Une manifestation de la solidarité du Sénégal au gouvernement et au peuple français. C’est la signification qu’il faut donner à sa présence à Paris le dimanche 11 janvier dernier. Telle est la réaction du chef de l’Etat Macky Sall qui a fait cette précision, lors de son déplacement à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
« A travers cette présence, j’ai voulu faire comprendre que le Sénégal s’indignait face à ces méthodes barbares, intolérantes et inacceptables. Je voulais aussi apporter notre solidarité au gouvernement et au peuple français qui sont très solidaires à l’Afrique », a souligné le chef de l’Etat sur l’antenne de la Rts.
Et Macky Sall de rappeler la réaction de la France après l’agression du Nord Mali par des terroristes. Selon le président de la République, n’eut été cette intervention française au Mali, la sous-région ouest-africaine aurait connu d’autres difficultés.
« Ma présence, ce n’était pas d’être charlie ou ne pas être charlie », a ajouté le chef de l’Etat.
En effet, la participation du chef de l’Etat à la marche de Paris a suscité une grande réaction au sein de l’opinion. Tout en rappelant son attachement à la liberté de la presse, Macky Sall estime que cette liberté ne doit pas entraîner « une provocation inutile », surtout lorsque cela touche une matière extrêmement sensible comme la religion.
«Lorsqu’on reprend une caricature du prophète Mohamed, le président de la République que je suis du Sénégal, un pays à 95% de musulmans, ne peut pas cautionner une telle publication », a expliqué e chef de l’Etat, répondant ainsi à l’interdiction qu’il avait faite sur la vente de «Charlie Hebdo» au Sénégal.
Dans leur premier numéro post attentat, les responsables de «Charlie Hebdo» avaient, encore une fois, repris une caricature du prophète Mohamed (Psl). Le numéro avait été tiré à 3.000.000 d’exemplaires et vendu dans une vingtaine de pays du monde.
Pour Macky Sall, cette interdiction était plus qu’utile face à ce qui pourrait être « une source de tension sérieuse » sur l’ensemble de la planète. Le chef de l’Etat sénégalais de rappeler que c’est dans la vie commune et la compréhension que nous pourrons respecter la liberté de la presse et la liberté de culte.
« Notre coexistence pacifique y dépend», a t-il indiqué.
Le Soleil
« A travers cette présence, j’ai voulu faire comprendre que le Sénégal s’indignait face à ces méthodes barbares, intolérantes et inacceptables. Je voulais aussi apporter notre solidarité au gouvernement et au peuple français qui sont très solidaires à l’Afrique », a souligné le chef de l’Etat sur l’antenne de la Rts.
Et Macky Sall de rappeler la réaction de la France après l’agression du Nord Mali par des terroristes. Selon le président de la République, n’eut été cette intervention française au Mali, la sous-région ouest-africaine aurait connu d’autres difficultés.
« Ma présence, ce n’était pas d’être charlie ou ne pas être charlie », a ajouté le chef de l’Etat.
En effet, la participation du chef de l’Etat à la marche de Paris a suscité une grande réaction au sein de l’opinion. Tout en rappelant son attachement à la liberté de la presse, Macky Sall estime que cette liberté ne doit pas entraîner « une provocation inutile », surtout lorsque cela touche une matière extrêmement sensible comme la religion.
«Lorsqu’on reprend une caricature du prophète Mohamed, le président de la République que je suis du Sénégal, un pays à 95% de musulmans, ne peut pas cautionner une telle publication », a expliqué e chef de l’Etat, répondant ainsi à l’interdiction qu’il avait faite sur la vente de «Charlie Hebdo» au Sénégal.
Dans leur premier numéro post attentat, les responsables de «Charlie Hebdo» avaient, encore une fois, repris une caricature du prophète Mohamed (Psl). Le numéro avait été tiré à 3.000.000 d’exemplaires et vendu dans une vingtaine de pays du monde.
Pour Macky Sall, cette interdiction était plus qu’utile face à ce qui pourrait être « une source de tension sérieuse » sur l’ensemble de la planète. Le chef de l’Etat sénégalais de rappeler que c’est dans la vie commune et la compréhension que nous pourrons respecter la liberté de la presse et la liberté de culte.
« Notre coexistence pacifique y dépend», a t-il indiqué.
Le Soleil