Déjà en Août 2008, alors président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, au cours d’une audience, se fait remonter les bretelles par Me Abdoulaye Wade : « Je suis au courant de tout ce que tu fais. Mais, si tu crois que tu peux me battre (…) tu te trompes». Il rentre chez lui et rédige sa lettre de démission, comme le lui intime le chef de l’Etat. Son épouse Marème s’y oppose farouchement et lui interdit fermement de déposer le « courrier indésirable » sur la table présidentielle.
C’est alors que le maire de Fatick se rebiffe : « Monsieur le Président de la République, je ne puis vous rendre ma démission », aurait répondu Macky Sall à Me Wade, dans l’intimité du bureau présidentiel.
La suite, on la connaît...
Au lendemain du second tour de la présidentielle Ivoirienne qui opposait Laurent Gbagbo à son rival Alassane Ouattara, Simone menaçait son mari, en des termes virils : « Si tu acceptes ces résultats-là, tu n’es pas ga(r)çon ! » [Entendez un homme].
Après le second tour du 25 mars prochain, si la vérité des urnes est favorable au président sortant, au moment où le Conseil constitutionnel, emboîtera le pas à la Commission nationale de recensement des votes et aux milliers d’observateurs internationaux, Marème Sall, un peu comme l’ancienne Première Dame de Côte d’Ivoire, pourra encore « menacer » son époux, en empruntant la même bravade à Simone: « Si tu acceptes ces résultats, "refiró o kór" » [*tu n’es pas un homme, en Sérère].
Simone a été auprès de Laurent, « une Première Dame autoritaire, cassante et intrigante ». Marème se fait plutôt « discrète, adorable et ombrageuse ». On dit d’elle, en ce moment, qu’elle pèserait de toute son « autorité » auprès d’un mari qui-ne-sait-plus-dire-non depuis l’avènement du second tour.
«Femmes de pouvoir»
Simone Gbagbo s’est très tôt impliquée en politique, en raison de son syndicalisme précoce et de son parcours intellectuel et universitaire. « Femme de pouvoir, Simone Gbagbo était très active aux côtés de son époux, ce qui lui vaut aujourd`hui des procès pour répondre des crimes commis sous leur règne ». Militante de la première heure du Front populaire ivoirien (FPI), syndicaliste convaincue, Mme Gbagbo a organisé, en 2000, la campagne électorale de son mari. Députée, elle était aussi présidente du Groupe parlementaire FPI à l’Assemblée nationale. Historienne, chercheuse à l’Institut d’Histoire, d’Art et d’Archéologie (IHAA), elle a connu une activité politique intense. Mme Gbagbo dirigeait également dans la clandestinité, le FPI en 1982. Docteur du 3e cycle en Littérature orale, elle a été de tous les combats pour « une Côte d’Ivoire émergente, où les femmes jouent les mêmes rôles et les mêmes fonctions que les hommes »... Elle s’était lancée, accessoirement, dans la lutte contre le sida, « n’hésitant pas à offrir à son époux un préservatif devant les caméras de la télévision nationale ».
Pas de comparaison possible avec Simone. Le magasine « Thiof » dans son édition du 8 Mars dernier, a jeté un coup d’œil sur le cv de la « photocopie crachée » de Simone Gbagbo, on y apprend que Marème Sall a été pensionnaire du lycée technique Cheikh Ahmadou Bamba de Diourbel et titulaire d’un baccalauréat électronique. Elle a également fait ses humanités à l’ENSUT, actuellement Ecole Supérieure polytechnique (Esp).
Très présente mais discrète durant la campagne du premier tour, elle ne compte apparemment pas s’effacer durant le deuxième tour… D’ailleurs elle aurait ressuscité l’Association des épouses de Ministres qu’elle avait créée à une époque récente où son mari était Premier Ministre du gouvernement de Me WADE. Elle aurait recontacté presque toutes les anciennes épouses de ministres… Dans des cercles de femmes libérales, on voit déjà en elle, « la Présidente par intérim avec son cabinet, sa cour, ses ministres, ses conseillers, ses députés et ambassadeurs ». En somme, une parité présidentielle pleine et absolue comme le souhaitait Me Abdoulaye Wade. Les esprits taquins et chagrins diront, en pleine campagne du second tour : « voter Macky Sall c’est élire pour le prix d’un, deux présidents de la République : lui et Marème Faye ».
« Ô Marème que de crimes, on commettra en votre nom », si jamais…
Les valets seront naturellement indiscrets et informerons des chamailleries, des gamineries et des pleurnicheries de la petite famille présidentielle, exclusivement « made in Sénégal ». Les manchettes des journaux s’enflammeront, les sites feront le buzz et les magazines seront dégoulinants de joyeusetés.
Les femmes font des prévisions. La politique en fait d’autres…
Lesenegalais.net
C’est alors que le maire de Fatick se rebiffe : « Monsieur le Président de la République, je ne puis vous rendre ma démission », aurait répondu Macky Sall à Me Wade, dans l’intimité du bureau présidentiel.
La suite, on la connaît...
Au lendemain du second tour de la présidentielle Ivoirienne qui opposait Laurent Gbagbo à son rival Alassane Ouattara, Simone menaçait son mari, en des termes virils : « Si tu acceptes ces résultats-là, tu n’es pas ga(r)çon ! » [Entendez un homme].
Après le second tour du 25 mars prochain, si la vérité des urnes est favorable au président sortant, au moment où le Conseil constitutionnel, emboîtera le pas à la Commission nationale de recensement des votes et aux milliers d’observateurs internationaux, Marème Sall, un peu comme l’ancienne Première Dame de Côte d’Ivoire, pourra encore « menacer » son époux, en empruntant la même bravade à Simone: « Si tu acceptes ces résultats, "refiró o kór" » [*tu n’es pas un homme, en Sérère].
Simone a été auprès de Laurent, « une Première Dame autoritaire, cassante et intrigante ». Marème se fait plutôt « discrète, adorable et ombrageuse ». On dit d’elle, en ce moment, qu’elle pèserait de toute son « autorité » auprès d’un mari qui-ne-sait-plus-dire-non depuis l’avènement du second tour.
«Femmes de pouvoir»
Simone Gbagbo s’est très tôt impliquée en politique, en raison de son syndicalisme précoce et de son parcours intellectuel et universitaire. « Femme de pouvoir, Simone Gbagbo était très active aux côtés de son époux, ce qui lui vaut aujourd`hui des procès pour répondre des crimes commis sous leur règne ». Militante de la première heure du Front populaire ivoirien (FPI), syndicaliste convaincue, Mme Gbagbo a organisé, en 2000, la campagne électorale de son mari. Députée, elle était aussi présidente du Groupe parlementaire FPI à l’Assemblée nationale. Historienne, chercheuse à l’Institut d’Histoire, d’Art et d’Archéologie (IHAA), elle a connu une activité politique intense. Mme Gbagbo dirigeait également dans la clandestinité, le FPI en 1982. Docteur du 3e cycle en Littérature orale, elle a été de tous les combats pour « une Côte d’Ivoire émergente, où les femmes jouent les mêmes rôles et les mêmes fonctions que les hommes »... Elle s’était lancée, accessoirement, dans la lutte contre le sida, « n’hésitant pas à offrir à son époux un préservatif devant les caméras de la télévision nationale ».
Pas de comparaison possible avec Simone. Le magasine « Thiof » dans son édition du 8 Mars dernier, a jeté un coup d’œil sur le cv de la « photocopie crachée » de Simone Gbagbo, on y apprend que Marème Sall a été pensionnaire du lycée technique Cheikh Ahmadou Bamba de Diourbel et titulaire d’un baccalauréat électronique. Elle a également fait ses humanités à l’ENSUT, actuellement Ecole Supérieure polytechnique (Esp).
Très présente mais discrète durant la campagne du premier tour, elle ne compte apparemment pas s’effacer durant le deuxième tour… D’ailleurs elle aurait ressuscité l’Association des épouses de Ministres qu’elle avait créée à une époque récente où son mari était Premier Ministre du gouvernement de Me WADE. Elle aurait recontacté presque toutes les anciennes épouses de ministres… Dans des cercles de femmes libérales, on voit déjà en elle, « la Présidente par intérim avec son cabinet, sa cour, ses ministres, ses conseillers, ses députés et ambassadeurs ». En somme, une parité présidentielle pleine et absolue comme le souhaitait Me Abdoulaye Wade. Les esprits taquins et chagrins diront, en pleine campagne du second tour : « voter Macky Sall c’est élire pour le prix d’un, deux présidents de la République : lui et Marème Faye ».
« Ô Marème que de crimes, on commettra en votre nom », si jamais…
Les valets seront naturellement indiscrets et informerons des chamailleries, des gamineries et des pleurnicheries de la petite famille présidentielle, exclusivement « made in Sénégal ». Les manchettes des journaux s’enflammeront, les sites feront le buzz et les magazines seront dégoulinants de joyeusetés.
Les femmes font des prévisions. La politique en fait d’autres…
Lesenegalais.net