Je suis de la nation sénégalaise, et je m’adresse à moi-même.
Je ne donne pas de leçon ; que Dieu me préserve d’une pareille prétention car, à mon avis, seule la vie donne des leçons que je dois plutôt m’atteler à apprendre. J’ose toute de même me dire ce que l’autre ne me dira pas.
J’interpelle ma dignité et elle me répond que la vie n’aime pas les pleurnichards et les humains qui passent leur temps à se plaindre et à se lamenter. Et parce que j’ai atteint l’âge de la majorité, ma dignité me dicte de tenter de gagner mon pain quotidien à la sueur de mon front. Pour cela, je ne dois attendre ni le Président de la République ni son gouvernement. Je dois positivement tenter et m’efforcer de me battre contre ma paresse et contre toutes les tentations de la facilité pour produire, réfléchir, créer, inventer, innover, gagner et avoir de quoi vivre…et m’en contenter – surtout –.
Je suis de la nation sénégalaise et n’attendrai rien de personne. Pourtant, ma nation est si solidaire et tellement généreuse. Je suis sûre qu’elle m’assurera le minimum vital, le temps de que je puisse me l’assurer, même si en attendant, je ne mange qu’une fois dans la journée. Et alors ? Ai-je besoin d’agresser de pauvres victimes pour lâchement voler leur avoir ? Evidemment que non ; ma dignité va avec le respect de ma personne et avec le respect d’autrui. Je n’en voudrai à personne et je ne violenterai personne. S’il a quelque reproche à faire, je ne le ferai qu’à moi-même pour n’avoir pas assez travaillé pour gagner mon pain. Ainsi et en attendant je me contente de ce que j’ai.
Ma conviction est que si je fais de mon mieux, petit à petit, lentement mais sûrement, je gagnerai un peu d’argent. J’arriverai même à en mettre de coté et j’en remettrai un peu au Président et à son gouvernement … Pas pour qu’ils se paient des véhicules qui valent des dizaines de millions car il faut qu’ils sachent se serrer la ceinture et qu’ils soient aussi dignes dans leur façon de dépenser l’argent qu’ils n’ont pas peiné à produire, mais bref …
Si j’arrive à gagner un peu d’argent et à en donner à mon Président et à son gouvernement, je pourrai quand même être un peu plus exigeant sur ce qu’ils font de mon argent ! N’est-ce pas ?
Je suis de la nation sénégalaise et je me dois de gagner mon pain à la sueur de mon front. Je vais aussi prendre de mon pain pour en donner à mes compatriotes, par devoir de solidarité.
Interpellant ma dignité, elle exige que mes agissements et mes actes soient constructifs et positifs. Donc je construis, je ne détruis pas. Je nettoie, je ne salis pas. Je contribue, je ne me dérobe pas… et ainsi de suite.
Je continue toujours, m’adressant à moi-même qui suis de la nation sénégalaise :
J’ai conscience que mon pays est pauvre, je ne ferai donc point de grève… que de temps perdu. Endosserai-je une telle responsabilité.
J’ai conscience que mon pays est sous développé, je m’abstiens dorénavant de formuler des critiques négatives et non fertiles…que du bavardage inutile.
J’aime mon pays, je veux le servir pour la grandeur de son avenir. Je suis pêcheur, enseignant, ouvrier, paysan, banquier ou que sais-je encore, Je réponds présent à l’appel de ma dignité.
Pour que devienne un grand pays, le Sénégal, notre patrie bien aimée !
Michel Simel BASSE
Je ne donne pas de leçon ; que Dieu me préserve d’une pareille prétention car, à mon avis, seule la vie donne des leçons que je dois plutôt m’atteler à apprendre. J’ose toute de même me dire ce que l’autre ne me dira pas.
J’interpelle ma dignité et elle me répond que la vie n’aime pas les pleurnichards et les humains qui passent leur temps à se plaindre et à se lamenter. Et parce que j’ai atteint l’âge de la majorité, ma dignité me dicte de tenter de gagner mon pain quotidien à la sueur de mon front. Pour cela, je ne dois attendre ni le Président de la République ni son gouvernement. Je dois positivement tenter et m’efforcer de me battre contre ma paresse et contre toutes les tentations de la facilité pour produire, réfléchir, créer, inventer, innover, gagner et avoir de quoi vivre…et m’en contenter – surtout –.
Je suis de la nation sénégalaise et n’attendrai rien de personne. Pourtant, ma nation est si solidaire et tellement généreuse. Je suis sûre qu’elle m’assurera le minimum vital, le temps de que je puisse me l’assurer, même si en attendant, je ne mange qu’une fois dans la journée. Et alors ? Ai-je besoin d’agresser de pauvres victimes pour lâchement voler leur avoir ? Evidemment que non ; ma dignité va avec le respect de ma personne et avec le respect d’autrui. Je n’en voudrai à personne et je ne violenterai personne. S’il a quelque reproche à faire, je ne le ferai qu’à moi-même pour n’avoir pas assez travaillé pour gagner mon pain. Ainsi et en attendant je me contente de ce que j’ai.
Ma conviction est que si je fais de mon mieux, petit à petit, lentement mais sûrement, je gagnerai un peu d’argent. J’arriverai même à en mettre de coté et j’en remettrai un peu au Président et à son gouvernement … Pas pour qu’ils se paient des véhicules qui valent des dizaines de millions car il faut qu’ils sachent se serrer la ceinture et qu’ils soient aussi dignes dans leur façon de dépenser l’argent qu’ils n’ont pas peiné à produire, mais bref …
Si j’arrive à gagner un peu d’argent et à en donner à mon Président et à son gouvernement, je pourrai quand même être un peu plus exigeant sur ce qu’ils font de mon argent ! N’est-ce pas ?
Je suis de la nation sénégalaise et je me dois de gagner mon pain à la sueur de mon front. Je vais aussi prendre de mon pain pour en donner à mes compatriotes, par devoir de solidarité.
Interpellant ma dignité, elle exige que mes agissements et mes actes soient constructifs et positifs. Donc je construis, je ne détruis pas. Je nettoie, je ne salis pas. Je contribue, je ne me dérobe pas… et ainsi de suite.
Je continue toujours, m’adressant à moi-même qui suis de la nation sénégalaise :
J’ai conscience que mon pays est pauvre, je ne ferai donc point de grève… que de temps perdu. Endosserai-je une telle responsabilité.
J’ai conscience que mon pays est sous développé, je m’abstiens dorénavant de formuler des critiques négatives et non fertiles…que du bavardage inutile.
J’aime mon pays, je veux le servir pour la grandeur de son avenir. Je suis pêcheur, enseignant, ouvrier, paysan, banquier ou que sais-je encore, Je réponds présent à l’appel de ma dignité.
Pour que devienne un grand pays, le Sénégal, notre patrie bien aimée !
Michel Simel BASSE