Si les opposants Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily ou, encore Mamadou Lamine Diallo sont obligés de surseoir à leurs activités politiques pour se rendre à l’Extérieur, afin d’y monnayer leur savoir-faire ou gérer leurs business, ce n’est pas le cas de Macky Sall et de Tanor. Depuis qu’il a basculé dans l’opposition, le président de l’Alliance pour la République, Macky Sall, n’arrête pas d’aller devant les Sénégalais d’ici et d’ailleurs, dans l’intention de gagner leurs suffrages à la prochaine élection présidentielle. L’année dernière il avait fait une tournée européenne, qu’il clôtura avec un remarquable mega-meeting en France.
Par la suite, il effectuera le déplacement dans les pays du continent, où les Sénégalais sont le plus présents. Il vient de parcourir le nord du pays, après s’être rendu devant ses militants de la banlieue et ceux de l’intérieur du pays. Comme Ousmane Tanor Dieng, il passe plus de temps à se consacrer aux activités politiques qu’à celles professionnelles. Ce dernier est chaque week-end dans les régions. Il en est presque ainsi depuis dix ans qu’il a hérité du Parti socialiste, qui n’a pas été facile à faire remonter la pente. Leurs apparitions devant les militants et sympathisants supposent des moyens pour leur déplacement, avec leurs staff, les mobilisations et les restaurations. Ce qui nécessite beaucoup de moyens.
Macky Sall et Tanor semblent hors du besoin. Le premier nommé a été ministre du président Wade, plusieurs fois. Il a été également le chef du Gouvernement pendant près de trois ans, avant de devenir président de l’Assemblée nationale. Il a donc disposé d’avantages ministériels et de fonds politiques.Ingénieur de formation, Macky Sall a été employé à Petrosen, pendant moins d’une décennie du temps du régime socialiste.
Pour sa part, Ousmane Tanor Dieng a gravité dans l’espace présidentiel pendant près de trente ans. Il y est entré depuis le temps du président Senghor. Est-ce qui lui a permis de disposer de moyens nécessaires à sa lutte ? En tout cas ses anciens camarades socialistes l’accusent de s’être approprié le trésor de leur parti, que lui aurait remis le président Diouf, dont il a géré les fonds politiques. Pendant qu’avec Macky Sall, il se distingue le plus dans l’arène politique, bon nombre d’hommes politiques peinent à réunir des dizaines de militants, faute de moyens financiers. C’est dire que pour sécuriser la vie politique, le législateur doit se pencher sur le financement des partis politiques.
Dans des pays, comme le Mali voisin, l’aide aux paris politiques est mentionnée dans la Constitution. Elle est aussi nécessaire et normal que l’aide à la presse car, prémunissant les acteurs politiques contre la corruption, le blanchiment d’argent et la main mise de l’étranger. Il s’y ajoute que l’opposition est obligée de suivre le rythme du régime, qui utilise les moyens de l’État, dont il abuse, pour des fins électoralistes.
Par la suite, il effectuera le déplacement dans les pays du continent, où les Sénégalais sont le plus présents. Il vient de parcourir le nord du pays, après s’être rendu devant ses militants de la banlieue et ceux de l’intérieur du pays. Comme Ousmane Tanor Dieng, il passe plus de temps à se consacrer aux activités politiques qu’à celles professionnelles. Ce dernier est chaque week-end dans les régions. Il en est presque ainsi depuis dix ans qu’il a hérité du Parti socialiste, qui n’a pas été facile à faire remonter la pente. Leurs apparitions devant les militants et sympathisants supposent des moyens pour leur déplacement, avec leurs staff, les mobilisations et les restaurations. Ce qui nécessite beaucoup de moyens.
Macky Sall et Tanor semblent hors du besoin. Le premier nommé a été ministre du président Wade, plusieurs fois. Il a été également le chef du Gouvernement pendant près de trois ans, avant de devenir président de l’Assemblée nationale. Il a donc disposé d’avantages ministériels et de fonds politiques.Ingénieur de formation, Macky Sall a été employé à Petrosen, pendant moins d’une décennie du temps du régime socialiste.
Pour sa part, Ousmane Tanor Dieng a gravité dans l’espace présidentiel pendant près de trente ans. Il y est entré depuis le temps du président Senghor. Est-ce qui lui a permis de disposer de moyens nécessaires à sa lutte ? En tout cas ses anciens camarades socialistes l’accusent de s’être approprié le trésor de leur parti, que lui aurait remis le président Diouf, dont il a géré les fonds politiques. Pendant qu’avec Macky Sall, il se distingue le plus dans l’arène politique, bon nombre d’hommes politiques peinent à réunir des dizaines de militants, faute de moyens financiers. C’est dire que pour sécuriser la vie politique, le législateur doit se pencher sur le financement des partis politiques.
Dans des pays, comme le Mali voisin, l’aide aux paris politiques est mentionnée dans la Constitution. Elle est aussi nécessaire et normal que l’aide à la presse car, prémunissant les acteurs politiques contre la corruption, le blanchiment d’argent et la main mise de l’étranger. Il s’y ajoute que l’opposition est obligée de suivre le rythme du régime, qui utilise les moyens de l’État, dont il abuse, pour des fins électoralistes.