Initiative pour le départ d'Idrissa Seck en 2010 (Idi 2010). Tel est le nom du mouvement que compte lancer El hadj Malick Mbaye, président de Conscience citoyenne/Gëm sa Bopp, par ailleurs conseiller à la municipalité de Thiès. Face à la presse hier, Malick Mbaye est largement revenu sur la gestion de la mairie de la ville qui, dit-il, «est rythmée de clivages claniques, des combats d'intérêts bassement matériels, et plus grave, de plaintes et contre plaintes entre conseillers». Et si l'on en croit El hadji Malick Mbaye, le seul responsable de toute cette situation se nomme Idrissa Seck que les Thiessois ont élu maire en 2002 et qui a été réélu en 2010 avec une grande majorité. Seulement, laisse entendre le président du mouvement Conscience citoyenne, Idrissa Seck a failli à sa mission en faisant preuve d'un «absentéisme doublé d'un mépris à l'endroit de ceux qui l'ont pourtant choisi». «Alors qu'il était en conflit avec le pouvoir central, les populations de sa localité lui ont toujours manifesté leur soutien. Et aujour d'hui, ce qui est regrettable, c'est cet absentéisme et le mépris total qu'il affiche à leur endroit», a déploré El hadji Malick Mbaye. Pour le président de Conscience citoyenne, il est clair que la municipalité ne fonctionne pas, «si on sait, dit-il, que la gestion d'une collectivité locale doit être un acte quotidien».
Ce qu'il y a lieu de savoir, d'après Malick Mbaye, «c'est qu'en de pareilles circonstances, la faute ne doit pas incomber au premier adjoint au maire, mais plutôt au maire titulaire». «Ce n'est pas un problème de personne, mais nous nous basons sur le principe. Yankhoba Diattara n'est en rien responsable de la gestion municipale. Ce que nous voulons, c'est que le maire titulaire soit présent. Qu'il réponde de ce qui se déroule au sein de la municipalité, a encore martelé El hadji Malick Mbaye. Qui poursuit : «L'engagement de mon mouvement est d'autant plus urgent que la chose politique est plus individuelle que collective. Étant donné qu'il est des moments historiques où l'abstention ou la non-action sont constitutives du délit de culpabilité par omission.»
Ainsi, Malick Mbaye et son mouvement offrent deux possibilités à Idrissa Seck. «D'abord que le maire Idrissa Seck reprenne la gestion quotidienne de la municipalité et par conséquent qu'il assume la responsabilité qu'il avait prise devant les Thiessois ou, à défaut, qu'il démissionne officiellement de ses charges de maire de la ville et laisse le libre choix au Conseil municipal d'élire une autre personne pour diriger l'institution», détaille le président de Conscience citoyenne. Sur ce fait, avertit-il, «nous accordons à Idrissa Seck un délai de réflexion de 45 jours pour se décider. Au-delà du 15 août, si les choses restent en l'état, nous lancerons le mouvement Idi 2010 au Initiatives pour le départ d'Idy en 2010. D'ailleurs, nous allons lui envoyer une correspondance».
Ramatoulaye SARR
Source Walf Grand Place
Ce qu'il y a lieu de savoir, d'après Malick Mbaye, «c'est qu'en de pareilles circonstances, la faute ne doit pas incomber au premier adjoint au maire, mais plutôt au maire titulaire». «Ce n'est pas un problème de personne, mais nous nous basons sur le principe. Yankhoba Diattara n'est en rien responsable de la gestion municipale. Ce que nous voulons, c'est que le maire titulaire soit présent. Qu'il réponde de ce qui se déroule au sein de la municipalité, a encore martelé El hadji Malick Mbaye. Qui poursuit : «L'engagement de mon mouvement est d'autant plus urgent que la chose politique est plus individuelle que collective. Étant donné qu'il est des moments historiques où l'abstention ou la non-action sont constitutives du délit de culpabilité par omission.»
Ainsi, Malick Mbaye et son mouvement offrent deux possibilités à Idrissa Seck. «D'abord que le maire Idrissa Seck reprenne la gestion quotidienne de la municipalité et par conséquent qu'il assume la responsabilité qu'il avait prise devant les Thiessois ou, à défaut, qu'il démissionne officiellement de ses charges de maire de la ville et laisse le libre choix au Conseil municipal d'élire une autre personne pour diriger l'institution», détaille le président de Conscience citoyenne. Sur ce fait, avertit-il, «nous accordons à Idrissa Seck un délai de réflexion de 45 jours pour se décider. Au-delà du 15 août, si les choses restent en l'état, nous lancerons le mouvement Idi 2010 au Initiatives pour le départ d'Idy en 2010. D'ailleurs, nous allons lui envoyer une correspondance».
Ramatoulaye SARR
Source Walf Grand Place