La HCC a déclaré que M. Andry Rajoelina exerçait "les attributions du président de la République énoncées par les dispositions de la Constitution", après avoir "validé" l'ordonnance de transfert des pleins pouvoirs à M. Rajoelina par un directoire militaire, dans un document dont l'AFP a obtenu une copie.
Ce document, signé par tous les membres de cette instance, précise que M. Rajoelina exerce ces fonctions "pour une durée de 24 mois au maximum".
La HCC a également validé l'ordonnance précédente par laquelle le président Marc Ravalomanana, lâché par l'armée, a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs au directoire militaire. L'armée malgache avait transmis quelques heures plus tard les "pleins pouvoirs" au chef de l'opposition.
L'ancien président, visé par un mandat d'arrêt, a depuis disparu.
Estimant qu'il devait avoir trouvé refuge "dans une résidence d'ambassade à Antananarivo", M. Rajoelina a dit que "bien sûr", il maintenait son intention de le faire arrêter à sa sortie. Il a ajouté qu'un certain nombre de "ministres suspects du gouvernement" précédent avaient interdiction de quitter le territoire.
Devant 15.000 partisans rassemblés sur la place du 13-Mai, haut lieu de son bras de fer de trois mois avec Marc Ravalomanana, le président de transition a aussi assuré qu'il "ferait tout (son) possible pour que les Malgaches sortent de la pauvreté".
"Je ne vais pas vendre de riz et d'huile", a-t-il lancé à la foule en référence à son prédécesseur, propriétaire d'un empire agroalimentaire. "Je ferai baisser les prix", a-t-il promis.
Celui qui a reçu l'onction constitutionnelle a enfin reçu la chargée d'affaires de l'ambassade de France, Marie-Claire Gérardin, l'envoyé spécial de la Francophonie, Edem Kodjo, et un envoyé spécial de l'Union africaine (UA), Ablassé Ouédraogo, qui n'ont fait aucune déclaration.
Le nouveau président a également affirmé avoir parlé avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'UA.
Mercredi cependant, les organisations régionales et internationales ont évité de se prononcer sur le nouveau statut d'Andry Rajoelina, ancien maire de la capitale de 34 ans, tout en se déclarant contre les changements "anticonstitutionnels".
"La légalité de la situation (à Madagascar) n'est pas quelque chose que nous pouvons déterminer", a déclaré la porte-parole de l'ONU Michèle Montas.
L'UA, qui a simplement mardi "constaté la démission" de M. Ravalomanana, doit réunir son Conseil de paix et de sécurité (CPS) jeudi matin à Addis Abeba, selon une source proche du bloc régional.
L'organe de sécurité de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), dont Madagascar est membre, se réunit également jeudi au Swaziland à ce sujet. "L'Afrique du Sud et la SADC n'encourageront jamais le transfert anticonstitutionnel du pouvoir d'un gouvernement élu démocratiquement au sein de ses Etats membres", a déclaré le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, qui préside actuellement ce bloc régional.
Paris a de son côté estimé que le délai annoncé de 24 mois pour organiser de nouvelles élections était trop long.
Encore sous le choc mais soulagés par la baisse de tension, les habitants d'Antananarivo étaient quant à eux partagés entre l'espoir d'un renouveau pour les partisans du nouveau président et une profonde amertume pour les supporters de l'ex-chef d'Etat qui ont dénoncé un "coup d'Etat".
Une centaine de personnes ont été tuées au cours de ces trois mois de crise politique
Ce document, signé par tous les membres de cette instance, précise que M. Rajoelina exerce ces fonctions "pour une durée de 24 mois au maximum".
La HCC a également validé l'ordonnance précédente par laquelle le président Marc Ravalomanana, lâché par l'armée, a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs au directoire militaire. L'armée malgache avait transmis quelques heures plus tard les "pleins pouvoirs" au chef de l'opposition.
L'ancien président, visé par un mandat d'arrêt, a depuis disparu.
Estimant qu'il devait avoir trouvé refuge "dans une résidence d'ambassade à Antananarivo", M. Rajoelina a dit que "bien sûr", il maintenait son intention de le faire arrêter à sa sortie. Il a ajouté qu'un certain nombre de "ministres suspects du gouvernement" précédent avaient interdiction de quitter le territoire.
Devant 15.000 partisans rassemblés sur la place du 13-Mai, haut lieu de son bras de fer de trois mois avec Marc Ravalomanana, le président de transition a aussi assuré qu'il "ferait tout (son) possible pour que les Malgaches sortent de la pauvreté".
"Je ne vais pas vendre de riz et d'huile", a-t-il lancé à la foule en référence à son prédécesseur, propriétaire d'un empire agroalimentaire. "Je ferai baisser les prix", a-t-il promis.
Celui qui a reçu l'onction constitutionnelle a enfin reçu la chargée d'affaires de l'ambassade de France, Marie-Claire Gérardin, l'envoyé spécial de la Francophonie, Edem Kodjo, et un envoyé spécial de l'Union africaine (UA), Ablassé Ouédraogo, qui n'ont fait aucune déclaration.
Le nouveau président a également affirmé avoir parlé avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'UA.
Mercredi cependant, les organisations régionales et internationales ont évité de se prononcer sur le nouveau statut d'Andry Rajoelina, ancien maire de la capitale de 34 ans, tout en se déclarant contre les changements "anticonstitutionnels".
"La légalité de la situation (à Madagascar) n'est pas quelque chose que nous pouvons déterminer", a déclaré la porte-parole de l'ONU Michèle Montas.
L'UA, qui a simplement mardi "constaté la démission" de M. Ravalomanana, doit réunir son Conseil de paix et de sécurité (CPS) jeudi matin à Addis Abeba, selon une source proche du bloc régional.
L'organe de sécurité de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), dont Madagascar est membre, se réunit également jeudi au Swaziland à ce sujet. "L'Afrique du Sud et la SADC n'encourageront jamais le transfert anticonstitutionnel du pouvoir d'un gouvernement élu démocratiquement au sein de ses Etats membres", a déclaré le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, qui préside actuellement ce bloc régional.
Paris a de son côté estimé que le délai annoncé de 24 mois pour organiser de nouvelles élections était trop long.
Encore sous le choc mais soulagés par la baisse de tension, les habitants d'Antananarivo étaient quant à eux partagés entre l'espoir d'un renouveau pour les partisans du nouveau président et une profonde amertume pour les supporters de l'ex-chef d'Etat qui ont dénoncé un "coup d'Etat".
Une centaine de personnes ont été tuées au cours de ces trois mois de crise politique