Madagascar n’abritera plus le prochain sommet de la Francophonie prévu en 2010. Il vient d’être suspendu par l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif). Cette décision a été prise par le Conseil permanent de la Francophonie (Cpf) qui s’était réuni, hier jeudi à Paris, lors de sa session extraordinaire. Le Cpf a conclu que l’ensemble du processus qui a conduit à un changement de pouvoir à Madagascar constitue «une rupture de l’ordre constitutionnel, donc de la démocratie».
Le Conseil permanent de la francophonie a tenu à rappeler les dispositions de la Déclaration de Bamako qui stipulent que «pour préserver la démocratie, la Francophonie condamne les coups d’État et toute autre prise de pouvoir par la violence, les armes ou quelque autre moyen illégal». Par conséquent, le Conseil permanent de la francophonie condamne la rupture de l’ordre constitutionnel et prononce «la suspension de Madagascar de la Francophonie conformément aux dispositions du chapitre V de la Déclaration de Bamako». Ceci entraîne l’application de l’ensemble des mesures déclinées au paragraphe 3 dudit chapitre, y compris la suspension de la coopération multilatérale francophone, à l’exception des programmes qui profitent directement aux populations civiles et de ceux qui peuvent contribuer au rétablissement de la démocratie.
Les membres du Cpf ont, cependant, tenu à réaffirmer la disponibilité de l’Organisation internationale de la francophonie qui va continuer à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel démocratique, et en particulier, «la tenue d’élections libres, fiables et transparentes, dans les délais les plus rapides».
En outre, le Conseil permanent de la francophonie invite Abdou Diouf, par ailleurs Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, et président du Cpf, à «maintenir un dialogue avec tous les acteurs politiques et sociaux malgaches ainsi qu’avec les partenaires internationaux», afin d’atteindre les objectifs qui ont été fixés. En attendant, le Cpf reste saisi de la question qui fera l’objet d’un examen approfondi lors de sa prochaine session ordinaire, le 24 avril prochain.
Stagiaire
Par Binta NDONG Le Quoridien
Le Conseil permanent de la francophonie a tenu à rappeler les dispositions de la Déclaration de Bamako qui stipulent que «pour préserver la démocratie, la Francophonie condamne les coups d’État et toute autre prise de pouvoir par la violence, les armes ou quelque autre moyen illégal». Par conséquent, le Conseil permanent de la francophonie condamne la rupture de l’ordre constitutionnel et prononce «la suspension de Madagascar de la Francophonie conformément aux dispositions du chapitre V de la Déclaration de Bamako». Ceci entraîne l’application de l’ensemble des mesures déclinées au paragraphe 3 dudit chapitre, y compris la suspension de la coopération multilatérale francophone, à l’exception des programmes qui profitent directement aux populations civiles et de ceux qui peuvent contribuer au rétablissement de la démocratie.
Les membres du Cpf ont, cependant, tenu à réaffirmer la disponibilité de l’Organisation internationale de la francophonie qui va continuer à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel démocratique, et en particulier, «la tenue d’élections libres, fiables et transparentes, dans les délais les plus rapides».
En outre, le Conseil permanent de la francophonie invite Abdou Diouf, par ailleurs Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, et président du Cpf, à «maintenir un dialogue avec tous les acteurs politiques et sociaux malgaches ainsi qu’avec les partenaires internationaux», afin d’atteindre les objectifs qui ont été fixés. En attendant, le Cpf reste saisi de la question qui fera l’objet d’un examen approfondi lors de sa prochaine session ordinaire, le 24 avril prochain.
Stagiaire
Par Binta NDONG Le Quoridien