La sentinelle : Qui êtes-vous Mada Bâ ?
Mada Ba : Je m’appelle Mada Ba, artiste-chanteuse, talibé de Serigne Bamba, qui aime et apprécie tout le monde. Qui salue aimablement « la sentinelle » (rires) avec respect.
L.S : Pourquoi êtes-vous aujourd’hui à Mont-Rolland ?
M.B : C’est pour la première fois que je viens dans ces parages, c’est un lieu que je viens de découvrir, et même cette radio communautaire sur les ondes de la quelle je m’entretien avec vous. Il est bien conseillé : que dans la vie il faut toujours essayer de faire du bien, quelles que soient les conditions ? Bonnes ou mauvaises. C’est Simon Yugus, un frère, un ami qui m’avait proposé de venir à Mont-Rolland pour participer et apporter ma contribution cette fête, qui le cinquième anniversaire de leur radio communautaire. Du fait que cela ne me coûte rien ; je suis venue pour faire honneur à mon frère et ami Simon Yugus. Nous sommes tous des parents, et n’ignorons point que nous provenons tous de la même source.
LS : Combien d’albums avez-vous présentés au public depuis que vous faites de la musique ?
M.B : J’ai fait trois albums. La durée quelque part n’a pas d’importance, mais dans toute chose, c’est la constance qui compte et savoir maîtriser ce que l’on fait ; est meilleur que toute chose moissonnée et qui n’a aucune valeur. Ce qui compte c’est la qualité. Que ceux qui écoutent apprécient bien les paroles que dégagent la chanson, e c’est cela ma philosophie et mon principe. C’est à cause de cela que je ne précipite rien. La musique c’est une affaire d’esprit, de réflexion, de sens, mais pas de corrida. Un être humain doit accepter les critiques pour pouvoir avancer et marquer sa propre empreinte.
L.S : Quels sont les groupes dans lesquels vous avez eu à jouer ?
M.B : J’ai joué dans trois groupes. En 1989, j’ai joué avec Ouza, en 1993 au Lemzo-diamono, de 1995 à 2003 au super diamono.
L .S : Que faites-vous actuellement ?
M.B : Actuellement j’ai démystifiée les groupes, je suis en train de préparer des choses que les Sénégalais découvriront bientôt, car c’est petit à petit que l’oiseau fait son nid. Je suis adepte du solide, et j’évite toujours l’éphémère qui a une très courte durée de vie. Le jour où ma cuisson sera prête, tous les sénégalais se régaleront.
Vous parlez le wolof des profondeurs en tant que peulh, qui vous a appris à parler la langue de "Koch Barma" aussi bien que les autres ?
Ma maman est wolof, c’est mon père qui est peulh, et au fur et à mesure qu’on consomme le "thiebou djeune" les mots vous restent facilement dans l’esprit. La maman c’est la mamelle, elle joue un grand rôle dans l’esprit de son enfant.
africanglobalnews.info
Mada Ba : Je m’appelle Mada Ba, artiste-chanteuse, talibé de Serigne Bamba, qui aime et apprécie tout le monde. Qui salue aimablement « la sentinelle » (rires) avec respect.
L.S : Pourquoi êtes-vous aujourd’hui à Mont-Rolland ?
M.B : C’est pour la première fois que je viens dans ces parages, c’est un lieu que je viens de découvrir, et même cette radio communautaire sur les ondes de la quelle je m’entretien avec vous. Il est bien conseillé : que dans la vie il faut toujours essayer de faire du bien, quelles que soient les conditions ? Bonnes ou mauvaises. C’est Simon Yugus, un frère, un ami qui m’avait proposé de venir à Mont-Rolland pour participer et apporter ma contribution cette fête, qui le cinquième anniversaire de leur radio communautaire. Du fait que cela ne me coûte rien ; je suis venue pour faire honneur à mon frère et ami Simon Yugus. Nous sommes tous des parents, et n’ignorons point que nous provenons tous de la même source.
LS : Combien d’albums avez-vous présentés au public depuis que vous faites de la musique ?
M.B : J’ai fait trois albums. La durée quelque part n’a pas d’importance, mais dans toute chose, c’est la constance qui compte et savoir maîtriser ce que l’on fait ; est meilleur que toute chose moissonnée et qui n’a aucune valeur. Ce qui compte c’est la qualité. Que ceux qui écoutent apprécient bien les paroles que dégagent la chanson, e c’est cela ma philosophie et mon principe. C’est à cause de cela que je ne précipite rien. La musique c’est une affaire d’esprit, de réflexion, de sens, mais pas de corrida. Un être humain doit accepter les critiques pour pouvoir avancer et marquer sa propre empreinte.
L.S : Quels sont les groupes dans lesquels vous avez eu à jouer ?
M.B : J’ai joué dans trois groupes. En 1989, j’ai joué avec Ouza, en 1993 au Lemzo-diamono, de 1995 à 2003 au super diamono.
L .S : Que faites-vous actuellement ?
M.B : Actuellement j’ai démystifiée les groupes, je suis en train de préparer des choses que les Sénégalais découvriront bientôt, car c’est petit à petit que l’oiseau fait son nid. Je suis adepte du solide, et j’évite toujours l’éphémère qui a une très courte durée de vie. Le jour où ma cuisson sera prête, tous les sénégalais se régaleront.
Vous parlez le wolof des profondeurs en tant que peulh, qui vous a appris à parler la langue de "Koch Barma" aussi bien que les autres ?
Ma maman est wolof, c’est mon père qui est peulh, et au fur et à mesure qu’on consomme le "thiebou djeune" les mots vous restent facilement dans l’esprit. La maman c’est la mamelle, elle joue un grand rôle dans l’esprit de son enfant.
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