D’ailleurs, lors du meeting du M23 qui s’est tenu avant-hier à Rufisque, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng et Cheikh Bamba Dieye, n’ont pas manqué de fusiller le maire de Fatick dans des termes à peine voilés pour dénoncer son absence et son empressement. Macky Sall est-il pressé ? On pourrait le penser au vu de la manière dont l’apériste en chef conduit sa campagne électorale et son programme.
L’ancien premier ministre ne s’est pas fait prier pour entrer dans le vif du sujet : visites de proximité, marches dans les faubourgs de Dakar, dénonciation de la boulimie foncière du régime libéral…Et si Macky était le candidat à mieux de pousser Wade au deuxième tour ? Depuis plusieurs mois, tous les signaux font de Macky Sall un probable futur président du Sénégal. Il y a quelques mois aussi, un sondage sérieux en faisait le chef de l’opposition. Un journal aussi resauté que Jeune Afrique le voyait même à la tête du Sénégal au soir du 26 février sur la foi de sondages très sûrs.
Et tout cela, le leader de l’Apr ne l’ignore point. Lui qui a vu sa côte de popularité monter d’un coup depuis un certain temps. Sa propension récente à rendre coup pour coup n’est pas anodine. L’ancien président de l’Assemblée nationale a su s’entourer d’une équipe prête pour le débat d’idées et pour les «coups de poings». A ses partisans, il a semblé dire : occupez-vous de l’opposition, moi je m’occupe de Wade. Sur le terrain, et dans le concret, cela se traduit depuis quelques jours par des révélations les unes les plus fracassantes que les autres sur la gestion du pays du régime libéral.
Pour avoir été le numéro deux du Pds et directeur de campagne de Wade en 2007, Macky Sall en sait beaucoup sur son fonctionnement. Conforté par sa trajectoire, sa mise à mort au Pds, sa traversée du désert, sa montée en puissance et son état de forme actuel, le leader de l’Apr demeure convaincu d’être l’alternative à Wade. Pas plus pressé qu’Idrissa Seck, son ennemi intime, Macky Sall jouit aujourd’hui d’une aura qui était celle du leader de Rewmi en 2007. Le basculement a-t-il opéré ? Idrissa Seck ne s’est jamais remis de voir son ancien camarade de parti lui passer devant.
Macky le sait : il lui devra grignoter sur l’électorat libéral pour accéder à ses desseins. Du coup, il reste constant avec lui-même : s’extraire du M23 sans s’en éloigner, parler à l’électorat libéral et étendre ses tentacules dans le Sénégal. Sa campagne électorale est déjà sur les rails : Macky Sall semble habité par l’assurance d’un destin hors du commun. Serait-il trop prétentieux ?
Xamle
L’ancien premier ministre ne s’est pas fait prier pour entrer dans le vif du sujet : visites de proximité, marches dans les faubourgs de Dakar, dénonciation de la boulimie foncière du régime libéral…Et si Macky était le candidat à mieux de pousser Wade au deuxième tour ? Depuis plusieurs mois, tous les signaux font de Macky Sall un probable futur président du Sénégal. Il y a quelques mois aussi, un sondage sérieux en faisait le chef de l’opposition. Un journal aussi resauté que Jeune Afrique le voyait même à la tête du Sénégal au soir du 26 février sur la foi de sondages très sûrs.
Et tout cela, le leader de l’Apr ne l’ignore point. Lui qui a vu sa côte de popularité monter d’un coup depuis un certain temps. Sa propension récente à rendre coup pour coup n’est pas anodine. L’ancien président de l’Assemblée nationale a su s’entourer d’une équipe prête pour le débat d’idées et pour les «coups de poings». A ses partisans, il a semblé dire : occupez-vous de l’opposition, moi je m’occupe de Wade. Sur le terrain, et dans le concret, cela se traduit depuis quelques jours par des révélations les unes les plus fracassantes que les autres sur la gestion du pays du régime libéral.
Pour avoir été le numéro deux du Pds et directeur de campagne de Wade en 2007, Macky Sall en sait beaucoup sur son fonctionnement. Conforté par sa trajectoire, sa mise à mort au Pds, sa traversée du désert, sa montée en puissance et son état de forme actuel, le leader de l’Apr demeure convaincu d’être l’alternative à Wade. Pas plus pressé qu’Idrissa Seck, son ennemi intime, Macky Sall jouit aujourd’hui d’une aura qui était celle du leader de Rewmi en 2007. Le basculement a-t-il opéré ? Idrissa Seck ne s’est jamais remis de voir son ancien camarade de parti lui passer devant.
Macky le sait : il lui devra grignoter sur l’électorat libéral pour accéder à ses desseins. Du coup, il reste constant avec lui-même : s’extraire du M23 sans s’en éloigner, parler à l’électorat libéral et étendre ses tentacules dans le Sénégal. Sa campagne électorale est déjà sur les rails : Macky Sall semble habité par l’assurance d’un destin hors du commun. Serait-il trop prétentieux ?
Xamle