Après le rendez-vous manqué de Marc Ravalomanana avec le maire d’Antanarivo, Andry Rajoelina, hier 27 janvier, tout semble à nouveau bloqué. Il n’y a plus de dialogue entre les deux hommes. Le maire de la capitale maintient une manifestation de ses partisans dans sa ville, alors que le président parle lui de développement et de reconstruction. Ce sont ses priorités à l’heure actuelle plutôt qu’un dialogue. Marc Ravalomanana a aussi accusé Roland Ratsiraka, le neveu de l’ancien président, Didier Ratsiraka, qui était candidat à la présidence de 2006.
Nouvel appel à la grève
« Le maire rebelle vient de déclarer devant plus de dix milles personnes : “Nous allons prendre le pouvoir dans le calme et mettre sur pied une autorité de transition”. Il a ajouté “Le président Marc Ravalomanana sous-estime la force du peuple uni” »
Nouvel appel à la grève
« Le maire rebelle vient de déclarer devant plus de dix milles personnes : “Nous allons prendre le pouvoir dans le calme et mettre sur pied une autorité de transition”. Il a ajouté “Le président Marc Ravalomanana sous-estime la force du peuple uni” »
Il considère Roland Ratsiraka comme le cerveau des événements de ces derniers jours et notamment de toutes les dégradations commises par les manifestants. Il a annoncé qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre Roland Ratsiraka. Mais quelques minutes plus tard, la ministre de la Justice n’a pas confirmé cette information. Elle a juste souligné que « seule une procédure avait été ouverte auprès du Parquet ».
Le président Ravalomanana a aussi assuré que c’est lui qui avait demandé aux forces de l’ordre de ne pas intervenir lundi et mardi quand tous ces pillages se déroulaient à Antananarivo et en province, « pour éviter un bain de sang ». Il aurait aussi demandé à ses partisans, qui étaient venus l’accueillir en masse, dimanche, à son retour d’Afrique du Sud, de ne pas venir se mêler à la foule, pour éviter des affrontements, qui effectivement auraient pu donner un bilan encore plus important.
La nuit a été calme. Un couvre-feu a été instauré hier-soir par le maire Andry Rajoelina. Visiblement, aucun incident n’a été signalé. Ce matin, le maire avait convoqué ses partisans sur la place du 13 mai, le grand lieu des rassemblements historiques à Madagascar, où tout a d’ailleurs commencé lundi dernier. Le président malgache, Marc Ravalomanan, a clairement accusé ce matin son adversaire d'être l'initiateur des troubles, qui ont endeuillé la Grande Ile, depuis le début de la semaine.
Eric Chevallier, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères
« Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, leur a dit que la France tenait à maintenir sa parfaite impartialité. »
Le président Ravalomanana a aussi assuré que c’est lui qui avait demandé aux forces de l’ordre de ne pas intervenir lundi et mardi quand tous ces pillages se déroulaient à Antananarivo et en province, « pour éviter un bain de sang ». Il aurait aussi demandé à ses partisans, qui étaient venus l’accueillir en masse, dimanche, à son retour d’Afrique du Sud, de ne pas venir se mêler à la foule, pour éviter des affrontements, qui effectivement auraient pu donner un bilan encore plus important.
La nuit a été calme. Un couvre-feu a été instauré hier-soir par le maire Andry Rajoelina. Visiblement, aucun incident n’a été signalé. Ce matin, le maire avait convoqué ses partisans sur la place du 13 mai, le grand lieu des rassemblements historiques à Madagascar, où tout a d’ailleurs commencé lundi dernier. Le président malgache, Marc Ravalomanan, a clairement accusé ce matin son adversaire d'être l'initiateur des troubles, qui ont endeuillé la Grande Ile, depuis le début de la semaine.
Eric Chevallier, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères
« Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, leur a dit que la France tenait à maintenir sa parfaite impartialité. »