C’est le journal «Le Quotidien» qui a été le premier a donné cette information avec beaucoup de réserves d’ailleurs. «Serigne Fallilou Mbacké, le défunt Khalife des mourides, serait apparu sur une des scènes immortalisées dans son mausolée par la chanteuse Viviane Ndour, rebaptisée Mame Diarra. La chanteuse, accompagnée de son époux et ses deux filles, est entrée dans le mausolée de Serigne Fallou, le jour du Magal à 5 heures du matin, pour y faire des prières » avons-nous lu dans les colonnes de ce journal.
1- Prenez la peine de bien regarder la photo. En haut à droite, on voit des rayons solaires qui passent par des ouvertures et qui éclairent l’intérieur du bâtiment. D’où viennent ces rayons solaires à 5heures du matin ?
2- Epiant la photo, on voit des tâches blanches sur les habits du marabout. Ces tâches montrent qu’il s’agit d’une photo du marabout qui date de longtemps et qui s’est abimée.
3- Sur l’épaule droite du marabout, on voit que ces tâches se sont débordées jusqu’à dépasser l’épaule gauche. Ceci n’est possible que sur une photo. Si c’était du réel, ces tâches ne dépasseraient pas l’épaule et on verrait ésaiment la rondeur de l’épaule.
4- On voit ces mêmes tâches sur la bouche.
5- Du côté droit, vers le haut, la corde qui contient l’amulette est également abîmée. Cela confirme qu’il s’agit bel et bien d’une photo et non d’une image réelle.
6- Quelle est la femme au monde qui a le courage de prendre à 5heures du matin, en photo une personne qui a disparu depuis plus de 20 ans ? Viviane Chidid ose-t-elle, seule sortir la nuit de chez elle pour se rendre à Thiossane ? Il faut avoir du courage pour affronter ce miracle. Nous savons qu’elle est courageuse mais pas jusqu’à prendre en photo Serigne Fallou qui fait irruption devant elle à 5heures du matin. D’où est ce qu’elle a tiré sa lucidité ?
7- Comment Viviane Chidid peut-elle se retrouver toute seule dans le mausolée de Serigne Fallou Mbacké ? Personne ne lui accordera ce privilège du fait de la grande affluence sur ces lieux le jour de l’événement. Le jour du magal, des milliers de fidéles prennent d’assaut ce mausolée. Comment un tel fait peut-il se produire sans témoin oculaire sur les lieux ?
8- Pourquoi elle est entrée seule dans le mausolée, sans être accompagnée de ses enfants et son époux ? Les-a-t-elle demandés de l’attendre dehors ?
9- Qu’est ce que le marabout lui a dit ?
10- Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Mais Viviane devra répondre à certaines questions d’abord pour pouvoir davantage convaincre les plus sceptiques.
Bitimrew.net
1- Prenez la peine de bien regarder la photo. En haut à droite, on voit des rayons solaires qui passent par des ouvertures et qui éclairent l’intérieur du bâtiment. D’où viennent ces rayons solaires à 5heures du matin ?
2- Epiant la photo, on voit des tâches blanches sur les habits du marabout. Ces tâches montrent qu’il s’agit d’une photo du marabout qui date de longtemps et qui s’est abimée.
3- Sur l’épaule droite du marabout, on voit que ces tâches se sont débordées jusqu’à dépasser l’épaule gauche. Ceci n’est possible que sur une photo. Si c’était du réel, ces tâches ne dépasseraient pas l’épaule et on verrait ésaiment la rondeur de l’épaule.
4- On voit ces mêmes tâches sur la bouche.
5- Du côté droit, vers le haut, la corde qui contient l’amulette est également abîmée. Cela confirme qu’il s’agit bel et bien d’une photo et non d’une image réelle.
6- Quelle est la femme au monde qui a le courage de prendre à 5heures du matin, en photo une personne qui a disparu depuis plus de 20 ans ? Viviane Chidid ose-t-elle, seule sortir la nuit de chez elle pour se rendre à Thiossane ? Il faut avoir du courage pour affronter ce miracle. Nous savons qu’elle est courageuse mais pas jusqu’à prendre en photo Serigne Fallou qui fait irruption devant elle à 5heures du matin. D’où est ce qu’elle a tiré sa lucidité ?
7- Comment Viviane Chidid peut-elle se retrouver toute seule dans le mausolée de Serigne Fallou Mbacké ? Personne ne lui accordera ce privilège du fait de la grande affluence sur ces lieux le jour de l’événement. Le jour du magal, des milliers de fidéles prennent d’assaut ce mausolée. Comment un tel fait peut-il se produire sans témoin oculaire sur les lieux ?
8- Pourquoi elle est entrée seule dans le mausolée, sans être accompagnée de ses enfants et son époux ? Les-a-t-elle demandés de l’attendre dehors ?
9- Qu’est ce que le marabout lui a dit ?
10- Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Mais Viviane devra répondre à certaines questions d’abord pour pouvoir davantage convaincre les plus sceptiques.
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APPARITION DE SERIGNE FALLOU SUR L’IPHONE D’UNE STAR : MIRACLE OU INTOX ?
Depuis quelques jours l’histoire de l’apparition du second Calife du Mouridisme sur l’Iphone d’une star du showbiz suscite des interrogations et un certain émoi au Sénégal. La star en question, dans une conférence de presse tenue le 31 janvier 2011 en compagnie de son mari, a présenté ladite photo à la presse et décrit les circonstances de ce « miracle ». Lors du dernier Magal de Touba, alors que, accompagnée de ses deux enfants et de son mari, elle prenait des photos avec son Iphone dans le mausolée de Cheikh Mouhamadou Fadl afin d’immortaliser l’endroit et l’instant, la photo de ce dernier est apparue sur ladite photo. Toujours selon elle, c’est quelques jours plus tard, qu’elle et une de ses amies qui voulait visualiser les photos prises à Touba se sont rendues compte du « miracle » en voyant apparaître la photo sur l’écran de son appareil.
En essayant de tirer les leçons morales de ce « prodige », le mari de la star en question déclara : « Je ne me suis jamais prononcé sur les tenues que porte ma femme lors de ses prestations, même si cela a toujours eu à alimenter les pages de la presse people », avant de souligner que sa femme est une artiste et qu’elle devait se comporter comme telle.
Avec l’effet de « surprise » qu’avait provoqué la découverte de la photo, ladite star, accompagnée des siens, était allé rapporté la photo au calife de Serigne Fallou, afin d’être mieux édifiée sur cette étrange « apparition ». Elle rapporta ainsi ses propos : « Le calife nous a sagement instruit de ne pas avoir la grosse tête, d’être mesurés, mais surtout de procéder à une large publication de cette photo et de la partager avec tout le monde. Il m’a demandé de poursuivre mon travail sans trop de pression et de prendre cette apparition comme des bienfaits qui viennent renforcer ma foi, ma croyance »…
Face à ce nouveau fait divers qui divise aussi bien les mourides que les non mourides, ceux qui accordent du crédit à l’apparition « miraculeuse » et ceux qui l’interprètent comme une simple campagne d’intoxication, et en attendant les conclusions de l’huissier de justice commis sur cette affaire, la Commission Scientifique Majalis s'est senti au moins le devoir de rendre publique une photo existante de Cheikh Mouhamadou Fadl (et que beaucoup de mourides connaissent) et de la confronter avec la photo « miraculeuse » dont la ressemblance lui semble plus que troublante.
En effet, comment expliquer que Serigne Falilou Mbacké soit « apparu » avec exactement la même photo prise lors de l’inauguration de la Mosquée de Touba en 1963 devant le mausolée de Cheikh A. Bamba, avec l’ensemble des détails concordants (habillement, motifs des grille etc.) ? Si seulement il s’était agi d’une image inédite du second Calife, avec l’arrière-plan de son actuel mausolée, cela n’aurait-il pas été plus vraisemblable ? Bien que dans l’impossibilité pratique de réfuter radicalement le miracle (Serigne Falilou en ayant fait infiniment plus), la Commission Scientifique exprime son considérable scepticisme envers l’authenticité du « miracle » rapporté, et penche plutôt pour l’hypothèse d’une erreur technique, d’un gag ou d’une campagne d’intoxication (mais Dieu le sait mieux).
Par ailleurs, il conviendrait également de réfuter la teneur des propos attribués lors de la conférence de presse à S. Abo Mbacké, le Calife de Cheikh Mouhamadou Fadl, (puisse le Seigneur lui accorder longue vie) qui tendrait à conforter la star dans sa fonction, lorsqu’elle dit par exemple : « S. Abo m’a demandé de poursuivre mon travail sans trop de pression et de prendre cette apparition comme des bienfaits qui viennent renforcer ma foi, ma croyance. » Ceci dans la mesure où l’on peut retrouver dans un article du Quotidien du 28 janvier 2011 la reproduction des recommandations générales que celui-ci lui a données : « Après avoir écouté [son mari], Serigne Abo Mbacké par l’intermédiaire de El hadji Ndiaye Ndindy a conseillé à la diva de revoir son comportement, mais aussi ses faits et gestes. »
Pourquoi ne pas avoir rendu fidèlement tous les propos du Calife ?
En définitive, et au-delà de ce genre de polémiques, le plus important n’est-il pas pour une musulmane et une disciple mouride de persévérer de toutes ses forces à obéir aux ordres de Dieu, aux enseignements du Prophète Muhammad et aux recommandations du Serviteur du Prophète envers ses disciples qui doivent éviter l’indécence, les pratiques blâmables (comme la musique profane), les paroles frisant l’inconvenance ou l’impudeur, la mixité avec les hommes, les tenues dites "sexy", en un mot toutes ces tares que dénonce l’Islam et auxquelles s’adonnent un grand nombre de nos stars ? Ceci, avec ou sans miracle ? Car, encore une fois, le premier miracle de Cheikh A. Bamba, au-delà des prodiges manifestes qui marquèrent son existence bénite, ce sont ses écrits, comme il l’a affirmé (« Karâmatî Khattu yadî »). Et que recommandent ces écrits sinon le respect des principes sacrés Dieu, les règles de la moralité et de la décence ? Doit-on attendre de recevoir un miracle pour changer de "comportement" et se conformer à ce qu'on sait être la vérité immuable ?
Qu’en est-il réellement ? Miracle ou intox ?
Seul l’avenir nous édifiera (si ce n'est déjà fait).
Depuis quelques jours l’histoire de l’apparition du second Calife du Mouridisme sur l’Iphone d’une star du showbiz suscite des interrogations et un certain émoi au Sénégal. La star en question, dans une conférence de presse tenue le 31 janvier 2011 en compagnie de son mari, a présenté ladite photo à la presse et décrit les circonstances de ce « miracle ». Lors du dernier Magal de Touba, alors que, accompagnée de ses deux enfants et de son mari, elle prenait des photos avec son Iphone dans le mausolée de Cheikh Mouhamadou Fadl afin d’immortaliser l’endroit et l’instant, la photo de ce dernier est apparue sur ladite photo. Toujours selon elle, c’est quelques jours plus tard, qu’elle et une de ses amies qui voulait visualiser les photos prises à Touba se sont rendues compte du « miracle » en voyant apparaître la photo sur l’écran de son appareil.
En essayant de tirer les leçons morales de ce « prodige », le mari de la star en question déclara : « Je ne me suis jamais prononcé sur les tenues que porte ma femme lors de ses prestations, même si cela a toujours eu à alimenter les pages de la presse people », avant de souligner que sa femme est une artiste et qu’elle devait se comporter comme telle.
Avec l’effet de « surprise » qu’avait provoqué la découverte de la photo, ladite star, accompagnée des siens, était allé rapporté la photo au calife de Serigne Fallou, afin d’être mieux édifiée sur cette étrange « apparition ». Elle rapporta ainsi ses propos : « Le calife nous a sagement instruit de ne pas avoir la grosse tête, d’être mesurés, mais surtout de procéder à une large publication de cette photo et de la partager avec tout le monde. Il m’a demandé de poursuivre mon travail sans trop de pression et de prendre cette apparition comme des bienfaits qui viennent renforcer ma foi, ma croyance »…
Face à ce nouveau fait divers qui divise aussi bien les mourides que les non mourides, ceux qui accordent du crédit à l’apparition « miraculeuse » et ceux qui l’interprètent comme une simple campagne d’intoxication, et en attendant les conclusions de l’huissier de justice commis sur cette affaire, la Commission Scientifique Majalis s'est senti au moins le devoir de rendre publique une photo existante de Cheikh Mouhamadou Fadl (et que beaucoup de mourides connaissent) et de la confronter avec la photo « miraculeuse » dont la ressemblance lui semble plus que troublante.
En effet, comment expliquer que Serigne Falilou Mbacké soit « apparu » avec exactement la même photo prise lors de l’inauguration de la Mosquée de Touba en 1963 devant le mausolée de Cheikh A. Bamba, avec l’ensemble des détails concordants (habillement, motifs des grille etc.) ? Si seulement il s’était agi d’une image inédite du second Calife, avec l’arrière-plan de son actuel mausolée, cela n’aurait-il pas été plus vraisemblable ? Bien que dans l’impossibilité pratique de réfuter radicalement le miracle (Serigne Falilou en ayant fait infiniment plus), la Commission Scientifique exprime son considérable scepticisme envers l’authenticité du « miracle » rapporté, et penche plutôt pour l’hypothèse d’une erreur technique, d’un gag ou d’une campagne d’intoxication (mais Dieu le sait mieux).
Par ailleurs, il conviendrait également de réfuter la teneur des propos attribués lors de la conférence de presse à S. Abo Mbacké, le Calife de Cheikh Mouhamadou Fadl, (puisse le Seigneur lui accorder longue vie) qui tendrait à conforter la star dans sa fonction, lorsqu’elle dit par exemple : « S. Abo m’a demandé de poursuivre mon travail sans trop de pression et de prendre cette apparition comme des bienfaits qui viennent renforcer ma foi, ma croyance. » Ceci dans la mesure où l’on peut retrouver dans un article du Quotidien du 28 janvier 2011 la reproduction des recommandations générales que celui-ci lui a données : « Après avoir écouté [son mari], Serigne Abo Mbacké par l’intermédiaire de El hadji Ndiaye Ndindy a conseillé à la diva de revoir son comportement, mais aussi ses faits et gestes. »
Pourquoi ne pas avoir rendu fidèlement tous les propos du Calife ?
En définitive, et au-delà de ce genre de polémiques, le plus important n’est-il pas pour une musulmane et une disciple mouride de persévérer de toutes ses forces à obéir aux ordres de Dieu, aux enseignements du Prophète Muhammad et aux recommandations du Serviteur du Prophète envers ses disciples qui doivent éviter l’indécence, les pratiques blâmables (comme la musique profane), les paroles frisant l’inconvenance ou l’impudeur, la mixité avec les hommes, les tenues dites "sexy", en un mot toutes ces tares que dénonce l’Islam et auxquelles s’adonnent un grand nombre de nos stars ? Ceci, avec ou sans miracle ? Car, encore une fois, le premier miracle de Cheikh A. Bamba, au-delà des prodiges manifestes qui marquèrent son existence bénite, ce sont ses écrits, comme il l’a affirmé (« Karâmatî Khattu yadî »). Et que recommandent ces écrits sinon le respect des principes sacrés Dieu, les règles de la moralité et de la décence ? Doit-on attendre de recevoir un miracle pour changer de "comportement" et se conformer à ce qu'on sait être la vérité immuable ?
Qu’en est-il réellement ? Miracle ou intox ?
Seul l’avenir nous édifiera (si ce n'est déjà fait).