’’La santé sera un secteur prioritaire puisque qu’elle est un point de départ et une condition du développement. Les besoins en matière de santé sont énormes et les attentes non satisfaites sont colossales’’, a-t-il soutenu, lors d’une rencontre organisée par un comité de soutien à son élection.
‘’J’ai vécu les frustrations des populations et je comprends leurs besoins de changement’’, a-t-il expliqué, relevant dans ce sens que partout dans le pays, ‘’les problèmes de santé, après l’eau potable, sont posés comme une préoccupation majeure et une priorité pour les populations particulièrement le problème de l’accessibilité financière et géographique des soins de santé’’.
Selon lui, le secteur de la santé connaît ‘’des problèmes cruciaux autant pour les populations que pour le personnel de santé’’.
‘’ Est-il admissible au 21-ème siècle au Sénégal qui a vu sa première école de médecine en Afrique francophone érigée en 1918, pays qui a formé toutes les premières générations de médecins, que les femmes continuent de mourir en donnant la vie ?’’, s’est t-il interrogé.
Macky Sall juge ‘’inadmissible que de nombreux enfants meurent encore de paludisme et de maladies diarrhéiques, que les personnes âgées souffrent de voir le plan Sésame être un slogan politique sans stratégie de mise en œuvre et sans financement adéquat’’.
Il s’est aussi offusqué du fait que les ruptures de médicaments essentiels soient ’’un fait quotidien’’ dans les structures de santé, là où ’’le fléau de vente illicite de médicaments soit encore à l’ordre du jour sans solution’’.
‘’L’accessibilité financière des soins est un obstacle sérieux de la majorité de la population’’, a-t-il encore souligné pour dire que les populations sont contraintes de participer et de manière substantielle au financement de la santé.
Il a reconnu que l’Etat du Sénégal a fait des efforts dans le domaine de la santé avec le soutien des partenaires techniques et financiers. Il a cité la gratuité de la césarienne dans les régions, le plan Sésame mais ‘’mal défini dans la mise en œuvre’’, la gratuité des ARV pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA ou les motivations pour le personnel de santé et de l’action sociale.
‘’Mais cela est insuffisant, il s’agit de petits remèdes apportés à une sérieuse malade, celle de notre système de santé’’, s’est-il empressé d’ajouter, devant les acteurs de la santé réunis par l’ancien ministre de la Santé Awa Marie Coll Seck, qui soutient sa candidature.
En plus de sa dimension humaine et sociale, le secteur de la santé est en réalité ‘’un facteur de développement’’ et reconnu comme tel dans les Objectifs du millénaire pour le développent (OMD).
Concernant les hôpitaux, il a estimé que leur fonctionnement est aujourd’hui plombé par la dette hospitalière. Le gouvernement qu’il va mettre en place, une fois élu, trouvera les moyens de leur règlement progressif dans des délais raisonnables.
Des régions comme Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Fatick qui n’ont toujours pas d’hôpital régional seront dotés de ces infrastructures.
Dans d’autres régions ‘’les infrastructures méritent d’être réhabilitées et le plateau médical renforcé, harmonisé avec une maintenance adéquate des équipements’’, a-t-il il ajouté.
‘’L’accessibilité géographique doit être assurée et la qualité des soins garantie dans toutes les régions’’, selon Macky Sall.
Dans le système d’organisation de la santé, le candidat Macky Sall estime qu’il faut proposer des équipes mobiles de spécialistes qui puissent appuyer par des caravanes le dispositif fixe des hôpitaux.
Il s’est engagé à ce que toutes les personnes qui en ont besoin puissent trouver dans leurs régions les conditions d’une meilleure prise en charge de leurs problèmes de santé.
‘’Le dialogue social a été érigé en règle mais les tensions persistent en raison du retard ou de la non application des accords signés avec les syndicats’’, selon toujours le candidat à la présidentielle. Là encore, il s’est engagé à ‘’attacher la plus grande importance au règlement des revendications syndicales’’.
‘’Nous choisirons dans chaque secteur les interlocuteurs les plus valables qui soient pour discuter avec les syndicalistes. Non seulement pour leur parler mais agir avec eux pour un dialogue permanent et fécond afin d’améliorer la couverture sanitaire du pays ’’, a-t-il dit.
ADL/AD / aps.sn
‘’J’ai vécu les frustrations des populations et je comprends leurs besoins de changement’’, a-t-il expliqué, relevant dans ce sens que partout dans le pays, ‘’les problèmes de santé, après l’eau potable, sont posés comme une préoccupation majeure et une priorité pour les populations particulièrement le problème de l’accessibilité financière et géographique des soins de santé’’.
Selon lui, le secteur de la santé connaît ‘’des problèmes cruciaux autant pour les populations que pour le personnel de santé’’.
‘’ Est-il admissible au 21-ème siècle au Sénégal qui a vu sa première école de médecine en Afrique francophone érigée en 1918, pays qui a formé toutes les premières générations de médecins, que les femmes continuent de mourir en donnant la vie ?’’, s’est t-il interrogé.
Macky Sall juge ‘’inadmissible que de nombreux enfants meurent encore de paludisme et de maladies diarrhéiques, que les personnes âgées souffrent de voir le plan Sésame être un slogan politique sans stratégie de mise en œuvre et sans financement adéquat’’.
Il s’est aussi offusqué du fait que les ruptures de médicaments essentiels soient ’’un fait quotidien’’ dans les structures de santé, là où ’’le fléau de vente illicite de médicaments soit encore à l’ordre du jour sans solution’’.
‘’L’accessibilité financière des soins est un obstacle sérieux de la majorité de la population’’, a-t-il encore souligné pour dire que les populations sont contraintes de participer et de manière substantielle au financement de la santé.
Il a reconnu que l’Etat du Sénégal a fait des efforts dans le domaine de la santé avec le soutien des partenaires techniques et financiers. Il a cité la gratuité de la césarienne dans les régions, le plan Sésame mais ‘’mal défini dans la mise en œuvre’’, la gratuité des ARV pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA ou les motivations pour le personnel de santé et de l’action sociale.
‘’Mais cela est insuffisant, il s’agit de petits remèdes apportés à une sérieuse malade, celle de notre système de santé’’, s’est-il empressé d’ajouter, devant les acteurs de la santé réunis par l’ancien ministre de la Santé Awa Marie Coll Seck, qui soutient sa candidature.
En plus de sa dimension humaine et sociale, le secteur de la santé est en réalité ‘’un facteur de développement’’ et reconnu comme tel dans les Objectifs du millénaire pour le développent (OMD).
Concernant les hôpitaux, il a estimé que leur fonctionnement est aujourd’hui plombé par la dette hospitalière. Le gouvernement qu’il va mettre en place, une fois élu, trouvera les moyens de leur règlement progressif dans des délais raisonnables.
Des régions comme Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Fatick qui n’ont toujours pas d’hôpital régional seront dotés de ces infrastructures.
Dans d’autres régions ‘’les infrastructures méritent d’être réhabilitées et le plateau médical renforcé, harmonisé avec une maintenance adéquate des équipements’’, a-t-il il ajouté.
‘’L’accessibilité géographique doit être assurée et la qualité des soins garantie dans toutes les régions’’, selon Macky Sall.
Dans le système d’organisation de la santé, le candidat Macky Sall estime qu’il faut proposer des équipes mobiles de spécialistes qui puissent appuyer par des caravanes le dispositif fixe des hôpitaux.
Il s’est engagé à ce que toutes les personnes qui en ont besoin puissent trouver dans leurs régions les conditions d’une meilleure prise en charge de leurs problèmes de santé.
‘’Le dialogue social a été érigé en règle mais les tensions persistent en raison du retard ou de la non application des accords signés avec les syndicats’’, selon toujours le candidat à la présidentielle. Là encore, il s’est engagé à ‘’attacher la plus grande importance au règlement des revendications syndicales’’.
‘’Nous choisirons dans chaque secteur les interlocuteurs les plus valables qui soient pour discuter avec les syndicalistes. Non seulement pour leur parler mais agir avec eux pour un dialogue permanent et fécond afin d’améliorer la couverture sanitaire du pays ’’, a-t-il dit.
ADL/AD / aps.sn