
Les doléances, déposées par Ibrahima Khaliloulah Ndiaye du Synpics, se résument à l’adoption du Code de la presse, d’une nouvelle Convention collective, à la gestion de la Maison de la presse et des fréquences radio et télé, à la délocalisation de l’Agence de presse sénégalaise dont le siège menace ruine. Dans ses réponses, d'après Le Quotidien, Macky Sall se dit favorable à la dépénalisation du délit de presse. Mais, il n’a pas manqué de s’interroger : « Qui est journaliste et qui ne l’est pas ? Chacun se lève un jour pour dire qu’il est journaliste. Un homme politique crée son journal ou un site internet pour tirer sur les gens. Il faudra également que je sache ce qu’on met à la place de la dépénalisation du délit de presse ». Ce qui montre que Macky Sall ignore le contenu de ce document qui a pourtant fait l’objet de consensus. En effet, toutes ces questions trouvent réponses dans le projet de Code de presse.
En ce qui concerne les licences d’exploitation de télévision, le chef de l’Etat s’engage à « remettre de l’ordre ». Selon lui, il n’est pas admissible que quelqu’un détienne trois à quatre licence. Surtout que certaines sont entre des mains d’hommes politiques. Quant à la gestion de la Maison de la presse, Macky Sall ne rassure pas le Synpics. « Vous êtes incontournables mais tous les journalistes ne sont pas syndiqués. Or, l’Etat doit avoir une position horizontale », a-t-il dit.
En ce qui concerne les licences d’exploitation de télévision, le chef de l’Etat s’engage à « remettre de l’ordre ». Selon lui, il n’est pas admissible que quelqu’un détienne trois à quatre licence. Surtout que certaines sont entre des mains d’hommes politiques. Quant à la gestion de la Maison de la presse, Macky Sall ne rassure pas le Synpics. « Vous êtes incontournables mais tous les journalistes ne sont pas syndiqués. Or, l’Etat doit avoir une position horizontale », a-t-il dit.