2005 ! Sans parler de la centrale thermonucléaire qui est imminente, prévue quelque part dans le Sud, peut-être dans le Nord-Est ». Et au moment où nous contemplons notre corniche, « la plus belle d’Afrique », constatent-ils, les « routes de l’intérieur sont dans un état de délabrement avancé, freinant ainsi la valorisation des produits des régions périphériques et réduisant à néant les efforts titanesques des populations pour s’en sortir ».
Par ailleurs, en ce qui concerne les élections locales, l’Afp craint une manipulation de la part du régime, comme il l’avait fait en 2007. « Le tripatouillage scandaleux du Code électoral, avec la complexité d’une soi-disant Assemblée nationale, est un pas de plus vers la domestication de notre démocratie. Les aveux d’un expert membre de la mouvance présidentielle n’ont rien apporté, que l’opposition patriotique n’ait déjà dit, qu’il s’agisse du fichier piégé, de l’absence de biométrie, des bureaux fictifs ou des votes multiples. A bon droit, le Bureau politique de l’AFP a toujours parlé des cartes dites numérisées », lit-on dans le communiqué.
En conclusion, le message de Me Wade à la Nation, avancent les « Progressistes », a « confirmé l’impéritie, l’impuissance et l’échec multiforme d’un régime qui n’a plus qu’un souci essentiel : adapter ses choix fantasques, ses errements et ses réflexes dictatoriaux à l’ère du temps, pour tenter de gérer la colère du peuple et l’opinion internationale ».