Le Président Macky Sall se veut clair. Il est hors de question de retirer son projet de loi sur le parrainage.
"Tout démocrate doit pouvoir accepter ce projet. Je discuterai avec tous ceux qui veulent qu’on trouve un consensus sur la question (parrainage). S’il n’y a pas de consensus, c’est la loi de la majorité qui va s’appliquer. C’est ça aussi la démocratie et c’est ce qui se passera ", a-t-il fait savoir.
Selon L'Observateur qui rapporte ses propos, le chef de l'Etat s’exprimait ainsi devant les militants de l’Alliance pour la République, en marge du sommet de la Cedeao à Lomé. "On doit privilégier l’élégance dans l’adversité, parce que la politique, c’est la lutte. Il vaut mieux s’auto-glorifier (bakkou, en wolof) après le combat de lutte que de le faire avant d’aller dans l’arène. Nous ne nous auto-glorifions pas, mais nous sommes prêts à la lutte. Cela est clair", a-t-il ajouté, faisant allusion à l’opposition qui menace d’assièger l’Assemblée nationale le 19 avril prochain, jour du vote du fameux projet de loi.
Le Président Sall invite cependant l’opposition à des discussions beaucoup plus responsables. Non sans se dire prêt à revoir à la baisse le 1% (65 000 signatures de parrains) exigé à chaque candidat pour participer à la présidentielle. "S'ils (opposants) pensent que le taux de 1% est élevé, on peut le réduire encore à 0,5%. Tout cela est possible. Mais, on ne peut pas comprendre que l’opposition n’exprime pas ce qu’elle veut et tente de dire que le projet ne passera pas. Cela est inacceptable", prévient encore le Président MackySall.
"Tout démocrate doit pouvoir accepter ce projet. Je discuterai avec tous ceux qui veulent qu’on trouve un consensus sur la question (parrainage). S’il n’y a pas de consensus, c’est la loi de la majorité qui va s’appliquer. C’est ça aussi la démocratie et c’est ce qui se passera ", a-t-il fait savoir.
Selon L'Observateur qui rapporte ses propos, le chef de l'Etat s’exprimait ainsi devant les militants de l’Alliance pour la République, en marge du sommet de la Cedeao à Lomé. "On doit privilégier l’élégance dans l’adversité, parce que la politique, c’est la lutte. Il vaut mieux s’auto-glorifier (bakkou, en wolof) après le combat de lutte que de le faire avant d’aller dans l’arène. Nous ne nous auto-glorifions pas, mais nous sommes prêts à la lutte. Cela est clair", a-t-il ajouté, faisant allusion à l’opposition qui menace d’assièger l’Assemblée nationale le 19 avril prochain, jour du vote du fameux projet de loi.
Le Président Sall invite cependant l’opposition à des discussions beaucoup plus responsables. Non sans se dire prêt à revoir à la baisse le 1% (65 000 signatures de parrains) exigé à chaque candidat pour participer à la présidentielle. "S'ils (opposants) pensent que le taux de 1% est élevé, on peut le réduire encore à 0,5%. Tout cela est possible. Mais, on ne peut pas comprendre que l’opposition n’exprime pas ce qu’elle veut et tente de dire que le projet ne passera pas. Cela est inacceptable", prévient encore le Président MackySall.