Selon le texte rendu public vendredi à Dakar, le président élu Macky Sall ‘’a demandé au ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales (Khoudia Mbaye) de préparer des décrets annulant les découpages de collectivités locales et rétablissant dans leur mandat les conseils locaux démocratiquement élus en mars 2009.
Pour sa part, l’ex-ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Aliou Sow, a déclaré à la radio privée RFM qu’il attendait d’entrer en possession des desdits décrets pour donner une position nette sur ce projet de retour sur les décisions qu’il avait prises. Il a toutefois annoncé qu’il serait ‘’cette fois-ci du côté des populations’’.
En avril 2011, les partis de l’opposition réunis au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) prenaient la décision de saisir le Conseil d’Etat d’un recours pour excès de pouvoir, afin de faire annuler le décret sur le nouveau découpage des collectivités locales.
Auparavant, le régime du président Abdoulaye Wade annonçait la création de nouvelles communes et communautés rurales dans les régions de Dakar, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga et Matam.
Il faisait prévaloir une volonté de "rapprocher davantage l’administration des administrés, et dans un souci permanent de rendre plus efficace notre système de décentralisation, mieux répondre aux préoccupations de développement à la base exprimées par les populations".
La plupart des localités ciblées étaient sous contrôle de l’opposition depuis les élections locales du 22 mars 2009. Ce redécoupage entraînait, de fait, l’installation de délégations spéciales à la tête des collectivités concernées, provoquant un mort à Sangalkam (Rufisque).
En septembre 2008, le même gouvernement procédait à un découpage du territoire national qui consacrait la création de 14 régions (3 nouvelles), 45 départements (10 nouveaux) et 360 communautés rurales (40 nouvelles).
Ainsi le pays se retrouvait avec 108 communes et 113 arrondissements, dont 12 dans la seule région de Tambacounda, 11 à Louga et 10 à Dakar et Thiès. La région de Dakar regroupait 43 communes d’arrondissement, les seules du pays.
SOURCE:piccmi.com
Pour sa part, l’ex-ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Aliou Sow, a déclaré à la radio privée RFM qu’il attendait d’entrer en possession des desdits décrets pour donner une position nette sur ce projet de retour sur les décisions qu’il avait prises. Il a toutefois annoncé qu’il serait ‘’cette fois-ci du côté des populations’’.
En avril 2011, les partis de l’opposition réunis au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) prenaient la décision de saisir le Conseil d’Etat d’un recours pour excès de pouvoir, afin de faire annuler le décret sur le nouveau découpage des collectivités locales.
Auparavant, le régime du président Abdoulaye Wade annonçait la création de nouvelles communes et communautés rurales dans les régions de Dakar, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga et Matam.
Il faisait prévaloir une volonté de "rapprocher davantage l’administration des administrés, et dans un souci permanent de rendre plus efficace notre système de décentralisation, mieux répondre aux préoccupations de développement à la base exprimées par les populations".
La plupart des localités ciblées étaient sous contrôle de l’opposition depuis les élections locales du 22 mars 2009. Ce redécoupage entraînait, de fait, l’installation de délégations spéciales à la tête des collectivités concernées, provoquant un mort à Sangalkam (Rufisque).
En septembre 2008, le même gouvernement procédait à un découpage du territoire national qui consacrait la création de 14 régions (3 nouvelles), 45 départements (10 nouveaux) et 360 communautés rurales (40 nouvelles).
Ainsi le pays se retrouvait avec 108 communes et 113 arrondissements, dont 12 dans la seule région de Tambacounda, 11 à Louga et 10 à Dakar et Thiès. La région de Dakar regroupait 43 communes d’arrondissement, les seules du pays.
SOURCE:piccmi.com