«Mes cheveux, je les ai gardés quelque part… (Rires). A la question de savoir où les a-t-elle mis, la diva de Thiès répond : «Quelque part, chez moi, au Sénégal ! Dans ma chambre. Pour le moment, je préfère garder le secret qui m’a amenée à enlever mes rastas. On ne peut pas tout dire. Il y a bien eu une raison. Peut- être qu’il arrivera un jour le moment venu de dévoiler ce secret, mais pour le moment je ne vous en dirai pas plus. J’ai changé de look par rapport à beaucoup de choses. Mon objectif a toujours été l’innovation. Au-delà d’être Sénégalaise, je suis Africaine. Personnellement, j’ai changé mon image, pour essayer de ressembler à une Sud-africaine, une Kenyane ou encore une Mozambicaine…C’est fait exprès. Le meilleur moyen de s’intégrer, c’est de communiquer, de partager. Il ne faut pas avoir peur d’aller vers l’autre, être proche de lui et même lui ressembler. C’est une manière de lui dire que nous sommes pareils. L’Unité africaine passe par là ». Le lead vocal du groupe «Wa Flash» de Thiès était à Conakry pour un concert dans le cadre des activités de la francophonie. Dans un entretien accordé à L’Observateur, elle a fait savoir qu’elle n’a pas encore de mari. « Non, aucun ! « Kenn fegul » (personne n’a encore tapé à ma porte). « Et ne me demandez pas pourquoi ! », a-t-elle averti.