La principale raison d’être, du département nouvellement crée, de la Promotion de la Bonne Gouvernance, est de s’atteler à mettre en forme la vision stratégique de Monsieur le Président de la République, visant à placer la logique de performance et d’intégrité au coeur de l’action de l’Etat. Dès lors, m’a-t-il paru opportun, devant un public de cadres, de partager cette phase préliminaire de diagnostic, exercice difficile et sensible mais sans lequel, l’on ne saurait envisager un quelconque remède, en vue de corriger notre trajectoire d’avenir. J’ai toujours affirmé que notre principal challenge, à nous tous, était d’empêcher la reproduction ou la reconduction de ce qui a été notre quotidien au cours des douze années de gestion de l’ancien régime, et pour cela, tous les citoyens soucieux de notre devenir commun, doivent envisager de passer en revue nos comportements, nos manquements et nos disfonctionnements passés, en vue de marquer la rupture et de parfaire notre République de valeurs et de progrès. Dans ce sillage, et toujours attaché à l’idée de diagnostic sans complaisance, j’ai relevé quelques anomalies sur le fonctionnement de la Justice dans le temps. En effet, j’ai fait observer que plusieurs faits faisant l’objet de procédures aujourd’hui, ont été portés à la connaissance du service public de la Justice antérieurement, sans qu’aucune réaction appropriée n’ait été enregistrée pour les élucider. Des rapports d’audits ont été finalisés sans que des informations judiciaires n’aient été ouvertes pour permettre aux Sénégalais d’y voir clair.
Ce qui faisait que plusieurs personnes ont été reconnues coupables de diffamation et condamnées par la Justice pour des révélations faites sur des actes de mauvaise gestion. Or aujourd’hui, avec le temps, la même Justice met en cause des personnes à qui, elle avait alloué auparavant des dommages et intérêts à la charge de leurs accusateurs-citoyens. Voilà le fond de ma pensée : Le décalage dans le temps de l’action de la Justice. En tenant ces propos, mon seul objectif était d’engager le débat pour l’intérêt général. Je n’ai jamais prononcé les propos qui m’ont été prêtés à l’endroit de la Justice. Je ne l’ai jamais fait par le passé et ce n’est pas maintenant que je commencerai. Je reconnais cependant avoir toujours exercé mon droit citoyen de critique sur le fonctionnement des services publics, quels qu’ils soient, y compris la Justice. Ces critiques n’ont jamais porté sur les hommes mais sur les actes posées dans l’accomplissement d’une mission de service public. La preuve, j’ai choisi
mon Directeur de Cabinet, parmi les Magistrats de l’ordre judiciaire.
Fait le 18 décembre 2012
Abdou Latif COULIBALY,
Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Porte Parole du Gouvernement
Abdou Latif COULIBALY
Ce qui faisait que plusieurs personnes ont été reconnues coupables de diffamation et condamnées par la Justice pour des révélations faites sur des actes de mauvaise gestion. Or aujourd’hui, avec le temps, la même Justice met en cause des personnes à qui, elle avait alloué auparavant des dommages et intérêts à la charge de leurs accusateurs-citoyens. Voilà le fond de ma pensée : Le décalage dans le temps de l’action de la Justice. En tenant ces propos, mon seul objectif était d’engager le débat pour l’intérêt général. Je n’ai jamais prononcé les propos qui m’ont été prêtés à l’endroit de la Justice. Je ne l’ai jamais fait par le passé et ce n’est pas maintenant que je commencerai. Je reconnais cependant avoir toujours exercé mon droit citoyen de critique sur le fonctionnement des services publics, quels qu’ils soient, y compris la Justice. Ces critiques n’ont jamais porté sur les hommes mais sur les actes posées dans l’accomplissement d’une mission de service public. La preuve, j’ai choisi
mon Directeur de Cabinet, parmi les Magistrats de l’ordre judiciaire.
Fait le 18 décembre 2012
Abdou Latif COULIBALY,
Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Porte Parole du Gouvernement
Abdou Latif COULIBALY