Quelques minutes d’entretien, fin de la visite. Le candidat s’adresse à la presse pour dire qu’il a eu ’’un accueil chaleureux qui (le) réconforte et (lui) indique qu’avec l’aide Dieu, le 25 mars, nous allons gagner". "J’ai eu les prières du khalife et je repars très confiant quant à l’issue du deuxième tour", dit-il. Après Tawfekh, Macky Sall est allé à la rencontre du khalife de Darou Mouhty, Serigne Cheikh Khady Mbacké, dans sa maison de retraite de Yari Dakhar.
Lundi, le candidat a pris le chemin de Tivaouane chez le khalife général des Tidianes, Serigne Mansour Borom Daraji puis Ndiassane, chez El hadj Mame Bouh Kounta. Mardi, c’est au tour de la famille omarienne de Louga puis Mpal, chez le khalife Mame Rawane Ngom.
Partout le rituel est le même. Après les salamalecs et les présentations de son équipe, le candidat, venu recueillir des prières, procède, en wolof, à une explication pédagogique sur le processus électoral qui se résume ainsi : "Nous étions 14 candidats au premier tour, aucun d’entre nous n’ayant eu la majorité absolue, il faut organiser un deuxième tour entre les deux candidats sortis premiers des urnes. Et pour cette échéance, tous les 12 candidats de l’opposition ont décidé de me soutenir dans le cadre de la coalition Benoo Bokk Yaakaar".
Le candidat compte moderniser les villes religieuses du Sénégal, promouvoir leur assainissement, développer leurs infrastructures d’accueil, y développer l’éclairage, la voirie et les infrastructures marchandes, de façon à leur permettre de jouer leur rôle de villes religieuses mais également de carrefours de rencontres.
A Tawfèkh, Yari Dakhar, Tivaouane, Ndiassane, les khalifes ont formulé des prières pour le candidat tout en faisant montre de neutralité sur la scène politique nationale. Il en a été ainsi de façon formelle à Louga chez les descendants de d’El Hadj Omar Tall. ’’La famille de Cheikh Omar Foutiyou Tall reste fidèle à un principe. Elle ne demandera jamais au citoyen de voter pour tel ou tel leader. Les citoyens sont libres de voter pour tel ou tel candidat en fonction de leur programme ou personnalité", a dit Nourou Tall, porte-parole du Khalife Thierno Bassirou Tall.
Mais ailleurs, le parti-pris en faveur de Macky Sall était bien manifeste. C’est le cas à Ndiassane avec El hadj Sidi Moctar Kounta, Khalife de Baye Bouh Kounta, décédé en 2006. Ce guide religieux a prié pour le président de l’Alliance pour la République (APR, opposition) et lui a apporté son soutien, rappelant que la ville doit son électrification au candidat de la coalition Macky 2012, lorsque celui-ci était encore ministre.
A Mpal aussi, le Khalife a prié pour la victoire du candidat de Benoo Bokk Yaakaar le 25 mars prochain non sans plaider pour plus de considérations pour la localité, en matière d’agriculture notamment, selon son fils.
Mais, Macky Sall chez les religieux, c’est aussi sa déclaration selon laquelle les "marabouts sont des citoyens" qui lui vaut des attaques de ses adversaires l’accusant d’abaisser le rang de ces dignitaires. Ici et là, le candidat a été conforté dans son propos.
A Tivaouane, Serigne Mbaye Sy Mansour a soutenu qu’il "n’y a absolument rien de grave à dire que les marabouts sont des citoyens, oui ils le sont". "Les marabouts sont des citoyens comme tout le monde et quand ils ne le sont plus, ils deviennent alors autre chose", a dit Nourou Tall, dit Nourou Tall porte-parole du Khalife Thierno Bassirou Tall, ajoutant toutefois que ’’Dieu leur a accordé un certain honneur, une certaine grandeur’’.
Lundi, le candidat a pris le chemin de Tivaouane chez le khalife général des Tidianes, Serigne Mansour Borom Daraji puis Ndiassane, chez El hadj Mame Bouh Kounta. Mardi, c’est au tour de la famille omarienne de Louga puis Mpal, chez le khalife Mame Rawane Ngom.
Partout le rituel est le même. Après les salamalecs et les présentations de son équipe, le candidat, venu recueillir des prières, procède, en wolof, à une explication pédagogique sur le processus électoral qui se résume ainsi : "Nous étions 14 candidats au premier tour, aucun d’entre nous n’ayant eu la majorité absolue, il faut organiser un deuxième tour entre les deux candidats sortis premiers des urnes. Et pour cette échéance, tous les 12 candidats de l’opposition ont décidé de me soutenir dans le cadre de la coalition Benoo Bokk Yaakaar".
Le candidat compte moderniser les villes religieuses du Sénégal, promouvoir leur assainissement, développer leurs infrastructures d’accueil, y développer l’éclairage, la voirie et les infrastructures marchandes, de façon à leur permettre de jouer leur rôle de villes religieuses mais également de carrefours de rencontres.
A Tawfèkh, Yari Dakhar, Tivaouane, Ndiassane, les khalifes ont formulé des prières pour le candidat tout en faisant montre de neutralité sur la scène politique nationale. Il en a été ainsi de façon formelle à Louga chez les descendants de d’El Hadj Omar Tall. ’’La famille de Cheikh Omar Foutiyou Tall reste fidèle à un principe. Elle ne demandera jamais au citoyen de voter pour tel ou tel leader. Les citoyens sont libres de voter pour tel ou tel candidat en fonction de leur programme ou personnalité", a dit Nourou Tall, porte-parole du Khalife Thierno Bassirou Tall.
Mais ailleurs, le parti-pris en faveur de Macky Sall était bien manifeste. C’est le cas à Ndiassane avec El hadj Sidi Moctar Kounta, Khalife de Baye Bouh Kounta, décédé en 2006. Ce guide religieux a prié pour le président de l’Alliance pour la République (APR, opposition) et lui a apporté son soutien, rappelant que la ville doit son électrification au candidat de la coalition Macky 2012, lorsque celui-ci était encore ministre.
A Mpal aussi, le Khalife a prié pour la victoire du candidat de Benoo Bokk Yaakaar le 25 mars prochain non sans plaider pour plus de considérations pour la localité, en matière d’agriculture notamment, selon son fils.
Mais, Macky Sall chez les religieux, c’est aussi sa déclaration selon laquelle les "marabouts sont des citoyens" qui lui vaut des attaques de ses adversaires l’accusant d’abaisser le rang de ces dignitaires. Ici et là, le candidat a été conforté dans son propos.
A Tivaouane, Serigne Mbaye Sy Mansour a soutenu qu’il "n’y a absolument rien de grave à dire que les marabouts sont des citoyens, oui ils le sont". "Les marabouts sont des citoyens comme tout le monde et quand ils ne le sont plus, ils deviennent alors autre chose", a dit Nourou Tall, dit Nourou Tall porte-parole du Khalife Thierno Bassirou Tall, ajoutant toutefois que ’’Dieu leur a accordé un certain honneur, une certaine grandeur’’.