Macky Sall remue la terre. Le chef de l’Etat veut révéler tous les secrets qui se cachent derrière les innombrables transactions foncières effectuées par le défunt régime de Abdoulaye Wade. Comme il l’avait annoncé dès les premières semaines de son élection à la tête de l’Etat, le président de la République a lancé l’audit foncier du Sénégal. Ses attentes sont tellement grandes que le Président a lancé deux corps de contrôles dans la fouille : l’Inspection générale d’Etat (Ige) et l’Inspection générale des finances (Igf).
Les terrains de l’aéroport de Dakar, les réserves foncières de Cices et du stade Léopold Sédar Senghor. Les équipes formées, par les deux structures d’enquêtes précitées, sont déjà sur le terrain avec une feuille de route bien tracée et une mission bien définie. Il s’agit, pour eux, de rendre des rapports détaillés sur les transactions foncières de l’ancien régime. L’accent sera particulièrement mis sur les procédures d’affectation des terres, les modalités d’affectation, les critères d’attribution et les listes des bénéficiaires. Au terme de la mission d’audit, des mesures appropriées seront prises concernant chaque dossier.
L’audit foncier porte sur des dossiers qui ont toujours suscité la controverse. L’affaire qui suscite plus d’intérêt pour les nouvelles autorités reste la transaction menée par l’Etat avec le promoteur Mbackiyou Faye sur la cession des terres de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar contre le financement du Monument de la renaissance africaine. Les procédures qui ont abouti aux morcellements des réserves foncières du Centre international de commerce et d’échange du Sénégal (Cices) et du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar sont aussi inscrites aux ordres de mission des vérificateurs de l’Ige et de l’Igf. Aussi, des recommandations sont faites pour faire la lumière sur les attributions faites par l’ancien régime sur des hectares sis aux Mamelles.
La transaction de Bambilor, les affectations de Thiès None… La vaste opération d’investigations sur la gestion foncière de Wade ne se limite pas à Dakar. Les recherches sont étendues dans des zones où des transactions douteuses ont été effectuées. D’une part, les auditeurs sont en train de fouiner sur les dessous de l’achat, par l’Etat, des 150 hectares du Titre foncier 1975/R, sis à Bambilor, au prix de 7 milliards de FCfa. Lequel site a été revendu par l’Etat à des tiers comme le député de Mbour, Oumar Sy. De ce site, l’Etat avait aussi procédé à un échange avec un nommé Kâ représenté par Assane Seck, contre un terrain de 1,7 hectare sis à Castors (Dakar). Ce site avait été occupé par les populations et l’Etat n’a pas voulu créer des tensions sociales, d’où l’offre d’échange qui avait été proposée à son propriétaire. Seulement, cette transaction laisse apparaître des irrégularités. D’ailleurs, les premiers éléments des recherches révèlent que le protocole d’échange avait été signé par l’ancien directeur des Domaines, Vincent Bidy. Aussi a-t-on découvert une nébuleuse qui entoure la cession de ces terres de Bambilor par l’Etat à la Coopérative militaire de construction (Comico).
Au plus haut sommet de l’Etat, on informe que les conditions de morcellement et d’attribution d’un site, sis à Thiès-None, sont aussi inscrites au tableau d’investigation des auditeurs. Même si les enquêtes se poursuivent encore, il ressort des premières confidences que des hautes personnalités des Impôts et Domaines et de l’ancienne Direction du Cadastre seraient au cœur de toutes ces opérations qui attirent la curiosité des nouveaux gouvernants. Qui réclament à l’IGE et à l’IGF la longue liste de noms qui ont bénéficié de ce présumé «bradage.»
L'Observateur
Les terrains de l’aéroport de Dakar, les réserves foncières de Cices et du stade Léopold Sédar Senghor. Les équipes formées, par les deux structures d’enquêtes précitées, sont déjà sur le terrain avec une feuille de route bien tracée et une mission bien définie. Il s’agit, pour eux, de rendre des rapports détaillés sur les transactions foncières de l’ancien régime. L’accent sera particulièrement mis sur les procédures d’affectation des terres, les modalités d’affectation, les critères d’attribution et les listes des bénéficiaires. Au terme de la mission d’audit, des mesures appropriées seront prises concernant chaque dossier.
L’audit foncier porte sur des dossiers qui ont toujours suscité la controverse. L’affaire qui suscite plus d’intérêt pour les nouvelles autorités reste la transaction menée par l’Etat avec le promoteur Mbackiyou Faye sur la cession des terres de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar contre le financement du Monument de la renaissance africaine. Les procédures qui ont abouti aux morcellements des réserves foncières du Centre international de commerce et d’échange du Sénégal (Cices) et du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar sont aussi inscrites aux ordres de mission des vérificateurs de l’Ige et de l’Igf. Aussi, des recommandations sont faites pour faire la lumière sur les attributions faites par l’ancien régime sur des hectares sis aux Mamelles.
La transaction de Bambilor, les affectations de Thiès None… La vaste opération d’investigations sur la gestion foncière de Wade ne se limite pas à Dakar. Les recherches sont étendues dans des zones où des transactions douteuses ont été effectuées. D’une part, les auditeurs sont en train de fouiner sur les dessous de l’achat, par l’Etat, des 150 hectares du Titre foncier 1975/R, sis à Bambilor, au prix de 7 milliards de FCfa. Lequel site a été revendu par l’Etat à des tiers comme le député de Mbour, Oumar Sy. De ce site, l’Etat avait aussi procédé à un échange avec un nommé Kâ représenté par Assane Seck, contre un terrain de 1,7 hectare sis à Castors (Dakar). Ce site avait été occupé par les populations et l’Etat n’a pas voulu créer des tensions sociales, d’où l’offre d’échange qui avait été proposée à son propriétaire. Seulement, cette transaction laisse apparaître des irrégularités. D’ailleurs, les premiers éléments des recherches révèlent que le protocole d’échange avait été signé par l’ancien directeur des Domaines, Vincent Bidy. Aussi a-t-on découvert une nébuleuse qui entoure la cession de ces terres de Bambilor par l’Etat à la Coopérative militaire de construction (Comico).
Au plus haut sommet de l’Etat, on informe que les conditions de morcellement et d’attribution d’un site, sis à Thiès-None, sont aussi inscrites au tableau d’investigation des auditeurs. Même si les enquêtes se poursuivent encore, il ressort des premières confidences que des hautes personnalités des Impôts et Domaines et de l’ancienne Direction du Cadastre seraient au cœur de toutes ces opérations qui attirent la curiosité des nouveaux gouvernants. Qui réclament à l’IGE et à l’IGF la longue liste de noms qui ont bénéficié de ce présumé «bradage.»
L'Observateur