"Son déplacement à Paris ne se justifiait pas, car il aurait suffi de demander à l'ambassadeur de participer à la marche. Etant donné les difficultés actuelles que connaît le Sénégal, les dépenses de l'Etat doivent être extrêmement rationalisées. Et envoyer un émissaire n'aurait pas remis en cause les relations entre les deux pays", commente l'islamologue, Khadim Mbacké. Abondant le même sens, l'Imam Ismaïla Ndiaye, de la mosquée de l'Ucad, va plus loin. "C'est pour renouveler leur allégeance à la France", dit-il. Car, indique-t-il : "Nos présidents ont beaucoup de choses à faire que d'aller participer de manière personnelle à cette marche. C'est donner trop d'importance à la France qui n'a pas manifesté sa bonne volonté pour éradiquer définitivement le terrorisme en Afrique". Un avis que partage Malick Noël Seck, leader du Front patriotique national de salut public.
Pour le journaliste-formateur Ibrahima Bakhoum, la présence de Macky Sall (Je suis Charlie) prouve qu'il n'était pas dans l'opinion. "Les Sénégalais dans leur écrasante majorité n'ont pas accepté qu'on s'en prenne à leur guide religieux. La caricature du Prophète Mohamed (Psl) est pour eux un manque de respect. C'est pourquoi, leur réaction immédiate c'est qu'on n'est pas d'accord (...) Si le Président du Sénégal ou d'un pays africain se joint à cette marche, cela donne l'impression qu'il cautionne le jeu de ces journalistes qui heurtent des réalités de chez nous", explique-t-il. Interrogé par le journal L'Observateur, le secrétaire général de la Ld, Mamadou Ndoye, estime, pour sa part, que "la participation de Macky Sall à la marche n'est pas opportune, elle est importante". Il explique : "C'est un message politique qui vient du Sénégal qui se réclame comme théâtre de liberté. Et, dans la défense des libertés, lorsque quelque part dans le monde il y a un problème qui se pose, il est normal que celui qui a la voix du Sénégal affirme son engagement aux côtés des défenseurs de la liberté".
Pour le journaliste-formateur Ibrahima Bakhoum, la présence de Macky Sall (Je suis Charlie) prouve qu'il n'était pas dans l'opinion. "Les Sénégalais dans leur écrasante majorité n'ont pas accepté qu'on s'en prenne à leur guide religieux. La caricature du Prophète Mohamed (Psl) est pour eux un manque de respect. C'est pourquoi, leur réaction immédiate c'est qu'on n'est pas d'accord (...) Si le Président du Sénégal ou d'un pays africain se joint à cette marche, cela donne l'impression qu'il cautionne le jeu de ces journalistes qui heurtent des réalités de chez nous", explique-t-il. Interrogé par le journal L'Observateur, le secrétaire général de la Ld, Mamadou Ndoye, estime, pour sa part, que "la participation de Macky Sall à la marche n'est pas opportune, elle est importante". Il explique : "C'est un message politique qui vient du Sénégal qui se réclame comme théâtre de liberté. Et, dans la défense des libertés, lorsque quelque part dans le monde il y a un problème qui se pose, il est normal que celui qui a la voix du Sénégal affirme son engagement aux côtés des défenseurs de la liberté".