Le président Macky Sall après un an et quelques mois au pouvoir ne cesse de susciter le doute auprès des sénégalais sur sa capacité à mettre le Sénégal sur les rails.
Un an! Trop court me dira-t-on pour ses sympathisants, pour l’évaluer. La couleur de ce que sera son quinquennat fût annoncée par le départ d’Abdoul Mbaye à la primature. Un limogeage révélateur d’une volonté de s’éloigner de la rupture. Par cet acte le président a misé sur la bruyante ex ministre de la justice et gardes des sceaux, habituée à des sorties médiatiques intempestives pour faire de la rhétorique politicienne comme mode de gouvernance.
Macky Sall incarne le plus un chef de parti, qu’un président, le « yonnou yokkouté » a un double sens mal compris par le sénégalais qui croyait la restauration du « mérite » au soir du 25 mars pour réussir dans la vie. Depuis son accession au pouvoir, sur la voie du « yokkouté », la majorité des sénégalais ont constaté le yokkouté de la famille du président ; le yokkouté du parti ; le yokkouté des alliés fidèles et enfin le yokkouté des sénégalais.
La capricieuse reine de Diourbel Aminata Tall a bien saisi le sens du « yokkouté ». Elle a fait du Conseil Economique Social et Environnemental une affaire de famille. Elle y case le neveu le plus compétent de tous les neveux du Sénégal.
N’est-il pas vrai que Karim est le fils le plus compétent ? L’histoire a ceci de fâcheuse, parfois elle se répète sur soi-même de façon ignominieuse. Face aux coupures d’électricité, à la pénurie d’eau, aux accidents journaliers sur les routes du pays, à l’insécurité, à la hausse vertigineuse des denrées de premières nécessités, aux hôpitaux malades, au chômage chronique chez les jeunes, le président Macky Sall se promène aux Etats Unis avec un présent de 200 millions destiné à la diaspora. De quelle diaspora ?
L’histoire a donné raison au Secrétaire Général du Parti Socialiste Ousmane Tanor Dieng quand il disait pendant la campagne électorale : il ne faudrait pas faire « du Wade sans Wade ».
Il ne faut pas faire du Wade sans le sens de Wade
khadimly@live.fr
Un an! Trop court me dira-t-on pour ses sympathisants, pour l’évaluer. La couleur de ce que sera son quinquennat fût annoncée par le départ d’Abdoul Mbaye à la primature. Un limogeage révélateur d’une volonté de s’éloigner de la rupture. Par cet acte le président a misé sur la bruyante ex ministre de la justice et gardes des sceaux, habituée à des sorties médiatiques intempestives pour faire de la rhétorique politicienne comme mode de gouvernance.
Macky Sall incarne le plus un chef de parti, qu’un président, le « yonnou yokkouté » a un double sens mal compris par le sénégalais qui croyait la restauration du « mérite » au soir du 25 mars pour réussir dans la vie. Depuis son accession au pouvoir, sur la voie du « yokkouté », la majorité des sénégalais ont constaté le yokkouté de la famille du président ; le yokkouté du parti ; le yokkouté des alliés fidèles et enfin le yokkouté des sénégalais.
La capricieuse reine de Diourbel Aminata Tall a bien saisi le sens du « yokkouté ». Elle a fait du Conseil Economique Social et Environnemental une affaire de famille. Elle y case le neveu le plus compétent de tous les neveux du Sénégal.
N’est-il pas vrai que Karim est le fils le plus compétent ? L’histoire a ceci de fâcheuse, parfois elle se répète sur soi-même de façon ignominieuse. Face aux coupures d’électricité, à la pénurie d’eau, aux accidents journaliers sur les routes du pays, à l’insécurité, à la hausse vertigineuse des denrées de premières nécessités, aux hôpitaux malades, au chômage chronique chez les jeunes, le président Macky Sall se promène aux Etats Unis avec un présent de 200 millions destiné à la diaspora. De quelle diaspora ?
L’histoire a donné raison au Secrétaire Général du Parti Socialiste Ousmane Tanor Dieng quand il disait pendant la campagne électorale : il ne faudrait pas faire « du Wade sans Wade ».
Il ne faut pas faire du Wade sans le sens de Wade
khadimly@live.fr