C'est dans une grande maison sise sur l'avenue Diallo Pith du populeux Thiaroye que nous débar quons, hier un peu après 20 h. Dans cet immeuble, on pleure la mort d'une jeune dame fauchée à la fleur de l'âge. À 30 ans, Mame Coumba Guèye, émigrée en Italie où elle est décédée, laisse derrière elle un bébé de 1 mois et deux filles âgées respectivement de 10 et 9 ans. Mais aussi un époux qui devra faire face à la colère de sa belle-famille qui l'accuse d'être un «mari violent qui passait tout son temps à battre sa femme.»
Dans les salons comme dans les chambres, c'est le deuil. L'angoisse se lit sur les visages. Meurtris, les membres de famille, le sont doublement. Outre la perte de leur sœur, Mame Coumba, les Guèye sont accablés par les «souffrance » qu'a endurées Mame Coumba sous la férule de son époux.» «Ils se sont mariés, il y a dix ans. Et, depuis sept ans, le couple vit en Italie. Le conjoint est un homme belliqueux qui passe tout son temps à maltrai ter sa douce moitié. Sa mère lui a toujours demandé de patienter... »
Les allégations de leur cousin Pape Fall ne convainquent guère les proches de la défunte. Et comme pour en avoir le cœur net sur les vraies circonstances de cette mort, la famille réclame une seconde autopsie. Ils veulent s'assurer que Mame Coumba est victime d'une «mort subite», ainsi que veut le faire croire son mari.
Babacar Guèye, 23 ans, demi -frère de la défunte, se fait porte- parole de sa famille. Le débit posé, s'exprimant avec beaucoup d’aisance, il ne prend pas de gants pour parler de son beau-frère. Pourtant ce dernier est un cousin germain de sa regrettée sœur. Qu'à cela ne tienne. La famille Guèye réclame une deuxième autopsie.
A en croire Guèye, Pape Fall avait demandé à son épouse enceinte de 8 mois d'«avorter prétextant, que l'enfant à naître serait un handicapé. Sa femme lui oppose un niet catégorique. Les parents sont intervenus, le mari coléreux revint à de meilleurs sentiments. Sa fillette naîtra en bonne santé. Si l'autopsie nous prouve le contraire, on va saisir la justice. Déjà, nous avons porté plainte contre Fall.»
La goutte d'eau qui fera déborder le vase, c'est lorsque Pape Fall décida d'expulser sa femme et leurs deux filles. «Je n'accuse personne, tient à préciser le père de la défunte, Omar Guèye. Mais, je veux que la lumière soit faite. Lorsque ma fille décédait, elle n'était pas en de bons termes avec son époux. La police a même expulsé le conjoint du foyer. Maintenant qu'elle est morte, je veux qu'on me fasse une seconde analyse avant l'inhumation»,, tranche-t-il. Une de ses filles lui emboîte le pas en assénant : «Je sais beaucoup sur l'histoire de la violence. Mais, ce qui m'intéresse est que la lumière soit faite. Nous voulons notre corps et l'enterrer où l'on veut. Ce qui me fait peur, c'est que ma tante (la belle-mère de la victime, Ndlr) est influente puisque c'est une responsable libérale.» C'est dans la nuit du jeudi au vendredi à 4 h du matin que la famille de Mame Coumba faisait son esclandre à la morgue de l'aéroport de Yoff. Chaque partie voulant ramener la dépouille. Après de vives altercations, le procureur, qui a ordonné une autopsie, a demandé le transfert du corps à l'hôpital Le Dantec pour les besoins d'une seconde autopsie. Les résultats seront connus lundi prochain.
Ndèye Awa LO & Aïssatou THIOYE.
Source Walf Grand Place
Dans les salons comme dans les chambres, c'est le deuil. L'angoisse se lit sur les visages. Meurtris, les membres de famille, le sont doublement. Outre la perte de leur sœur, Mame Coumba, les Guèye sont accablés par les «souffrance » qu'a endurées Mame Coumba sous la férule de son époux.» «Ils se sont mariés, il y a dix ans. Et, depuis sept ans, le couple vit en Italie. Le conjoint est un homme belliqueux qui passe tout son temps à maltrai ter sa douce moitié. Sa mère lui a toujours demandé de patienter... »
Les allégations de leur cousin Pape Fall ne convainquent guère les proches de la défunte. Et comme pour en avoir le cœur net sur les vraies circonstances de cette mort, la famille réclame une seconde autopsie. Ils veulent s'assurer que Mame Coumba est victime d'une «mort subite», ainsi que veut le faire croire son mari.
Babacar Guèye, 23 ans, demi -frère de la défunte, se fait porte- parole de sa famille. Le débit posé, s'exprimant avec beaucoup d’aisance, il ne prend pas de gants pour parler de son beau-frère. Pourtant ce dernier est un cousin germain de sa regrettée sœur. Qu'à cela ne tienne. La famille Guèye réclame une deuxième autopsie.
A en croire Guèye, Pape Fall avait demandé à son épouse enceinte de 8 mois d'«avorter prétextant, que l'enfant à naître serait un handicapé. Sa femme lui oppose un niet catégorique. Les parents sont intervenus, le mari coléreux revint à de meilleurs sentiments. Sa fillette naîtra en bonne santé. Si l'autopsie nous prouve le contraire, on va saisir la justice. Déjà, nous avons porté plainte contre Fall.»
La goutte d'eau qui fera déborder le vase, c'est lorsque Pape Fall décida d'expulser sa femme et leurs deux filles. «Je n'accuse personne, tient à préciser le père de la défunte, Omar Guèye. Mais, je veux que la lumière soit faite. Lorsque ma fille décédait, elle n'était pas en de bons termes avec son époux. La police a même expulsé le conjoint du foyer. Maintenant qu'elle est morte, je veux qu'on me fasse une seconde analyse avant l'inhumation»,, tranche-t-il. Une de ses filles lui emboîte le pas en assénant : «Je sais beaucoup sur l'histoire de la violence. Mais, ce qui m'intéresse est que la lumière soit faite. Nous voulons notre corps et l'enterrer où l'on veut. Ce qui me fait peur, c'est que ma tante (la belle-mère de la victime, Ndlr) est influente puisque c'est une responsable libérale.» C'est dans la nuit du jeudi au vendredi à 4 h du matin que la famille de Mame Coumba faisait son esclandre à la morgue de l'aéroport de Yoff. Chaque partie voulant ramener la dépouille. Après de vives altercations, le procureur, qui a ordonné une autopsie, a demandé le transfert du corps à l'hôpital Le Dantec pour les besoins d'une seconde autopsie. Les résultats seront connus lundi prochain.
Ndèye Awa LO & Aïssatou THIOYE.
Source Walf Grand Place