Bby avait bien besoin d’un tel exercice pour garder la cohésion dans ses rangs, mais surtout pour espérer pouvoir garder l’unité politique en perspective des prochaines échéances électorales.
L’unité et la concorde entre les alliés de Bby ont été mises à rude épreuve, notamment par les élections locales du 29 juin dernier, au point que de nombreux observateurs se demandaient comment les alliés pourraient cohabiter jusqu’à la prochaine élection présidentielle, pour pouvoir même envisager cette échéance politique dans une perspective unitaire.
Au sortir de leur rencontre, les leaders politiques membres de Bby semblent retrouver la confiance en leur gouvernement et les perspectives de résultats, mais surtout, ils auront réappris à se faire confiance les uns vis-à-vis des autres. Les écueils ne sont pour autant pas définitivement levés.
En effet, au fur et à mesure qu’approchera la Présidentielle, les ambitions politiques se cristalliseront et cela ne favorisera guère la dynamique unitaire. Le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse, quant à lui, a définitivement enterré ses ambitions de gagner une élection présidentielle en décidant de faire déjà du Président Macky Sall le candidat même de l’Afp.
Une telle annonce a secoué l’Afp, car de nombreux responsables politiques étaient montés au créneau pour fustiger la démarche solitaire et jugée prématurée de Moustapha Niasse. Ces «objecteurs de conscience» estiment que leur parti devrait pouvoir présenter un candidat issu de ses rangs ou, à tout le moins, que le candidat choisi soit désigné suite à un large débat au sein des instances du parti.
La levée de boucliers suscitée par la sortie de Moustapha Niasse a été telle qu’elle fera réfléchir à deux fois tout leader politique avant d’annoncer de façon unilatérale un soutien inconditionnel au Président Sall.
En Côte d’Ivoire où il existe une alliance sous les mêmes coutures, le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp), l’ancien président Henri Konan Bédié essuie des critiques et attaques similaires, pour avoir lui aussi annoncé un soutien de son parti, le Pdci, à la candidature du président Alassane Dramane Ouattara.
On comprend dès lors, que Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du parti socialiste, le voudrait-il, qu’il ne pourrait pas déclarer se préparer à battre campagne pour le candidat Macky Sall.
En règle générale, les formations politiques, qui comptent, se font un point d’honneur à présenter un candidat issu de leurs propres rangs pour marquer leur spécificité et éventuellement pour pouvoir peser davantage sur l’issue d’une élection présidentielle, notamment dans le cadre d’un second tour de scrutin. Il semble dès lors normal que certains grands partis politiques membres de Bby décideront de présenter des candidats au premier tour de scrutin à la prochaine Présidentielle.
L’enjeu sera alors de poursuivre la dynamique de rassemblement afin de rallier toutes les voix des membres de l’alliance face à un candidat issu de l’opposition. Il reste qu’il existe une probabilité qu’il ne faudrait certainement pas occulter, qui serait par exemple que le challenger du Président Macky Sall à un éventuel second tour, soit le candidat d’un autre parti de Bby.
Le cas échéant, la bataille fratricide au sein de Bby serait bien âpre et cruelle. Les divisions profondes au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) et la forte probabilité que certains de ces leaders de l’opposition soient frappés d’inéligibilité pour cause de condamnations judiciaires par exemple, ou de double nationalité, pourraient limiter les chances d’un candidat de l’opposition à se qualifier pour un second tour. De toute façon, il semble exclu que l’opposition arrive à trouver un candidat unique, consensuel.
Seulement, ils sont nombreux dans le camp du Président Sall à vouloir exclure l’éventualité d’un second tour de la prochaine Présidentielle. Les résultats bruts des dernières élections locales autoriseraient un tel optimisme, surtout dans le cadre d’une large unité de Bby autour de la candidature du Président sortant.
Macky Sall lui-même semble croire que la prochaine Présidentielle serait une simple formalité tant il aura fini d’impacter de façon positive la vie nationale non seulement avec une politique de bonne gouvernance mais aussi avec les réalisations du Programme Sénégal Emergent (Pse). Il s’y ajouterait, et c’est encore lui-même qui le disait, il y a quelques semaines de cela à ses camarades de parti, qu’il n’aurait pas d’opposants à sa taille.
Qu’à cela ne tienne ! Seulement, il conviendrait d’apprendre des autres. Abdou Diouf en 2000 et Abdoulaye Wade en 2012 avaient sous-estimé leur opposition, pensant être réélus au premier tour et grande avait été leur surprise d’avoir été amenés à un second tour que chacun d’eux perdra.
Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’avaient pratiquement pas réussi à améliorer leurs suffrages entre les deux tours de scrutin. Cependant, on pourra toujours dire qu'Abdou Diouf et Abdoulaye Wade avaient été gagnés par une certaine usure du pouvoir, pour avoir déjà effectué au moins deux mandats à la tête du pays. Tous les deux avaient réussi à se faire réélire dès le premier tour à la fin de leur premier mandat.
L’unité et la concorde entre les alliés de Bby ont été mises à rude épreuve, notamment par les élections locales du 29 juin dernier, au point que de nombreux observateurs se demandaient comment les alliés pourraient cohabiter jusqu’à la prochaine élection présidentielle, pour pouvoir même envisager cette échéance politique dans une perspective unitaire.
Au sortir de leur rencontre, les leaders politiques membres de Bby semblent retrouver la confiance en leur gouvernement et les perspectives de résultats, mais surtout, ils auront réappris à se faire confiance les uns vis-à-vis des autres. Les écueils ne sont pour autant pas définitivement levés.
En effet, au fur et à mesure qu’approchera la Présidentielle, les ambitions politiques se cristalliseront et cela ne favorisera guère la dynamique unitaire. Le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse, quant à lui, a définitivement enterré ses ambitions de gagner une élection présidentielle en décidant de faire déjà du Président Macky Sall le candidat même de l’Afp.
Une telle annonce a secoué l’Afp, car de nombreux responsables politiques étaient montés au créneau pour fustiger la démarche solitaire et jugée prématurée de Moustapha Niasse. Ces «objecteurs de conscience» estiment que leur parti devrait pouvoir présenter un candidat issu de ses rangs ou, à tout le moins, que le candidat choisi soit désigné suite à un large débat au sein des instances du parti.
La levée de boucliers suscitée par la sortie de Moustapha Niasse a été telle qu’elle fera réfléchir à deux fois tout leader politique avant d’annoncer de façon unilatérale un soutien inconditionnel au Président Sall.
En Côte d’Ivoire où il existe une alliance sous les mêmes coutures, le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp), l’ancien président Henri Konan Bédié essuie des critiques et attaques similaires, pour avoir lui aussi annoncé un soutien de son parti, le Pdci, à la candidature du président Alassane Dramane Ouattara.
On comprend dès lors, que Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du parti socialiste, le voudrait-il, qu’il ne pourrait pas déclarer se préparer à battre campagne pour le candidat Macky Sall.
En règle générale, les formations politiques, qui comptent, se font un point d’honneur à présenter un candidat issu de leurs propres rangs pour marquer leur spécificité et éventuellement pour pouvoir peser davantage sur l’issue d’une élection présidentielle, notamment dans le cadre d’un second tour de scrutin. Il semble dès lors normal que certains grands partis politiques membres de Bby décideront de présenter des candidats au premier tour de scrutin à la prochaine Présidentielle.
L’enjeu sera alors de poursuivre la dynamique de rassemblement afin de rallier toutes les voix des membres de l’alliance face à un candidat issu de l’opposition. Il reste qu’il existe une probabilité qu’il ne faudrait certainement pas occulter, qui serait par exemple que le challenger du Président Macky Sall à un éventuel second tour, soit le candidat d’un autre parti de Bby.
Le cas échéant, la bataille fratricide au sein de Bby serait bien âpre et cruelle. Les divisions profondes au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) et la forte probabilité que certains de ces leaders de l’opposition soient frappés d’inéligibilité pour cause de condamnations judiciaires par exemple, ou de double nationalité, pourraient limiter les chances d’un candidat de l’opposition à se qualifier pour un second tour. De toute façon, il semble exclu que l’opposition arrive à trouver un candidat unique, consensuel.
Seulement, ils sont nombreux dans le camp du Président Sall à vouloir exclure l’éventualité d’un second tour de la prochaine Présidentielle. Les résultats bruts des dernières élections locales autoriseraient un tel optimisme, surtout dans le cadre d’une large unité de Bby autour de la candidature du Président sortant.
Macky Sall lui-même semble croire que la prochaine Présidentielle serait une simple formalité tant il aura fini d’impacter de façon positive la vie nationale non seulement avec une politique de bonne gouvernance mais aussi avec les réalisations du Programme Sénégal Emergent (Pse). Il s’y ajouterait, et c’est encore lui-même qui le disait, il y a quelques semaines de cela à ses camarades de parti, qu’il n’aurait pas d’opposants à sa taille.
Qu’à cela ne tienne ! Seulement, il conviendrait d’apprendre des autres. Abdou Diouf en 2000 et Abdoulaye Wade en 2012 avaient sous-estimé leur opposition, pensant être réélus au premier tour et grande avait été leur surprise d’avoir été amenés à un second tour que chacun d’eux perdra.
Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’avaient pratiquement pas réussi à améliorer leurs suffrages entre les deux tours de scrutin. Cependant, on pourra toujours dire qu'Abdou Diouf et Abdoulaye Wade avaient été gagnés par une certaine usure du pouvoir, pour avoir déjà effectué au moins deux mandats à la tête du pays. Tous les deux avaient réussi à se faire réélire dès le premier tour à la fin de leur premier mandat.