La famille indignée par la légitime défense invoquée
Les premières explications livrées par son meurtrier présumé, qui s’est rendu mardi dernier à la police judiciaire des Hauts-de-Seine, ont indigné la famille. Mickaël, 27 ans, originaire de Fresnes (Val-de-Marne), a en effet invoqué la « légitime défense » pour justifier le coup de ciseaux. Une version que semblent contredire les images de la vidéosurveillance de la RATP et le témoignage d’un passager du bus. « Il a essayé de se faire passer pour une victime. C’est un peu trop ! Qu’il n’essaie pas de raconter n’importe quoi, c’est tout ce que je demande », indiquait hier, d’une voix lasse, le père d’Habibou, dans son appartement ouvert aux innombrables voisins et proches venus témoigner leur soutien. Bobakar, 26 ans, a recueilli des bribes de récits auprès des deux amis qui accompagnaient Habibou ce soir-là : « Tout est parti d’un regard. Ensuite, mon frère s’est embrouillé un peu avec ce Mickaël. Puis les choses se sont calmées, mais l’autre est revenu lui mettre la pression… » Comment la bagarre a-t-elle ensuite dégénéré jusqu’au coup de ciseaux, hors du champ de la caméra ? Bobakar n’a pas encore de réponse précise à cette question. Il ne sait qu’une chose : « C’était une crème, mon frère, il fallait vraiment le provoquer pour qu’il se bagarre. » Habibou, décrit par tous comme « travailleur », « calme », était manutentionnaire de nuit et habitait encore chez ses parents, avec ses frères et sœurs. Un jeune homme que les photos de famille montrent souriant et qui aimait, comme ceux de son âge, sortir le week-end avec des copains. C’est d’ailleurs en se rendant en boîte de nuit qu’il a croisé son agresseur. « Mais ce n’est pas parce qu’il est de Montreuil qu’il faut céder aux clichés. Il était super calme, jamais dans l’excès. Même l’alcool, c’était pas son truc », insiste Abdel, l’un de ses amis. « C’était un jeune exemplaire », lâche Tarik, habitant du quartier.
VIA BITIMREW
Les premières explications livrées par son meurtrier présumé, qui s’est rendu mardi dernier à la police judiciaire des Hauts-de-Seine, ont indigné la famille. Mickaël, 27 ans, originaire de Fresnes (Val-de-Marne), a en effet invoqué la « légitime défense » pour justifier le coup de ciseaux. Une version que semblent contredire les images de la vidéosurveillance de la RATP et le témoignage d’un passager du bus. « Il a essayé de se faire passer pour une victime. C’est un peu trop ! Qu’il n’essaie pas de raconter n’importe quoi, c’est tout ce que je demande », indiquait hier, d’une voix lasse, le père d’Habibou, dans son appartement ouvert aux innombrables voisins et proches venus témoigner leur soutien. Bobakar, 26 ans, a recueilli des bribes de récits auprès des deux amis qui accompagnaient Habibou ce soir-là : « Tout est parti d’un regard. Ensuite, mon frère s’est embrouillé un peu avec ce Mickaël. Puis les choses se sont calmées, mais l’autre est revenu lui mettre la pression… » Comment la bagarre a-t-elle ensuite dégénéré jusqu’au coup de ciseaux, hors du champ de la caméra ? Bobakar n’a pas encore de réponse précise à cette question. Il ne sait qu’une chose : « C’était une crème, mon frère, il fallait vraiment le provoquer pour qu’il se bagarre. » Habibou, décrit par tous comme « travailleur », « calme », était manutentionnaire de nuit et habitait encore chez ses parents, avec ses frères et sœurs. Un jeune homme que les photos de famille montrent souriant et qui aimait, comme ceux de son âge, sortir le week-end avec des copains. C’est d’ailleurs en se rendant en boîte de nuit qu’il a croisé son agresseur. « Mais ce n’est pas parce qu’il est de Montreuil qu’il faut céder aux clichés. Il était super calme, jamais dans l’excès. Même l’alcool, c’était pas son truc », insiste Abdel, l’un de ses amis. « C’était un jeune exemplaire », lâche Tarik, habitant du quartier.
VIA BITIMREW