THIÈS - Lors d’un grand meeting qui a rassemblé, avant-hier, au stade Lat-Dior, les leaders thiessois de Bennoo Siggil Senegaal, l'ancien N°2 du Jëf-jël a plaidé pour une candidature unique de ladite coalition. «Au niveau de Bennoo, il faut qu’on puisse effectivement réussir aujourd’hui à mettre en place et à nous entendre autour de la candidature unique de l’opposition. C’est une question extrêmement difficile», déclare-t-il. Et M. Tine de souligner : «Ce n’est pas parce qu'une équipe de football a énormément de bons joueurs qu’il doit être impossible de faire le classement. Comme le Real de Madrid qui a d’excellents joueurs avec l’obligation qui pèse sur ces derniers de remporter, non seulement le championnat espagnol, mais, aussi celui européen. C’est ainsi qu’aujourd’hui, la réussite demeure l’obligation qui pèse sur nous autres, également. Tout le Sénégal reconnaît que n’importe lequel d’entre nous est présidentiable. On ne peut pas avoir cette chance-là et ne pas nous entendre pour sortir les Sénégalais de cette galère».
L’objectif, aujourd’hui, pour le leader de l’Adp, «c’est de créer un rapport de forces qui soit favorable, d’aller à la rencontre des populations qui ont besoin d’être sensibilisées», d’autant qu’il trouve qu’ «il y a une responsabilité citoyenne qui pèse sur l’ensemble des Sénégalais». Cette question ne saurait être ignorée dans la mesure où, indique-t-il, «lorsqu’il s’est agi de construire le Monument de la renaissance africaine, prétendument, on a pris des terres de l’aéroport qui auraient pu servir à reloger ceux qui vivent dans les inondations. On ne l’a pas fait. On a plutôt cherché à enrichir un homme. Et lorsqu’il s’est agi d’inaugurer ce Monument, ce sont ces Sénégalais qui sont dans les inondations qui sont allés applaudir. Il faut qu’on puisse leur parler, pour que tout un chacun comprenne que, dans ce pays à sauver, chacun doit assumer sa responsabilité individuelle et citoyenne».
«Notre parti va déclencher le compte à rebours pour faire partir Wade»
Le Sénégal est, pour Moussa Tine, «un pays parsemé de scandales à coût de milliards, où on ne peut pas donner de l’électricité à suffisance aux populations ni subventionner les prix des denrées de première nécessité, encore moins donner aux populations du carburant à suffisance, sans parler de la mort de la fonction enseignante.
Toutes choses qui font que M. Tine se veut très clair : «Nous ne pouvons plus avoir de compromis. Lorsqu’on ne peut plus donner des soins adéquats aux Sénégalais, faire une année scolaire normale, assurer la dépense quotidienne, lorsque beaucoup de nos concitoyens se limitent à deux, voire un repas par jour, la question est devenue dramatique et nous interpelle tous. Notre parti va déclencher le compte à rebours pour faire partir Wade».
Sur l’irrecevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade, le chef de file de l'Adp de mettre au défi quiconque (spécialistes, experts politiques) de prouver que l’article 104 de la Constitution peut être interprété autrement que par une impossibilité de Me Wade de se représenter en 2012». Avant de préciser : «Notre bataille n’est pas contre Wade. On se bat pour le respect des principes démocratiques. Nous ne pouvons pas par exemple accepter ce qu’on appelle la dévolution monarchique». À l'en croire, «Karim Wade peut, s’il veut poursuivre l’œuvre de son père, se présenter. Seulement, la Constitution le lui interdit, s’il a une double nationalité (Sénégal/France). Mais, en tous les cas, nous croyons à l’égalité de tous les citoyens. Peu importe, s’il ne parle pas Wolof et n’a pas la même intelligence sociale et sociétale que nous. Mais, il a le droit de tenter sa chance».
Moussa Tine n’a pas manqué de s’attarder sur l’acharnement dont fait l’objet le président de Jean-Lefebvre Sénégal. Selon lui, il est temps que justice soit rendue à Bara Tall.
Tidiane CAMARA (Correspondant)
L’objectif, aujourd’hui, pour le leader de l’Adp, «c’est de créer un rapport de forces qui soit favorable, d’aller à la rencontre des populations qui ont besoin d’être sensibilisées», d’autant qu’il trouve qu’ «il y a une responsabilité citoyenne qui pèse sur l’ensemble des Sénégalais». Cette question ne saurait être ignorée dans la mesure où, indique-t-il, «lorsqu’il s’est agi de construire le Monument de la renaissance africaine, prétendument, on a pris des terres de l’aéroport qui auraient pu servir à reloger ceux qui vivent dans les inondations. On ne l’a pas fait. On a plutôt cherché à enrichir un homme. Et lorsqu’il s’est agi d’inaugurer ce Monument, ce sont ces Sénégalais qui sont dans les inondations qui sont allés applaudir. Il faut qu’on puisse leur parler, pour que tout un chacun comprenne que, dans ce pays à sauver, chacun doit assumer sa responsabilité individuelle et citoyenne».
«Notre parti va déclencher le compte à rebours pour faire partir Wade»
Le Sénégal est, pour Moussa Tine, «un pays parsemé de scandales à coût de milliards, où on ne peut pas donner de l’électricité à suffisance aux populations ni subventionner les prix des denrées de première nécessité, encore moins donner aux populations du carburant à suffisance, sans parler de la mort de la fonction enseignante.
Toutes choses qui font que M. Tine se veut très clair : «Nous ne pouvons plus avoir de compromis. Lorsqu’on ne peut plus donner des soins adéquats aux Sénégalais, faire une année scolaire normale, assurer la dépense quotidienne, lorsque beaucoup de nos concitoyens se limitent à deux, voire un repas par jour, la question est devenue dramatique et nous interpelle tous. Notre parti va déclencher le compte à rebours pour faire partir Wade».
Sur l’irrecevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade, le chef de file de l'Adp de mettre au défi quiconque (spécialistes, experts politiques) de prouver que l’article 104 de la Constitution peut être interprété autrement que par une impossibilité de Me Wade de se représenter en 2012». Avant de préciser : «Notre bataille n’est pas contre Wade. On se bat pour le respect des principes démocratiques. Nous ne pouvons pas par exemple accepter ce qu’on appelle la dévolution monarchique». À l'en croire, «Karim Wade peut, s’il veut poursuivre l’œuvre de son père, se présenter. Seulement, la Constitution le lui interdit, s’il a une double nationalité (Sénégal/France). Mais, en tous les cas, nous croyons à l’égalité de tous les citoyens. Peu importe, s’il ne parle pas Wolof et n’a pas la même intelligence sociale et sociétale que nous. Mais, il a le droit de tenter sa chance».
Moussa Tine n’a pas manqué de s’attarder sur l’acharnement dont fait l’objet le président de Jean-Lefebvre Sénégal. Selon lui, il est temps que justice soit rendue à Bara Tall.
Tidiane CAMARA (Correspondant)