Et là, mon intime conviction est que cet homme de la situation est Moustapha Niasse. Oui, Moustapha Niasse!! Parce que le président de transition doit, d’abord et avant tout, avoir une expérience certaine et avérée de la gestion étatique (l’homme a occupé et pendant des années tous les postes stratégiques à l’exception de la Présidence de la République). Il doit être à l’abri du besoin (ce ne sera pas quelqu’un dont les soucis financiers seront terminés grâce à son accession à la magistrature suprême), être un homme intègre et rigoureux à qui on ne peut pas reprocher grand-chose dans ses gestions antérieures. Le président de Transition du Sénégal doit avoir du charisme, de très bonnes relations dans les sphères de décisions internationales, un capital sympathie et une force d’influence de haut niveau. Le Sénégal a besoin d’un homme qui le remette sur les rails pour passer le flambeau d’un pays vraiment émergent à une jeunesse bien formée et aguerrie. Sur ce sujet, Moustapha Niasse semble bien avoir compris et a montré la voie en donnant les responsabilités de son parti à la jeune pousse (El Hadj Malick Gakou, Dr Malick Diop, Mbaye Dione et j’en passe, sans oublier les femmes, incontournables dans la bonne marche de notre pays). Dans une discussion entre amis, politiques et membres de société civile confondus, il ressortait que les sénégalais en ont assez des politiciens. Je dis non pour le prochain mandat. NON parce que le futur président de transition ne peut pas être un candidat indépendant, de la société civile. J’approuve les candidatures annoncées d’Ibrahima Fall et de Lamine Diack par exemple. Mais soyons objectifs, Le Sénégal ne va pas se remettre entre les mains d’un « apprenti président », qui n’a pas assez voire aucune expérience de la gestion d’un pays. Ibrahima Fall a été ministre, oui, mais s’est éloigné depuis très longtemps, de la chose étatique. Par pour Lamine Diack, président de l’IAAF depuis bien des années. De plus, je doute fort que les précités soient encore au diapason de la société sénégalaise et qu’ils soient bien connus des sénégalais notamment les jeunes et les femmes qui, indéniablement, vont élire le futur président. Le cas de Boni Yayi du Bénin nous recommande, par ailleurs, la prudence quant à l’élection d’un technocrate loin d’être au fait des réalités de son pays. Le Sénégal a, toutefois, énormément besoin d’Ibrahima Fall et de Lamine Diack et de leurs expériences respectives dans leurs domaines d’activités et dans les institutions internationales. Tout comme des expériences et relations de Serigne Mansour Sy Djamil, Amsatou Sow Sidibé, Serigne Abdou Samath Mbacké Modou Faty Khary, pour ne citer que ceux là. Surtout que le Sénégal ne pourra être géré que par une équipe solide et soudée de politiques et de technocrates, d’hommes et de femmes de qualité (les assises ont également réglé la question). Aujourd’hui donc l’opposition regroupée au sein de « Benno Siggil Sénégal » doit mettre de coté les intérêts personnels et se focaliser sur l’avenir du pays. Je dis, ici et là, que la candidature unique n’est ni possible ni recommandée mais la candidature plurielle doit, également, être limitée à 3 voire 4 au maximum. Le salut de l’opposition en dépend absolument. La candidature de Macky Sall semble déjà acquise tout comme celle de Cheikh Bamba Dièye. Soit mais il faut appeler le PS, l’AFP, le PIT et la LD et leurs alliés a se retrouver pour porter la candidature de Moustapha Niasse qui a bénéficié de l’appui des derniers cités en 2007 et qui a fait le 1er pas vers Ousmane Tanor Dieng et le Parti Socialiste, incontournables dans la gestion qualitative du Sénégal au vu de leurs expériences. Les citoyens sénégalais ont besoin d’une nouvelle façon de gérer et doivent, maintenant plus que jamais, savoir quel est le meilleur choix pour sortir de l’ornière. Nous devons, TOUS, prendre conscience de l’enjeu. Le combat est à ce niveau et tous les sénégalais, de tous bords, doivent le mener ensemble pour éviter de rater le dernier wagon de l’émergence. Ma conviction est donc que le vote utile, c’est voter Moustapha Niasse, accompagné des hommes de qualité de la société civile et de la scène politique. Puisse DIEU veiller sur le Sénégal et les sénégalais.
Racine Kane, journaliste,
coordonnateur du Réseau des Journalistes en Eau, Assainissement et Hygiène de l’Afrique de l’Ouest.
roots_kane@hotmail.com, 77 559 93 58
Racine Kane, journaliste,
coordonnateur du Réseau des Journalistes en Eau, Assainissement et Hygiène de l’Afrique de l’Ouest.
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