Ils ont accompagné l’artiste à sa dernière demeure, après la levée du corps qui s’est déroulée vers 15 heures à la morgue de l’Hôpital général de Grand-Yoff, en présence du ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour, accompagné du Directeur général du Bureau sénégalais du droit d’auteur, Mounirou Sy.
Dans un bref discours, le ministre a qualifié de ‘’grande perte pour la culture et la famille des artistes’’ la disparition de Madou Diabaté à qui il a rendu hommage ‘’en (son) nom personnel et en celui du gouvernement’’.
‘’Madou Diabaté s’est illustré par son talent et sa générosité. Il a, tout au long de sa carrière, partagé avec ses collègues, des anciens aux plus jeunes’’, a témoigné M. Ndour qui, avec son orchestre, le Super Etoile, a collaboré pendant deux ans avec Diabaté.
Dans la foule qui a assisté à la levée du corps puis à l’inhumation du pianiste, il y avait Aziz Dieng, président de l’Association des métiers de la musique (AMS), Guissé Pène, membre de la structure, les musiciens Fallou Dieng, Pape Mboup, Pape Fall, Salam Diallo, Mame Goor Mboup, Pape Fall du duo Pape & Cheikh, entre autres.
Diabaté a débuté sa carrière comme batteur au sein de l’Orchestre national du Sénégal dès la création de cette structure au début des années 1980. Il y joue quelques années dans la section variétés avant d’aller se former au piano au Conservatoire de musique, à l’Ecole nationale des arts.
A sa sortie, il réintègre l’orchestre où il remplace au piano son frère Abdoulaye Diabaté, parti alors poursuivre sa carrière en France. Au début des années 1990, il se lance dans une carrière solo. Compositeur de talent, le musicien a collaboré avec le cinéaste Moussa Sène Absa dès ses premiers films.
Il a écrit et arrangé la musique de ‘’Ken Bugul’’ (1990), ‘’Ça twiste à Popenguine’’ (1993), pièce de théâtre montée par Moussa Sène Absa, ‘’Tableau Ferraille’’ (premier long métrage du cinéaste, 1995), ‘’Madame Brouette’’ (2002).
Pour ‘’Madame Brouette’’, il a composé plusieurs morceaux de la musique du film et a travaillé avec Serge Fiori à l'arrangement musical. Il a décroché l’Ours d’argent du la Meilleure musique de film au Festival de Berlin, en 2003. Madou Diabaté a aussi travaillé avec la monteuse et réalisatrice Laurence Attali, pour sa ‘’Trilogie des amours’’ : "Même le vent" (compositeur), "Baobab" (acteur), "Le Déchaussé" (compositeur).
‘’Madame Johnson’’ (1992) est le titre du seul album que Madou Diabaté a enregistré. Le titre éponyme de l’opus est resté dans les mémoires comme un des plus grands tubes des années 1990.
Pendant deux ans, le pianiste a joué avec Youssou Ndour et son orchestre, le Super Etoile, dans ses concerts. Il a participé à l'enregistrement de plusieurs de ses disques. Depuis 2011, Madou Diabaté travaillait avec l’artiste-chanteur Fallou Dieng, dont il a réarrangé en version folk beaucoup de ses compositions. Il était le chef d’orchestre de ce concept dénommé ‘’Fallou Folk’’.
SOURCE:ADC/SAB
Dans un bref discours, le ministre a qualifié de ‘’grande perte pour la culture et la famille des artistes’’ la disparition de Madou Diabaté à qui il a rendu hommage ‘’en (son) nom personnel et en celui du gouvernement’’.
‘’Madou Diabaté s’est illustré par son talent et sa générosité. Il a, tout au long de sa carrière, partagé avec ses collègues, des anciens aux plus jeunes’’, a témoigné M. Ndour qui, avec son orchestre, le Super Etoile, a collaboré pendant deux ans avec Diabaté.
Dans la foule qui a assisté à la levée du corps puis à l’inhumation du pianiste, il y avait Aziz Dieng, président de l’Association des métiers de la musique (AMS), Guissé Pène, membre de la structure, les musiciens Fallou Dieng, Pape Mboup, Pape Fall, Salam Diallo, Mame Goor Mboup, Pape Fall du duo Pape & Cheikh, entre autres.
Diabaté a débuté sa carrière comme batteur au sein de l’Orchestre national du Sénégal dès la création de cette structure au début des années 1980. Il y joue quelques années dans la section variétés avant d’aller se former au piano au Conservatoire de musique, à l’Ecole nationale des arts.
A sa sortie, il réintègre l’orchestre où il remplace au piano son frère Abdoulaye Diabaté, parti alors poursuivre sa carrière en France. Au début des années 1990, il se lance dans une carrière solo. Compositeur de talent, le musicien a collaboré avec le cinéaste Moussa Sène Absa dès ses premiers films.
Il a écrit et arrangé la musique de ‘’Ken Bugul’’ (1990), ‘’Ça twiste à Popenguine’’ (1993), pièce de théâtre montée par Moussa Sène Absa, ‘’Tableau Ferraille’’ (premier long métrage du cinéaste, 1995), ‘’Madame Brouette’’ (2002).
Pour ‘’Madame Brouette’’, il a composé plusieurs morceaux de la musique du film et a travaillé avec Serge Fiori à l'arrangement musical. Il a décroché l’Ours d’argent du la Meilleure musique de film au Festival de Berlin, en 2003. Madou Diabaté a aussi travaillé avec la monteuse et réalisatrice Laurence Attali, pour sa ‘’Trilogie des amours’’ : "Même le vent" (compositeur), "Baobab" (acteur), "Le Déchaussé" (compositeur).
‘’Madame Johnson’’ (1992) est le titre du seul album que Madou Diabaté a enregistré. Le titre éponyme de l’opus est resté dans les mémoires comme un des plus grands tubes des années 1990.
Pendant deux ans, le pianiste a joué avec Youssou Ndour et son orchestre, le Super Etoile, dans ses concerts. Il a participé à l'enregistrement de plusieurs de ses disques. Depuis 2011, Madou Diabaté travaillait avec l’artiste-chanteur Fallou Dieng, dont il a réarrangé en version folk beaucoup de ses compositions. Il était le chef d’orchestre de ce concept dénommé ‘’Fallou Folk’’.
SOURCE:ADC/SAB