Et nous reportons cela à toutes les activités de la vie. A la religion et, même, dans les relations supposées confraternelles entre les confréries. L’élection n’est pas en reste, loin s’en faut. En d’autres termes, plus chauvin que le sénégalais tu meurs. Si ailleurs l’on vit d’amour et d’eau fraîche, ici on vit de chauvinisme et d’eau fraîche.
Macky SALL est un ingénieur de formation, alors que WADE est ingénieux par définition.
Qui dit ingénieur pense immédiatement au moteur à quatre temps.
Aujourd’hui nous en sommes au troisième temps ; celui de l’explosion des passions.
Toutefois le plan de Macky suit l’ingénierie et la réflexion froide. Ceci permet d’accéder à sa logique imparable.
Macky est persuadé que WADE, qui est son maître à penser, n’est point un tricheur ; sans quoi il n’irait pas se faire battre. Ce, et d’autant plus qu’il était son Directeur de campagne en 2007 (dernière Présidentielle).
Partant de cette certitude il en a simplement conclu que l’après WADE commence sous celui-ci.
Que WADE se plait à dire à qui veut l’entendre qu’il y a deux manières de faire partir quelqu’un : l’une est de le pousser, l’autre est simplement de le laisser passer. Et c’est là qu’il a compris le dégoût du peuple sénégalais vis-à-vis de tous les vétérans de l’opportunisme. Sous SENGHOR, Abdou DIOUF ; si ce n’est pas sous le communisme. Mais que si WADE rassure n’eût été son âge, quelqu’un gagnerait à incarner un néo WADE à la jeunesse débordante.
Partant d’une règle de notre lutte traditionnelle « Oh, toi enfant de champion, entraines toi à la lutte » (domi mbeur, dianguil beuré, dées na la gnam).
En s’interposant entre son mentor et les eternels perdants pour les battre tous aux poings, et de pouvoir se targuer de la célèbre expression de Louis XIV « à moi seul, j’en vaux plusieurs ».
La chose réalisée ici par notre « Abédi PELE » ne saurait déplaire, loin s’en faut, à notre « PELE de la politique » lui-même. Mais c’est, surtout, en les embrigadant, sans en avoir l’air, que la synchronisation du moteur de l’ingénieur Macky, admet un bruit qui alerte d’une bonne synchronisation.
Demain WADE partira, Macky deviendra alors l’étage le plus haut d’un immeuble dont l’étage le plus haut a disparu. Donc par défaut.
Il sait que le report de voix lui rapportera difficilement plus de 10 points. Alors que l’effet d’entrainement provenant des meetings et autres effets de la machine de propagande ne peuvent, raisonnablement, lui apporter plus de 7 points supplémentaires.
Le reste relève de la simple arithmétique : 26 + 10 + 7 = 43.
D’ailleurs, seule une pareille perspective peut justifier la légèreté avec laquelle il accepte toutes les demandes et revendications. En les mettant purement et simplement dans sa besace. Sachant qu’il ne sera pas affronté au défi d’avoir à les réaliser.
Il est donc parti pour perdre, tout en sachant qu’en la matière c’est « qui perd gagne ». Et surtout gagne pour l’avenir.
D’ailleurs les partisans d’Alioune TINE n’ont pas perdu leur temps pour déclarer que WADE accepterait le résultat des urnes. Ce qui est plus qu’une légitimation d’une candidature réputée prohibée très récemment.
Mais tout cela n’a pu se faire sans la grande capacité, l’intelligence, mais aussi l’ingéniosité avec laquelle A. WADE a permis de retourner une situation en commençant par la dépassionner et à donner du crédit à ses faits et gestes. Obligeant les occidentaux, hier au premier rang de ses détracteurs, à rentrer dans un silence on ne peut plus assourdissant. Mais un silence admiratif aussi surprenant. Pour la simple raison que ce coup de maître ils n’ont pas l’habitude de le voir faire par un nègre.
Alors il y a comme une exclamation dont les auteurs se disent qu’il s’agit bien d’un nègre. Mais certainement pas d’un nègre de service.
Ahmed Khalifa NIASSE
Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques
Macky SALL est un ingénieur de formation, alors que WADE est ingénieux par définition.
Qui dit ingénieur pense immédiatement au moteur à quatre temps.
Aujourd’hui nous en sommes au troisième temps ; celui de l’explosion des passions.
Toutefois le plan de Macky suit l’ingénierie et la réflexion froide. Ceci permet d’accéder à sa logique imparable.
Macky est persuadé que WADE, qui est son maître à penser, n’est point un tricheur ; sans quoi il n’irait pas se faire battre. Ce, et d’autant plus qu’il était son Directeur de campagne en 2007 (dernière Présidentielle).
Partant de cette certitude il en a simplement conclu que l’après WADE commence sous celui-ci.
Que WADE se plait à dire à qui veut l’entendre qu’il y a deux manières de faire partir quelqu’un : l’une est de le pousser, l’autre est simplement de le laisser passer. Et c’est là qu’il a compris le dégoût du peuple sénégalais vis-à-vis de tous les vétérans de l’opportunisme. Sous SENGHOR, Abdou DIOUF ; si ce n’est pas sous le communisme. Mais que si WADE rassure n’eût été son âge, quelqu’un gagnerait à incarner un néo WADE à la jeunesse débordante.
Partant d’une règle de notre lutte traditionnelle « Oh, toi enfant de champion, entraines toi à la lutte » (domi mbeur, dianguil beuré, dées na la gnam).
En s’interposant entre son mentor et les eternels perdants pour les battre tous aux poings, et de pouvoir se targuer de la célèbre expression de Louis XIV « à moi seul, j’en vaux plusieurs ».
La chose réalisée ici par notre « Abédi PELE » ne saurait déplaire, loin s’en faut, à notre « PELE de la politique » lui-même. Mais c’est, surtout, en les embrigadant, sans en avoir l’air, que la synchronisation du moteur de l’ingénieur Macky, admet un bruit qui alerte d’une bonne synchronisation.
Demain WADE partira, Macky deviendra alors l’étage le plus haut d’un immeuble dont l’étage le plus haut a disparu. Donc par défaut.
Il sait que le report de voix lui rapportera difficilement plus de 10 points. Alors que l’effet d’entrainement provenant des meetings et autres effets de la machine de propagande ne peuvent, raisonnablement, lui apporter plus de 7 points supplémentaires.
Le reste relève de la simple arithmétique : 26 + 10 + 7 = 43.
D’ailleurs, seule une pareille perspective peut justifier la légèreté avec laquelle il accepte toutes les demandes et revendications. En les mettant purement et simplement dans sa besace. Sachant qu’il ne sera pas affronté au défi d’avoir à les réaliser.
Il est donc parti pour perdre, tout en sachant qu’en la matière c’est « qui perd gagne ». Et surtout gagne pour l’avenir.
D’ailleurs les partisans d’Alioune TINE n’ont pas perdu leur temps pour déclarer que WADE accepterait le résultat des urnes. Ce qui est plus qu’une légitimation d’une candidature réputée prohibée très récemment.
Mais tout cela n’a pu se faire sans la grande capacité, l’intelligence, mais aussi l’ingéniosité avec laquelle A. WADE a permis de retourner une situation en commençant par la dépassionner et à donner du crédit à ses faits et gestes. Obligeant les occidentaux, hier au premier rang de ses détracteurs, à rentrer dans un silence on ne peut plus assourdissant. Mais un silence admiratif aussi surprenant. Pour la simple raison que ce coup de maître ils n’ont pas l’habitude de le voir faire par un nègre.
Alors il y a comme une exclamation dont les auteurs se disent qu’il s’agit bien d’un nègre. Mais certainement pas d’un nègre de service.
Ahmed Khalifa NIASSE
Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques