"Pape Samb" y livre une opinion relative à une actualité récente, concernant précisément cette coalition qui avait soutenu la candidature du Président Macky Sall au premier tour de la présidentielle de 2012. L’éminent contributionniste y établit des éléments de comparaison avec une autre coalition ayant eu une vocation similaire, de par son soutien à l’action du chef de l’Etat sortant : la "Cap21", au sein de laquelle j’ai personnellement eu à assumer les responsabilités que l’on sait.
Soucieux de rétablir la vérité historique, il me revient, pour la gouverne de l’opinion, de rappeler les évidences suivantes :
Contrairement à ce que nos adversaires politiques d’alors avait largement répandu dans l’opinion – et Dieu sait qu’ils y ont bien réussi, comme en atteste la reprise qu’en a fait "Pape Samb" dans son dernier texte – les alliés du Président Wade n’ont jamais "fait la queue devant la Présidence pour récupérer des victuailles". Un leader de l’opposition d’alors, "expert en désinformation", traînant, en dépit de son grand âge, une pitoyable réputation de "catastrophiste", était même allé, s’épanchant dans les médias, jusqu’à donner des détails époustouflants sur ces prétendues "victuailles", en parlant, sans gêne, de "deuwlin, saabou", et même de "feul-feul", que les chefs de partis de la Cap 21 allaient récupérer chaque mois à la Présidence ! C’est dire à quel point le grotesque se le disputait à la contrevérité chez certains experts en diabolisation des alliés de Me Wade. Même si celui-ci n’a jamais rechigné à mettre la main à la poche pour soutenir les partis de sa mouvance, comme est sensé le faire n’importe quel autre chef de coalition de partis – fussent-ils ceux de l’opposition d’alors, qui se retrouvant aujourd’hui au pouvoir, reconduisent plus que jamais, entre alliés d’un même camp, ce principe de "solidarité interalliés". Ce qui, il convient de l’admettre, est loin d’être un "pêché mortel", tant il est vrai que dans toutes les démocraties pluralistes, même au-delà de nos frontières, c’est souvent le "parti-locomotive" d’une coalition, sensé disposer davantage de moyens, qui supporte souvent les charges de fonctionnement induites (les "cocos" de la l’ex-CA 2000 qui avaient soutenu la candidature de Wade en 2000 en savent bien quelque chose, y compris ce "catastrophiste", expert en diabolisation, évoqué plus haut).
Comme j’ai eu à le rappeler, lors d’une récente interview dans un organe de la place, la décence républicaine voudrait que l’on reconnaisse à la coalition «Macky 2012» le mérite d’avoir été la toute première structure à avoir accompagné le candidat Macky Sall dans son combat politique, pour la conquête du pouvoir. Mais, c’est dommage qu’il ne se passe presque plus un mois sans que la presse ne se fasse l’écho de bisbilles crypto-personnelles qui s’y font jour, si ce ne sont des déclarations intempestives, et souvent au vitriol, contre les "alliés du second tour" - auxquels l’aile dure de «Macky 2012» reproche d’avoir pris le train en marche -, mettant ainsi régulièrement en péril la stabilité de la mouvance présidentielle. Pour ne citer que ces travers, dans lesquels, Dieu merci, la Cap21 n’a jamais été prise en défaut, malgré une bonne décennie d’existence, caractérisée par une remarquable convivialité politique, cimentée par un respect mutuel qu’entretenaient tous les alliés (de la première comme de la dernière heure !). Aussi, suite à la dernière sortie du sémillant "Pape Samb", semblant, négativement, comparer «Macky 2012» à la «Cap 21», il m’a paru nécessaire de rétablir certaines vérités historiques.
L’acronyme même de cette coalition, Cap 21, est suffisamment édifiant sur sa vocation (ndlr : Convergence des actions autour du président de la République pour le 21e siècle). Lors de sa création, ses membres fondateurs - que sont le Pds de Wade, l’Afp de Niasse, le Pit de Dansoko, la Ld-mpt de Bathily, l’Aj Pads de Savané, le Msu du défunt Mamadou Dia, l’Udf-Mbolomi de Pape Demba Sy, le Rds de feu Latif Guèye, la Cdp-Garb gi de Iba Der Thiam, le Fsd-Bj du regretté Cheikh Abdoulaye Dièye, l’Urd-Fal de Mahmouth Saleh, etc. -, qui s’étaient pour la circonstance réunis le 05 septembre 2001 à l’Hôtel Indépendance de Dakar, avaient paraphé un règlement intérieur, assorti d’un code de conduite (que le Secrétaire permanent de la Cap 21, de l’époque, Ousmane Badiane de la Ld, détient certainement encore par devers lui) stipulant qu’il ne suffisait pas d’avoir élu triomphalement un Président de la République, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade, pour ensuite aller dormir sur nos lauriers. Ces alliés furent ainsi tous acquis à la nécessité vitale d’accompagner le nouveau président dans tout le processus de déroulement de son mandat. Une stratégie de communication ainsi qu’une feuille de route furent adoptées, et l’engagement fut solennellement pris d’œuvrer à rendre visibles ses réalisations et à toujours défendre son bilan. Et grâce à Dieu, la Cap21 aura, en terme de stabilité et de longévité politique, battu un record rarement égalé par une coalition : prés de douze années de combat, d’engagement politique, lors desquels l’unité et la cohésion furent, malgré tout, consacrées dans nos rangs.
Aussi, me revient-il de m’inscrire en faux relativement à l’assertion de "Pape Samb" soutenant que ces alliés "encombrants" de la Cap21 n’ont pas pu "empêcher leur bienfaiteur d’essuyer une raclée mémorable le 25 mars 2012". Loin de moi l’intention de lui dénier sa liberté d’appréciation, mais cela ne lui aurait absolument rien coûté d’ajouter que cette défaite est intervenue bien après que Me Wade eut remporté triomphalement la présidentielle de 2007, en ayant toujours à ses cotés la Cap21 ! Laquelle, on semble souvent l’oublier, a travaillé sans relâche avec Wade et son parti, le Pds, depuis que la Cap21 a été portée sur les fonts baptismaux, en septembre 2001. Quant à son affirmation tendant à faire croire qu’aucune "plus-value" politique n’a été apportée à Wade par cette coalition, il m’étonnerait qu’elle soit partagée par le chef de cette coalition lui-même, le Président Abdoulaye Wade, qui n’avait de cesse de qualifier la Cap21 de "creuset d’idées".
En effet, il ne passait pas un mois sans que la Conférence des leaders ne lui fasse parvenir des résolutions ou recommandations lui suggérant de poser tel acte, que nous estimions de nature à améliorer les conditions de vie de nos compatriotes (comme l’annulation du projet précompte sur les salaires aux fins de constituer une caisse de solidarité, devant atténuer les effets collatéraux de la crise céréalière mondiale de 2008, que l’on voulait injustement faire supporter par les seuls agents de la fonction publique). Ou pour le dissuader de prendre telle autre décision, que la Cap21 jugeait impopulaire (comme son intention, en 2009, de faire vendre les actions que l’Etat détenait à la Sonatel, et qu’il comptait réinvestir dans l’agriculture). Sans compter les visites de terrains que la Conférence des leaders de la Cap 21 effectuait régulièrement, en compagnie de la Presse, pour tenir l’opinion informée de l’état d’avancement des "Chantiers de l’Alternance" (comme la visite, en 2006, des premiers logements sociaux du Plan Jaxay – mais c’était surtout pour couper court à une intoxication savamment entretenue dans l’opinion, par l’opposition d’alors, qui se plaisait à tourner en dérision cet ambitieux projet, en soutenant que ce Plan "Jaakhlé", chimérique, de Wade ne verrait jamais le jour !). Pour ne citer que ces exemples. Le tout était conséquemment soutenu par une participation régulière de la Cap21 aux débats politiques publics, sur les chaînes de télévision et les stations radio. Notons que ces actions étaient systématiquement précédées de débats internes, libres, parfois houleux certes, et lors desquels même s’il arrivait que le coordonnateur, le professeur Iba Der Thiam, soit démocratiquement mis en minorité, il l’acceptait toujours sans fioriture, soucieux qu’il était de la préservation de l’unité et de la cohésion du groupe. Les inévitables divergences de vue, qui faisaient parfois se prolonger les réunions jusqu’à des heures très tardives, ne faisaient jamais l’objet, à postériori, de raffuts inopportuns dans les médias, tant elles se géraient rigoureusement à l’interne, et se concluaient toujours par une résolution consensuelle, destinée à la Presse.
Il est donc incontestable que cette coalition a fortement contribué à faire réélire le Président Abdoulaye Wade, pour un second mandat, à l’occasion de la Présidentielle de 2007. Et à l’évidence, la Cap21, dont le Pds avait pour plénipotentiaires - lors de nos premières réunions qui se tenaient au siège de And-Jef de la Zone B -, Modou Diagne Fada et un certain Macky Sall, aura vécu une exaltante aventure aux cotés du Président Wade, dans un engagement patriotique, sincère, magnifiant les actions de ce grand panafricaniste, qui s’est beaucoup sacrifié pour son pays, et qui se voit malheureusement aujourd’hui traité comme un paria ; même si le sincère hommage public, à ses talents de bâtisseur, que lui a rendu la semaine dernière son successeur, le Président Macky Sall, à l’occasion de l’inauguration de «son» autoroute à péage, l’auront relativement "réhabilité".
La Coalition «Macky 2012», à qui nous souhaitons les meilleurs succès dans sa mission, réputé artisan incontestable de la victoire du candidat Macky Sall au premier tour de la présidentielle de 2012, ne devrait pas pour autant perdre de vue que c’est elle, ainsi que ses «alliés du second tour», qui sont présentement au pouvoir - et non plus la défunte «Cap 21», au sujet de laquelle certains indécrottables nostalgiques se plaisent toujours à dauber, oubliant que ses ex-animateurs ont, depuis belle-lurette et avec fairplay, regagné les rangs de la nouvelle opposition ! Que nos amis de «Macky 2012» comprennent donc définitivement que c’est à eux, que le peuple sénégalais a démocratiquement confié le gouvernail de ce navire, qui s’appelle Sunugal. Et que si, après à peine 16 mois de pouvoir, ils se laissent déjà gagner par le tumulte, ce navire, dans lequel nous sommes tous embarqués, risque de tanguer dangereusement, au détriment de la stabilité sociale et démocratique de notre cher pays.
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Mame Mactar Guèye
Secrétaire général du Rassemblement
Démocratique sénégalais (RDS)
mamemactar@yahoo.fr
Soucieux de rétablir la vérité historique, il me revient, pour la gouverne de l’opinion, de rappeler les évidences suivantes :
Contrairement à ce que nos adversaires politiques d’alors avait largement répandu dans l’opinion – et Dieu sait qu’ils y ont bien réussi, comme en atteste la reprise qu’en a fait "Pape Samb" dans son dernier texte – les alliés du Président Wade n’ont jamais "fait la queue devant la Présidence pour récupérer des victuailles". Un leader de l’opposition d’alors, "expert en désinformation", traînant, en dépit de son grand âge, une pitoyable réputation de "catastrophiste", était même allé, s’épanchant dans les médias, jusqu’à donner des détails époustouflants sur ces prétendues "victuailles", en parlant, sans gêne, de "deuwlin, saabou", et même de "feul-feul", que les chefs de partis de la Cap 21 allaient récupérer chaque mois à la Présidence ! C’est dire à quel point le grotesque se le disputait à la contrevérité chez certains experts en diabolisation des alliés de Me Wade. Même si celui-ci n’a jamais rechigné à mettre la main à la poche pour soutenir les partis de sa mouvance, comme est sensé le faire n’importe quel autre chef de coalition de partis – fussent-ils ceux de l’opposition d’alors, qui se retrouvant aujourd’hui au pouvoir, reconduisent plus que jamais, entre alliés d’un même camp, ce principe de "solidarité interalliés". Ce qui, il convient de l’admettre, est loin d’être un "pêché mortel", tant il est vrai que dans toutes les démocraties pluralistes, même au-delà de nos frontières, c’est souvent le "parti-locomotive" d’une coalition, sensé disposer davantage de moyens, qui supporte souvent les charges de fonctionnement induites (les "cocos" de la l’ex-CA 2000 qui avaient soutenu la candidature de Wade en 2000 en savent bien quelque chose, y compris ce "catastrophiste", expert en diabolisation, évoqué plus haut).
Comme j’ai eu à le rappeler, lors d’une récente interview dans un organe de la place, la décence républicaine voudrait que l’on reconnaisse à la coalition «Macky 2012» le mérite d’avoir été la toute première structure à avoir accompagné le candidat Macky Sall dans son combat politique, pour la conquête du pouvoir. Mais, c’est dommage qu’il ne se passe presque plus un mois sans que la presse ne se fasse l’écho de bisbilles crypto-personnelles qui s’y font jour, si ce ne sont des déclarations intempestives, et souvent au vitriol, contre les "alliés du second tour" - auxquels l’aile dure de «Macky 2012» reproche d’avoir pris le train en marche -, mettant ainsi régulièrement en péril la stabilité de la mouvance présidentielle. Pour ne citer que ces travers, dans lesquels, Dieu merci, la Cap21 n’a jamais été prise en défaut, malgré une bonne décennie d’existence, caractérisée par une remarquable convivialité politique, cimentée par un respect mutuel qu’entretenaient tous les alliés (de la première comme de la dernière heure !). Aussi, suite à la dernière sortie du sémillant "Pape Samb", semblant, négativement, comparer «Macky 2012» à la «Cap 21», il m’a paru nécessaire de rétablir certaines vérités historiques.
L’acronyme même de cette coalition, Cap 21, est suffisamment édifiant sur sa vocation (ndlr : Convergence des actions autour du président de la République pour le 21e siècle). Lors de sa création, ses membres fondateurs - que sont le Pds de Wade, l’Afp de Niasse, le Pit de Dansoko, la Ld-mpt de Bathily, l’Aj Pads de Savané, le Msu du défunt Mamadou Dia, l’Udf-Mbolomi de Pape Demba Sy, le Rds de feu Latif Guèye, la Cdp-Garb gi de Iba Der Thiam, le Fsd-Bj du regretté Cheikh Abdoulaye Dièye, l’Urd-Fal de Mahmouth Saleh, etc. -, qui s’étaient pour la circonstance réunis le 05 septembre 2001 à l’Hôtel Indépendance de Dakar, avaient paraphé un règlement intérieur, assorti d’un code de conduite (que le Secrétaire permanent de la Cap 21, de l’époque, Ousmane Badiane de la Ld, détient certainement encore par devers lui) stipulant qu’il ne suffisait pas d’avoir élu triomphalement un Président de la République, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade, pour ensuite aller dormir sur nos lauriers. Ces alliés furent ainsi tous acquis à la nécessité vitale d’accompagner le nouveau président dans tout le processus de déroulement de son mandat. Une stratégie de communication ainsi qu’une feuille de route furent adoptées, et l’engagement fut solennellement pris d’œuvrer à rendre visibles ses réalisations et à toujours défendre son bilan. Et grâce à Dieu, la Cap21 aura, en terme de stabilité et de longévité politique, battu un record rarement égalé par une coalition : prés de douze années de combat, d’engagement politique, lors desquels l’unité et la cohésion furent, malgré tout, consacrées dans nos rangs.
Aussi, me revient-il de m’inscrire en faux relativement à l’assertion de "Pape Samb" soutenant que ces alliés "encombrants" de la Cap21 n’ont pas pu "empêcher leur bienfaiteur d’essuyer une raclée mémorable le 25 mars 2012". Loin de moi l’intention de lui dénier sa liberté d’appréciation, mais cela ne lui aurait absolument rien coûté d’ajouter que cette défaite est intervenue bien après que Me Wade eut remporté triomphalement la présidentielle de 2007, en ayant toujours à ses cotés la Cap21 ! Laquelle, on semble souvent l’oublier, a travaillé sans relâche avec Wade et son parti, le Pds, depuis que la Cap21 a été portée sur les fonts baptismaux, en septembre 2001. Quant à son affirmation tendant à faire croire qu’aucune "plus-value" politique n’a été apportée à Wade par cette coalition, il m’étonnerait qu’elle soit partagée par le chef de cette coalition lui-même, le Président Abdoulaye Wade, qui n’avait de cesse de qualifier la Cap21 de "creuset d’idées".
En effet, il ne passait pas un mois sans que la Conférence des leaders ne lui fasse parvenir des résolutions ou recommandations lui suggérant de poser tel acte, que nous estimions de nature à améliorer les conditions de vie de nos compatriotes (comme l’annulation du projet précompte sur les salaires aux fins de constituer une caisse de solidarité, devant atténuer les effets collatéraux de la crise céréalière mondiale de 2008, que l’on voulait injustement faire supporter par les seuls agents de la fonction publique). Ou pour le dissuader de prendre telle autre décision, que la Cap21 jugeait impopulaire (comme son intention, en 2009, de faire vendre les actions que l’Etat détenait à la Sonatel, et qu’il comptait réinvestir dans l’agriculture). Sans compter les visites de terrains que la Conférence des leaders de la Cap 21 effectuait régulièrement, en compagnie de la Presse, pour tenir l’opinion informée de l’état d’avancement des "Chantiers de l’Alternance" (comme la visite, en 2006, des premiers logements sociaux du Plan Jaxay – mais c’était surtout pour couper court à une intoxication savamment entretenue dans l’opinion, par l’opposition d’alors, qui se plaisait à tourner en dérision cet ambitieux projet, en soutenant que ce Plan "Jaakhlé", chimérique, de Wade ne verrait jamais le jour !). Pour ne citer que ces exemples. Le tout était conséquemment soutenu par une participation régulière de la Cap21 aux débats politiques publics, sur les chaînes de télévision et les stations radio. Notons que ces actions étaient systématiquement précédées de débats internes, libres, parfois houleux certes, et lors desquels même s’il arrivait que le coordonnateur, le professeur Iba Der Thiam, soit démocratiquement mis en minorité, il l’acceptait toujours sans fioriture, soucieux qu’il était de la préservation de l’unité et de la cohésion du groupe. Les inévitables divergences de vue, qui faisaient parfois se prolonger les réunions jusqu’à des heures très tardives, ne faisaient jamais l’objet, à postériori, de raffuts inopportuns dans les médias, tant elles se géraient rigoureusement à l’interne, et se concluaient toujours par une résolution consensuelle, destinée à la Presse.
Il est donc incontestable que cette coalition a fortement contribué à faire réélire le Président Abdoulaye Wade, pour un second mandat, à l’occasion de la Présidentielle de 2007. Et à l’évidence, la Cap21, dont le Pds avait pour plénipotentiaires - lors de nos premières réunions qui se tenaient au siège de And-Jef de la Zone B -, Modou Diagne Fada et un certain Macky Sall, aura vécu une exaltante aventure aux cotés du Président Wade, dans un engagement patriotique, sincère, magnifiant les actions de ce grand panafricaniste, qui s’est beaucoup sacrifié pour son pays, et qui se voit malheureusement aujourd’hui traité comme un paria ; même si le sincère hommage public, à ses talents de bâtisseur, que lui a rendu la semaine dernière son successeur, le Président Macky Sall, à l’occasion de l’inauguration de «son» autoroute à péage, l’auront relativement "réhabilité".
La Coalition «Macky 2012», à qui nous souhaitons les meilleurs succès dans sa mission, réputé artisan incontestable de la victoire du candidat Macky Sall au premier tour de la présidentielle de 2012, ne devrait pas pour autant perdre de vue que c’est elle, ainsi que ses «alliés du second tour», qui sont présentement au pouvoir - et non plus la défunte «Cap 21», au sujet de laquelle certains indécrottables nostalgiques se plaisent toujours à dauber, oubliant que ses ex-animateurs ont, depuis belle-lurette et avec fairplay, regagné les rangs de la nouvelle opposition ! Que nos amis de «Macky 2012» comprennent donc définitivement que c’est à eux, que le peuple sénégalais a démocratiquement confié le gouvernail de ce navire, qui s’appelle Sunugal. Et que si, après à peine 16 mois de pouvoir, ils se laissent déjà gagner par le tumulte, ce navire, dans lequel nous sommes tous embarqués, risque de tanguer dangereusement, au détriment de la stabilité sociale et démocratique de notre cher pays.
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Mame Mactar Guèye
Secrétaire général du Rassemblement
Démocratique sénégalais (RDS)
mamemactar@yahoo.fr