Après le forcing du leader du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a réussi un coup de maître à la Place de l’Obélisque, ça vole très bas dans l’arène politique. Les adversaires n’hésitent pas à donner des coups bien bas.
C’est l’ancien ministre et responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Benoît Sambou, qui s’est d’abord illustré sur le «ring», lors de la conférence de presse de «riposte» du secrétariat exécutif de la formation politique du chef de l’Etat, Macky Sall.
«Le président Wade, à son retour de Paris, a été mis en garde par son médecin contre des risques. Il a commencé à rédiger son testament qu’il a confié à Me Madické Niang. Il a aussi rédigé deux déclarations qui devraient être publiées, l’une s’il était mis en prison et l’autre s’il venait à mourir.
Ce qui amène à penser que Wade a décidé de mourir dans la rue et plonger le pays dans le chaos », déclarait M. Sambou. Moins de 72 heures après ces révélations bouleversantes de Benoît Sambou, allié du président dans le cadre de la Coalition «Macky 2012», Moustapha Fall «Ché» estime que « si aujourd’hui l’opposition bouge, c’est parce qu’il y a le procès de Karim Wade devant la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite).
Il sera jugé par la Crei. Ils peuvent marcher, voler, danser. Ils (les opposants) peuvent faire tout ce qu’ils veulent mais la sortie de Rebeuss de Karim sera une décision de justice (…) Wade disait carrément que son fils ne doit pas être jugé par la Crei et qu’il faut déplacer le procès au Maroc ou en France.
Ce sera devant la Crei. Force restera à la loi, ça c’est sûr». Abdoulaye Wade, soutient-il, est un « homme comme âgé de 95 ans et, pour cette raison, appartient au quatrième âge. Wade est doublement malade, mentalement et physiquement. Cela ne nous étonne pas», martèle «Ché».
Mieux ou pis, selon, ajoute le responsable de la Coalition «Macky 2012», le leader du Pds, «Abdoulaye Wade n’est qu’un simple citoyen, il n’a aucune immunité, aucun privilège de juridiction. Il sera traité en cas de faute comme un simple citoyen par les tribunaux ordinaires».
Toutes choses que le président de la République, Macky Sall aurait déploré. «Je puis vous assurer que le chef de l’Etat, même si nous sommes dans un combat, son excellence le président de la République, Macky Sall n’approuve pas - alors pas du tout - qu’ont étale sur la place publique la maladie ou la mort, entre parenthèses, certaine, d’un compatriote sénégalais - fut-il un adversaire ou un ennemi politique.
Macky Sall s’en est ouvert à ses proches collaborateur», rapporte une source autorisée. Selon ce dernier, «même si l’on analyse politiquement ces attaques non-conventionnelles, elles peuvent susciter la sympathie des populations. Tout le monde sait qu’au Sénégal, la victime ou la victimisée, engrange un capital sympathie.»
Grand-Place
C’est l’ancien ministre et responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Benoît Sambou, qui s’est d’abord illustré sur le «ring», lors de la conférence de presse de «riposte» du secrétariat exécutif de la formation politique du chef de l’Etat, Macky Sall.
«Le président Wade, à son retour de Paris, a été mis en garde par son médecin contre des risques. Il a commencé à rédiger son testament qu’il a confié à Me Madické Niang. Il a aussi rédigé deux déclarations qui devraient être publiées, l’une s’il était mis en prison et l’autre s’il venait à mourir.
Ce qui amène à penser que Wade a décidé de mourir dans la rue et plonger le pays dans le chaos », déclarait M. Sambou. Moins de 72 heures après ces révélations bouleversantes de Benoît Sambou, allié du président dans le cadre de la Coalition «Macky 2012», Moustapha Fall «Ché» estime que « si aujourd’hui l’opposition bouge, c’est parce qu’il y a le procès de Karim Wade devant la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite).
Il sera jugé par la Crei. Ils peuvent marcher, voler, danser. Ils (les opposants) peuvent faire tout ce qu’ils veulent mais la sortie de Rebeuss de Karim sera une décision de justice (…) Wade disait carrément que son fils ne doit pas être jugé par la Crei et qu’il faut déplacer le procès au Maroc ou en France.
Ce sera devant la Crei. Force restera à la loi, ça c’est sûr». Abdoulaye Wade, soutient-il, est un « homme comme âgé de 95 ans et, pour cette raison, appartient au quatrième âge. Wade est doublement malade, mentalement et physiquement. Cela ne nous étonne pas», martèle «Ché».
Mieux ou pis, selon, ajoute le responsable de la Coalition «Macky 2012», le leader du Pds, «Abdoulaye Wade n’est qu’un simple citoyen, il n’a aucune immunité, aucun privilège de juridiction. Il sera traité en cas de faute comme un simple citoyen par les tribunaux ordinaires».
Toutes choses que le président de la République, Macky Sall aurait déploré. «Je puis vous assurer que le chef de l’Etat, même si nous sommes dans un combat, son excellence le président de la République, Macky Sall n’approuve pas - alors pas du tout - qu’ont étale sur la place publique la maladie ou la mort, entre parenthèses, certaine, d’un compatriote sénégalais - fut-il un adversaire ou un ennemi politique.
Macky Sall s’en est ouvert à ses proches collaborateur», rapporte une source autorisée. Selon ce dernier, «même si l’on analyse politiquement ces attaques non-conventionnelles, elles peuvent susciter la sympathie des populations. Tout le monde sait qu’au Sénégal, la victime ou la victimisée, engrange un capital sympathie.»
Grand-Place