Le ministre de la Justice, s’adressant hier à plusieurs organes de presse, a laissé entendre que le procureur général, en tant que plus haute autorité du parquet, a été briefé dans ce sens. Afin qu’il ne s’oppose pas à une mise en liberté provisoire de Abdou Dia et Pape Samba Sène si les conseils de la défense formulaient une telle demande. « C’est ce qu’un ministre de la Justice peut faire dans un pays de droit, dans un pays qui consacre l’indépendance de la magistrature », a-t-il laissé entendre. Me Niang a déclaré que si la procédure a accusé des lenteurs, c’est que le juge d’instruction a agi en toute souveraineté. « Cependant, je déplore cela », dira-t-il.
Me Madické Niang s’était fendu d’un communiqué au vitriol, expliquant que les correspondants incriminés n’étaient pas des journalistes. Et que cette affaire relevait strictement du privé. Des arguments battus en brèche non seulement par le Comité pour la protection et la défense des journalistes qui a demandé leur libération immédiate et par les avocats qui ont récusé le caractère privé de cette affaire du fait de la « diffusion de fausses nouvelles », retenue par le juge.
En tout état de cause, la déclaration du ministre de la Justice sonne comme le fin du calvaire pour Abdou Dia et Pape Samba Sène. A noter qu’une délégation de journalistes compte se rendre ce vendredi, à Kaolack, pour s’enquérir du développement de la situation. Et selon des sources proches du dossier, c’est le Président Wade en personne qui a demandé la libération de Abdou Dia et Pape Samba Sène.
- Par Nettali -
Me Madické Niang s’était fendu d’un communiqué au vitriol, expliquant que les correspondants incriminés n’étaient pas des journalistes. Et que cette affaire relevait strictement du privé. Des arguments battus en brèche non seulement par le Comité pour la protection et la défense des journalistes qui a demandé leur libération immédiate et par les avocats qui ont récusé le caractère privé de cette affaire du fait de la « diffusion de fausses nouvelles », retenue par le juge.
En tout état de cause, la déclaration du ministre de la Justice sonne comme le fin du calvaire pour Abdou Dia et Pape Samba Sène. A noter qu’une délégation de journalistes compte se rendre ce vendredi, à Kaolack, pour s’enquérir du développement de la situation. Et selon des sources proches du dossier, c’est le Président Wade en personne qui a demandé la libération de Abdou Dia et Pape Samba Sène.
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