Refusant de s’associer à une campagne contre ce texte, il avance deux raisons principales :
Une mobilisation massive, comme celle du 23 juin 2011, pourrait offrir au pouvoir un prétexte pour retirer la proposition d’Amadou Ba sans toucher à la loi initiale, ce qui, selon lui, servirait les intérêts des plus hautes autorités. Il considère donc que l’objectif doit être de supprimer totalement cette loi.
Si la loi de Pastef venait à être adoptée, la responsabilité incomberait aux magistrats et aux forces de défense et de sécurité (FDS), qui risqueraient ainsi de se voir désignés comme bourreaux, tandis que les fauteurs de troubles seraient perçus comme des héros pouvant même prétendre à une indemnisation.
Madiambal Diagne affirme qu’il faut laisser Pastef aller au bout de sa logique, tout en maintenant un combat ferme contre l’injustice et pour une abrogation sans compromis de la loi d’amnistie.
Une mobilisation massive, comme celle du 23 juin 2011, pourrait offrir au pouvoir un prétexte pour retirer la proposition d’Amadou Ba sans toucher à la loi initiale, ce qui, selon lui, servirait les intérêts des plus hautes autorités. Il considère donc que l’objectif doit être de supprimer totalement cette loi.
Si la loi de Pastef venait à être adoptée, la responsabilité incomberait aux magistrats et aux forces de défense et de sécurité (FDS), qui risqueraient ainsi de se voir désignés comme bourreaux, tandis que les fauteurs de troubles seraient perçus comme des héros pouvant même prétendre à une indemnisation.
Madiambal Diagne affirme qu’il faut laisser Pastef aller au bout de sa logique, tout en maintenant un combat ferme contre l’injustice et pour une abrogation sans compromis de la loi d’amnistie.