Ainsi, le fort taux d’abstention du 1er tour ne s’explique que par la peur née des tensions provoquées avant le scrutin par cette opposition anti républicaine, dont l’échec retentissant est illustré par le score du candidat Wade. Auréolé du sceau de légitimité par plus de 34% des électeurs, Abdoulaye peut savourer, sans faire du triomphalisme, l’attachement, voire l’amour que les Sénégalais lui portent.
Le pays profond est encore acquis à sa cause et croit en sa vision. En effet, par le score qu’il a obtenu il a crédibilisé sa candidature, montré que son âge, au lieu d’être un handicap, constitue, au contraire, un avantage important dans la mesure où il est le patriarche qui rassure, contrairement à l’ambition, à la fougue et à la duplicité d’un Macky Sall qui surfe sur une image de candidat d’une unité craquelée. Oui, Abdoulaye est le président, en tête lors du 1er tour, et Macky est le second, le « clone » qu’il est et qu’il restera, à l’image de la brebis Dolly !
Certes, les états majors de tous les partis éliminés au premier tour ont donné la consigne, suicidaire, en faveur de Macky- qui se voit déjà sous les habits du locataire de l’avenue Roume- comme si l’élection devait être uniquement le fait de la sommation de leurs mots d’ordre. En réalité, ces chefs de partis devraient avoir l’humilité de reconnaître, après s’être fourvoyés dans leur combat pour l’invalidité de la candidature de Wade, que le dernier mot revient aux électeurs et à seuls.
Aujourd’hui qu’ils sont parvenus à accoucher douloureusement d’une « candidature unique »- il faut bien s’accrocher à quelque chose- il est pathétique de constater que leur « candidat » Macky Sall s’emmêle les pieds chaque fois qu’il ouvre la bouche. En vérité, sa prétendue dimension d’homme d’état rime avec imposture.
Il y a quelques jours c’était au tour de nos marabouts de faire les frais de son manque de connaissance des réalités de notre pays. Aujourd’hui, il dévoile les accointances qu’il nourrit avec certains milieux. En effet, interrogé sur la question de la « dépénalisation de l’homosexualité », il n’a pas hésité à la considérer sous l’angle de la modernité.
Au Sénégal où nos valeurs et traditions renvoient à une société enracinée dans une identité religieuse, il est inadmissible qu’un candidat à la présidence de la république prêche pour la légalisation de l’homosexualité. D’ailleurs, il convient de préciser que c’est l’article 319 du Code pénal qui réprime les actes contre nature ; cet article 319 ne vise pas expressément l’homosexualité, et le terme n’existe pas dans notre le code. Du fait de son application, notre pays, le Sénégal, est placé parmi les pays homophobes, et il est systématiquement attaqué par les associations des droits de l’homme et les lobbies homosexuels. Ces derniers- en relation avec certains autres groupes occultes- ont fait de la légalisation de l’homosexualité leur cheval de bataille, car ils considèrent que « la dépénalisation serait un critère de modernité et que cette conception s’inscrit dans une vision propre de l’évolution des sociétés humaines, comme allant de stade inférieur vers un stade supérieur qui serait représenté par l’actuelle configuration des sociétés occidentales ». Ce sont ces milieux, qui sont naturellement prêts à tout pour arriver à leurs fins, qui s’agitent autour de Macky Sall qui, à son tour, leur donne des gages. Il fait fi des Sénégalais qui, fermement attachés à leurs croyances religieuses et à leur identité, sont radicalement contre l’homosexualité, réprouvée aussi bien par l’Islam que par le Christianisme.
C’est dire que tout homme politique qui aspire à gouverner les Sénégalais doit avoir une position claire sur cette question. Or Macky Sall s’est défaussé et a révélé sa vraie nature en déclarant que « c’est un problème qui doit être géré avec responsabilité ». Comme disent les Wolof « ku waxx fegne », car après avoir esquivé le débat sur son appartenance et son affiliation à la franc-maçonnerie, après son silence bavard sur son enrichissement rapide et scandaleux, après avoir tenté de ravaler nos guides religieux au statut de simples citoyens, le voilà que par une réponse équivoque, il révèle sa « complicité » avec les réseaux qui veulent légaliser le mariage gay et sanctionner le régime de Wade qui a montré son opposition à de telles pratiques. Mais Macky Sall et ses affidés ne passeront pas, parce que les Sénégalais ne l’accepteront pas !
Il est temps pour que les leaders religieux, les leaders d’opinion, tous les citoyens qui se préoccupent de la préservation du capital éthique de notre société sachent que Macky Sall et ceux qui l’entourent constituent aujourd’hui un danger pour le Sénégal et qu’il faut leur barrer la route si nous ne voulons pas que notre cher pays soit transformé en « paradis gay et de lesbiennes » et que les foudres du Bon Dieu s’abattent sur notre peuple.
Puisque le loup est enfin démasqué, il faut l’éliminer pour l’empêcher de nuire d’avantage.
Abuul Abass
Ancien Fonctionnaire international
Le pays profond est encore acquis à sa cause et croit en sa vision. En effet, par le score qu’il a obtenu il a crédibilisé sa candidature, montré que son âge, au lieu d’être un handicap, constitue, au contraire, un avantage important dans la mesure où il est le patriarche qui rassure, contrairement à l’ambition, à la fougue et à la duplicité d’un Macky Sall qui surfe sur une image de candidat d’une unité craquelée. Oui, Abdoulaye est le président, en tête lors du 1er tour, et Macky est le second, le « clone » qu’il est et qu’il restera, à l’image de la brebis Dolly !
Certes, les états majors de tous les partis éliminés au premier tour ont donné la consigne, suicidaire, en faveur de Macky- qui se voit déjà sous les habits du locataire de l’avenue Roume- comme si l’élection devait être uniquement le fait de la sommation de leurs mots d’ordre. En réalité, ces chefs de partis devraient avoir l’humilité de reconnaître, après s’être fourvoyés dans leur combat pour l’invalidité de la candidature de Wade, que le dernier mot revient aux électeurs et à seuls.
Aujourd’hui qu’ils sont parvenus à accoucher douloureusement d’une « candidature unique »- il faut bien s’accrocher à quelque chose- il est pathétique de constater que leur « candidat » Macky Sall s’emmêle les pieds chaque fois qu’il ouvre la bouche. En vérité, sa prétendue dimension d’homme d’état rime avec imposture.
Il y a quelques jours c’était au tour de nos marabouts de faire les frais de son manque de connaissance des réalités de notre pays. Aujourd’hui, il dévoile les accointances qu’il nourrit avec certains milieux. En effet, interrogé sur la question de la « dépénalisation de l’homosexualité », il n’a pas hésité à la considérer sous l’angle de la modernité.
Au Sénégal où nos valeurs et traditions renvoient à une société enracinée dans une identité religieuse, il est inadmissible qu’un candidat à la présidence de la république prêche pour la légalisation de l’homosexualité. D’ailleurs, il convient de préciser que c’est l’article 319 du Code pénal qui réprime les actes contre nature ; cet article 319 ne vise pas expressément l’homosexualité, et le terme n’existe pas dans notre le code. Du fait de son application, notre pays, le Sénégal, est placé parmi les pays homophobes, et il est systématiquement attaqué par les associations des droits de l’homme et les lobbies homosexuels. Ces derniers- en relation avec certains autres groupes occultes- ont fait de la légalisation de l’homosexualité leur cheval de bataille, car ils considèrent que « la dépénalisation serait un critère de modernité et que cette conception s’inscrit dans une vision propre de l’évolution des sociétés humaines, comme allant de stade inférieur vers un stade supérieur qui serait représenté par l’actuelle configuration des sociétés occidentales ». Ce sont ces milieux, qui sont naturellement prêts à tout pour arriver à leurs fins, qui s’agitent autour de Macky Sall qui, à son tour, leur donne des gages. Il fait fi des Sénégalais qui, fermement attachés à leurs croyances religieuses et à leur identité, sont radicalement contre l’homosexualité, réprouvée aussi bien par l’Islam que par le Christianisme.
C’est dire que tout homme politique qui aspire à gouverner les Sénégalais doit avoir une position claire sur cette question. Or Macky Sall s’est défaussé et a révélé sa vraie nature en déclarant que « c’est un problème qui doit être géré avec responsabilité ». Comme disent les Wolof « ku waxx fegne », car après avoir esquivé le débat sur son appartenance et son affiliation à la franc-maçonnerie, après son silence bavard sur son enrichissement rapide et scandaleux, après avoir tenté de ravaler nos guides religieux au statut de simples citoyens, le voilà que par une réponse équivoque, il révèle sa « complicité » avec les réseaux qui veulent légaliser le mariage gay et sanctionner le régime de Wade qui a montré son opposition à de telles pratiques. Mais Macky Sall et ses affidés ne passeront pas, parce que les Sénégalais ne l’accepteront pas !
Il est temps pour que les leaders religieux, les leaders d’opinion, tous les citoyens qui se préoccupent de la préservation du capital éthique de notre société sachent que Macky Sall et ceux qui l’entourent constituent aujourd’hui un danger pour le Sénégal et qu’il faut leur barrer la route si nous ne voulons pas que notre cher pays soit transformé en « paradis gay et de lesbiennes » et que les foudres du Bon Dieu s’abattent sur notre peuple.
Puisque le loup est enfin démasqué, il faut l’éliminer pour l’empêcher de nuire d’avantage.
Abuul Abass
Ancien Fonctionnaire international