C'était le branle-bas hier, à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès où, plus de 200 détenus ont unanimement convenu d'observer une grève de la faim. Un mouvement d'humeur qui étale l'antagonisme entre ces détenus et le chef de cour de la prison, Mactar Faye. Lequel passe aux yeux des détenus grévistes, pour un "dictateur", qui leur pourrit la vie.
Explicitant leurs récriminations, les grévistes ont déploré que le garde pénitentiaire en question, ne tolère point qu'ils (les détenus) s'approvisionnent à leur guise en cigarettes, bonbons et autres friandises. Ce n'est pas tout, selon eu , le chef de cour contrôle tout et n'hésite pas à leur retirer leurs affaires.
N'en pouvant plus, ces pensionnaires de la Mac de Thiès ont décidé de ne pas s'alimenter. Cherchant à comprendre leur attitude, le chef de cour en a pris pour son grade. S'étant présenté dans la section de la grande cour, au chevet des grévistes de la faim, il a été fortement hué. Une "rébellion" qu a poussé les gardes pénitentiaires à renvoyer les grévistes qui observaient leur promenade matinale, dans leurs cellules. ce, pour parer à toute éventualité. Une mesure restrictive qui n'a pas été sans conséquence. Hier, lundi, jour de visite, les proches des détenus n'ont pu accéder au parloir de la Mac .
Suivant leur logique, les grévistes de la faim ont refusé les repas qui leur ont été convoyés de l'extérieur, exigeant le départ dans les plus brefs délais du chef de cour, Mactar Faye. Au lot de leurs récriminations, les détenus grévistes ont dénoncé une suite de restrictions et mesures qui transforment leur vie carcérale en cauchemar. Ce, disent-ils, "depuis l'arrivée de la nouvelle équipe dirigée par le régisseur, Mandiaye, qui les prive de tous leurs droits".
L'Observateur
Explicitant leurs récriminations, les grévistes ont déploré que le garde pénitentiaire en question, ne tolère point qu'ils (les détenus) s'approvisionnent à leur guise en cigarettes, bonbons et autres friandises. Ce n'est pas tout, selon eu , le chef de cour contrôle tout et n'hésite pas à leur retirer leurs affaires.
N'en pouvant plus, ces pensionnaires de la Mac de Thiès ont décidé de ne pas s'alimenter. Cherchant à comprendre leur attitude, le chef de cour en a pris pour son grade. S'étant présenté dans la section de la grande cour, au chevet des grévistes de la faim, il a été fortement hué. Une "rébellion" qu a poussé les gardes pénitentiaires à renvoyer les grévistes qui observaient leur promenade matinale, dans leurs cellules. ce, pour parer à toute éventualité. Une mesure restrictive qui n'a pas été sans conséquence. Hier, lundi, jour de visite, les proches des détenus n'ont pu accéder au parloir de la Mac .
Suivant leur logique, les grévistes de la faim ont refusé les repas qui leur ont été convoyés de l'extérieur, exigeant le départ dans les plus brefs délais du chef de cour, Mactar Faye. Au lot de leurs récriminations, les détenus grévistes ont dénoncé une suite de restrictions et mesures qui transforment leur vie carcérale en cauchemar. Ce, disent-ils, "depuis l'arrivée de la nouvelle équipe dirigée par le régisseur, Mandiaye, qui les prive de tous leurs droits".
L'Observateur