En tout cas, ainsi qu’on l’a souligné pour Idrissa Seck par ailleurs, Macky Sall était un modeste ingénieur qui rêvait d’un poste de directeur d’une société nationale. Son passage au gouvernement l’a transformé en homme politique prospère. D’où est-ce qu’il a obtenu tout cet argent ? Aucun audit ne l’a jusqu’ici épinglé, malgré les soupçons et les accusations après son départ du gouvernement puis de l’Assemblée nationale et sa démission du Pds.
Quant à Cheikh Tidiane Gadio, il s’est fait un nom à travers des contributions dans la presse pour le compte du candidat Abdoulaye Wade, avant 2 000. A l’époque, il était journaliste et travaillait dans un organisme international et ne nourrissait point une ambition présidentielle. Mais son long séjour dans le gouvernement (il y a passé presque 10 ans, battant ainsi le record) lui a permis de revoir ses ambitions à la hausse. Il n’a pas hésité un instant à se tailler un froc de présidentiable après sa sortie du gouvernement. Manifestement, il en a les moyens. Est-ce son passage dans le gouvernement qui lui a permis de constituer un trésor de guerre ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, ses accointances avec une certaine élite américaine, fait croire à certains, qu’il bénéficierait aussi de fonds extérieurs.
Cheikh Tidiane Gadio, Macky Sall et Idrissa Seck ne sont que des paradigmes. Le phénomène est quasi général au Sénégal et repose avec acuité l’épineuse question du financement des candidats à la présidentielle et des partis politiques.
A. DIOUF rewmi
Quant à Cheikh Tidiane Gadio, il s’est fait un nom à travers des contributions dans la presse pour le compte du candidat Abdoulaye Wade, avant 2 000. A l’époque, il était journaliste et travaillait dans un organisme international et ne nourrissait point une ambition présidentielle. Mais son long séjour dans le gouvernement (il y a passé presque 10 ans, battant ainsi le record) lui a permis de revoir ses ambitions à la hausse. Il n’a pas hésité un instant à se tailler un froc de présidentiable après sa sortie du gouvernement. Manifestement, il en a les moyens. Est-ce son passage dans le gouvernement qui lui a permis de constituer un trésor de guerre ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, ses accointances avec une certaine élite américaine, fait croire à certains, qu’il bénéficierait aussi de fonds extérieurs.
Cheikh Tidiane Gadio, Macky Sall et Idrissa Seck ne sont que des paradigmes. Le phénomène est quasi général au Sénégal et repose avec acuité l’épineuse question du financement des candidats à la présidentielle et des partis politiques.
A. DIOUF rewmi