Il y aurait deux morts et au moins deux blessés, selon le ministère des Forces armées. Les coups de feu ont commencé à retentir vers 6 heures du matin. La situation semblait calme dans la matinée, quelques tirs très sporadiques ont été entendus mais il n'y avait aucun mouvement aux abords du camp du 1er régiment des forces d'intervention, unité d'élite de l'armée. En début d'après-midi, des tirs nourris ont eu lieu lors de la reprise des combats sur la base.
Des négociations ont eu lieu avec les mutins, selon le ministère des Forces armées.
Le camp, qui se trouve à côté de l'aéroport international d'Ivato est encerclé, des barrages légers limitent l'accès des véhicules à environ un kilomètre à la ronde.
À la tête de la mutinerie, selon le ministère des Forces armées, il y a le caporal Koto Mainty, surnommé « Black ». Il s'agit de l'ancien garde du corps du général Noël Rakotonandrasana, aujourd'hui en prison.
Ancien ministre des Forces armées, le général avait participé à une mutinerie en novembre 2010 dans une autre base adjacente à l'aéroport, la base aéronavale d'Ivato (Bani).
Le caporal serait à la tête d'un groupe de militaires, essentiellement de jeunes recrues. Les mutins se sont emparés de l'armurerie du camp. Aucune déclaration, aucune revendication n'a pour l'instant été effectuée, et dans le centre-ville la situation est calme.
RFI
Des négociations ont eu lieu avec les mutins, selon le ministère des Forces armées.
Le camp, qui se trouve à côté de l'aéroport international d'Ivato est encerclé, des barrages légers limitent l'accès des véhicules à environ un kilomètre à la ronde.
À la tête de la mutinerie, selon le ministère des Forces armées, il y a le caporal Koto Mainty, surnommé « Black ». Il s'agit de l'ancien garde du corps du général Noël Rakotonandrasana, aujourd'hui en prison.
Ancien ministre des Forces armées, le général avait participé à une mutinerie en novembre 2010 dans une autre base adjacente à l'aéroport, la base aéronavale d'Ivato (Bani).
Le caporal serait à la tête d'un groupe de militaires, essentiellement de jeunes recrues. Les mutins se sont emparés de l'armurerie du camp. Aucune déclaration, aucune revendication n'a pour l'instant été effectuée, et dans le centre-ville la situation est calme.
RFI